Candidats pour quoi faire ?

 Saint Paul des Landes, Ytrac :

projets de fermeture de la poste.

Après la fermeture du bureau des Alouettes,

les aurillacois privés de poste en centre-ville,

ils font quoi les élus, les parlementaires et le ministre, ex sénateur président de la CABA ?

Mise à jour du 14 juin 2017

Cliquez pour agrandir. Au moins 40 affiches officielles ont été dégradées sur la 2ème circonscription. Personne, chez les autorités dites compétentes, n'a rien vu, ou plutôt n'a rien voulu voir... Si la diffusion de cette photo ne vaut pas soutien à la politique proposée par Patricia Rochès, elle s'imposait pour la gravité du message sous-tendu.

Le Cantal « En Marche ! »… pour aller où ?

Moral au fond des chaussettes en sortant de chez le coiffeur. La jeune demoiselle, charmante, qui s’est occupée des quatre cheveux blancs qui me servent de couvre-chef m’a appris, sans sourciller, qu’elle ne savait pas que les législatives, c’était dimanche dernier et dimanche prochain. Cerise sur le gâteau j’ai découvert qu’un de ses professeurs à l’IFPP*, entendez Vincent Bessat, s’était présenté aux présidentielles en 2012, rien que ça !

Quand tu viens de faire campagne depuis plus de six mois, tu te dis que le boulot est loin d’être terminé et tu t’interroges : « quand une coiffeuse papote des heures avec ses clientes, de quoi peuvent-elles bien parler pour passer à travers à ce point ? »

Cas personnel de côté, que dire du 11 juin 2017 dans le Cantal ?

52 628 cantalous ont considérés que voter ne valait pas le coup ou que voter ne changerait rien à leur sort, ont-ils tort ? Oui, quand on pense aux sacrifices de nos anciens pour obtenir le droit de vote ; pas nécessairement quand on pense au refus des médias de parler du fond, quand on pense au mépris de certains de nos élus prêts à tout pour gagner ou garder un plaçou.

Dans le détail, que voit-on ?

1ère circonscription, 1ère circo, nous disent les spécialistes en raccourcis langagiers.

62 995 électeurs inscrits ; 12 411, moins de 20% des inscrits, sont partis en marche, 11 165 ont suivi l’ex-sortant ; 3407 se sont déclarés « insoumis » ; 2191 ont voté FN ; 1574 ont soutenu le vert socialo ; 1430 ont salué l’indépendance du divers droite maursois… Le « grand » absent de ce scrutin, le macronovallsiste peut être fier de ses embrouilles : difficile de savoir si le monde politique va se recomposer, il est certain qu’il est décomposé !

Le 18 juin, aucun candidat éliminé n’appelle à voter pour quiconque, les électeurs devront choisir entre :

-Danemans, tombé du ciel par la volonté de Mézard avec la bénédiction de 9 marcheurs, membres de la commission nationale d’investiture désignée par Emmanuel 1er, sans la moindre consultation des marcheurs de chez nous. En d’autres temps et autres lieux, on appelait ça le centralisme démocratique et chez nous on condamnait cette méthode avec la plus extrême fermeté.   

-Descoeur, Juppéiste devenu Filloniste puis soutien du 1er ministre Juppéiste nommé par Macron, bonjour le mélange des genres.

Champion du cumul qui s'est même permis de reprendre son poste d'enseignant de collège alors qu'il avait déjà sur les bras un département vieillissant et en cours de désertification, la communauté de communes de Montsalvy, la station de neige artificielle, Caleden à Chaudes Aigues, la Sauvegarde de l'Enfance... c'est vous dire s'il prend le temps de maîtriser les dossiers. Il faut le voir se faire assister lors des séances du Conseil départemental pour comprendre qu'il survole beaucoup et ne se pose que très rarement sur le terrain. Son dernier chef d'oeuvre ? Une zone d'inactivité à Lafeuillade toujours parfaitement vide ! 

Tous les deux veulent supprimer des fonctionnaires et réclament plus de services publics présents sur le département. Tous les deux sont porte-parole de la FDSEA. Tous les deux veulent une économie toujours plus libérale, qui se rapproche de la loi de la jungle, régie par la loi du plus fort où il est « naturel » que le gros mange le petit ? Bonjour le sort du cantal qui risque, une fois de plus, de passer son temps à pleurer pour réclamer des mesures spécifiques susceptibles de compenser les conséquences des lois votées dans l'intérêt des plus grands !

Si entre les deux, votre cœur balance, rassurez-le, il ne peut pas se tromper de beaucoup. Entre les deux qualifiés, difficile de glisser une feuille de papier à cigarette même si chacun va se décarcasser pour essayer de démontrer qu'il vaut cent fois plus que son adversaire. 

2ème circonscription, communément appelée, « Nord Cantal ».

54 303 inscrits ; 9381, à peine plus de 17% des inscrits sont restés fidèles au couple Marleix Bony, ex député intérimaire, devenu Bony Marleix qui a perdu pratiquement la moitié des voix de 2012 (9 381 contre 17 688 en 2012).

Deux randonneurs se disputaient la 2ème place : la jeune marcheuse l’a emporté de haute lutte contre un vieux briscard de la politique. Si, comme il le dit, Macron ne veut pas tremper encore un peu plus dans la tambouille, il devrait inviter Saint-Pierre à soutenir clairement Patricia Rochès, à se débarrasser enfin de son ennemi de toujours**, mais le sénateur-maire déchu semble avoir du mal à digérer sa première défaite électorale. Malgré sa diabolique étiquette de « communiste », François Boisset arrive en 4ème position, devant le Front National et le PS au fond du trou avec 2,32 % des inscrits contre 22,37 % en 2012…

A propos de cette compétition, impossible de passer sous silence le sort réservé à Patricia Rochès. Officiellement désignée par la commission des investitures***, Patricia Rochès s’est vue confirmée candidate en Marche mais a été rayée de la liste officielle suite à des pressions du Modem… et de représentants locaux de la caste des « entre-nous ». Tous voulaient faire de Patricia Rochès une suppléante, personne n’imaginait lui laisser une vraie place. Contrairement à la 1ère circonscription, l’enjeu à Saint-Flour, Mauriac ou Riom est donc important : la 2ème circonscription sera-t-elle représentée par un ex suppléant titularisé, remarqué pour son silence embarrassé à l’assemblée, ou par une voix nouvelle qui casserait la sempiternelle présence de la droite conservatrice depuis le début de la 5ème République ?

Candidats présentés, grosses interrogations sur de nombreux sujets. Un seul exemple avec la suppression de la taxe d’habitation. C’est alléchant électoralement mais double réalité à prendre en compte.

Particuliers. Rien pour les plus modestes déjà exonérés, cadeau proportionnel à la valeur locative de l’habitation pour les autres : plus tu es bien logé plus ton cadeau sera conséquent. C’est quoi cette manie de donner toujours plus à ceux qui ont déjà, de s'appliquer à aggraver les inégalités ?

Collectivités. Le blocage de la taxe d’habitation va réduire les prérogatives des collectivités, des communes, déjà largement avalées par les communautés. Après les réformes qui visaient à tout concentrer sur les métropoles, on sent bien peser la volonté de l’Union Européenne d’aller vers un nouveau schéma : Europe ; Pays ; Grandes Régions autour des métropoles ; Grandes Communautés de Communes… communes et départements passant à la trappe !

Le Cantal, comme la France, va marcher. Quels que soient les résultats de dimanche prochain, nous connaissons les enjeux mais ils sont où les véritables objectifs de cette grande rando ? 

*IFPP : Institut de Formation Professionnelle et Permanente qui, entre autre, forme des apprenti(e)s en coiffure.

**Pierre Jarlier, rebaptisé Saint-Pierre, n'a jamais réussi à éliminer Marleix. En appelant à voter Patricia Rochès il aurait l'occasion de prendre une (petite) revanche. 

***La candidature de Pierre Jarlier ne pouvait être retenue puisque, condamné à un an d'inégibilité, il ne remplissait pas tous les critères des marcheurs.

Ouf ! Fin de campagne. Depuis des mois, j'ai essayé de faire vivre le blog sans en faire le journal de l'équipe de campagne à laquelle je participais. Exercice d'équilibriste qui se termine et c'est tant mieux. 

B.Bonhoure

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Petits échos de campagne,

"grande" proposition.

Faire campagne, c’est d’abord aller vers l’autre. Quel serait l’intérêt d’un tract, d’une affiche, d’un prospectus, d’un message internet, d’une vidéo sur les réseaux sociaux et à fortiori d’une rencontre directe si ce n’est de rencontrer l’électeur ? Tous ceux qui ont participé vous diront à quel point une campagne mange du temps et de l’énergie, mais aussi à quel point l’expérience est enrichissante.

Globalement, l’affichage officiel a été respecté sur la 1ère circonscription, des débordements, y compris racistes, ont entaché la campagne sur la 2ème… sans que les autorités ne se préoccupent spécialement du problème. Pourquoi une croix gammée sur le front du président de la République  peut passer comme une lettre à la poste ? 

Petites rencontres.

Milieu de matinée, à propos de son balai d’encollage, un militant à un couple de touristes :

« n’ayez pas peur mais c’est vous qui me décollez toutes les nuits ?

-oui et on est venu du Morbihan pour le faire !

-vous avez bien du mérite ! »

Fin d’après midi au même panneau. Un passant âgé au colleur :

« vous voyez, je ne suis pas d’accord avec ce que vous collez… mais on devrait vous respecter et ne pas coller par-dessus votre affiche, c’est ça la démocratie ! » 

Bons procédés.

Entre Cap Blanc et Raymond Cortat à Aurillac. Un vieux militant « nettoie » un 1er panneau, entendez recouvre un panneau avec des affiches de son favori. Déboule un couple de jeunes. , Le garçon sort une affiche à la main, la jeune fille hésite avec un gros pinceau dans une petite boite de colle.

«-nous, c’est pour Vermande, vous nous laissez un peu de place ?

-si vous voulez, mais faites voir votre affiche, je vous la colle, j’aurai plus vite fait avec mon balai.

-vous croyez ? Merci »

Chacun sa voiture pour continuer la tournée. Deux cents mètres plus loin, embouteillage, près d’un 2ème panneau. L’ancien colleur est bloqué derrière un bus. Quelqu’un frappe à la vitre coté passager : c’est la jeune fille du 1er panneau :

« -vous me donnez une affiche, on vous la collera !

-non merci, c’est gentil »

Proposition. L’affichage libre devient de plus en plus compliqué : les communes ont tendance à supprimer les panneaux réservés à cet effet. Pourquoi ne pas interdire tout simplement l’affichage en dehors des panneaux officiels ? L’interdiction de l’affichage sur les grands panneaux publicitaires n’a pas tué les campagnes électorales, l’interdiction de l’affichage libre et, à fortiori, de l’affichage sauvage changerait les habitudes mais n’empêcherait pas de faire campagne.

Discussion avec un élu.

« avec le poids des partis, les indépendants ne peuvent plus se faire entendre.

-si tu veux jouer au foot en compétition, tu prends une licence de foot dans un club. Pourquoi vouloir être candidat à une élection politique nationale sans s’inscrire à un parti politique ? »

Mauvaise foi caractérisée. 

Le militant :

« - en France 80% des groupes médias sont détenus par une poignée de milliardaires ».

L’élu, médecin par ailleurs :

« -c’est ton point de vue, ce n’est pas mon opinion.

-non c’est un fait, pas un point de vue ou une opinion » Impossible de bouger, publiquement, l’élu dans ses certitudes : la lecture de ces deux lignes provoquera-t-elle un déclic ?

N'ayez pas la mémoire courte...

Dans la Montagne de ce jour (14 juin 2017) Jean Yves Bony nous affirme qu'à l'Assemblée il fera parler son expérience. Ci-dessous, pour ceux qui auraient la mémoire courte, petit rappel d'une information que nous avions traitée en son temps sur Testu. 

Observations diffusées par le site "députés godillots.info" le 9 mai 2009. 

Cliquez pour agrandir et apprécier.

Extrait de la brochure grand luxe

de François Danemans

Cliquez pour agrandir. Après avoir essayé de nous montrer qu'il est cantalou, François Danemans nous explique en totale décontraction qu'il a fait ses armes en tant que Lobbyiste. Que pensez-vous d'un candidat député fier d'annoncer que dans son passé professionnel il a tout fait pour défendre les intérêts d'une profession dans l'élaboration d'une loi sans le moindre mandat électif ? Il parait que la vie politique sera moralisée : les lobbyistes seront-ils interdits de séjour dans les couloirs de l'Assemblée et du Sénat ?

Cliquez pour agrandir. Suite aux remarques d'un ami de Testu, image rajoutée le 15 06. C'est vrai, Vincent Descoeur aurait pu se sentir mis de côté : il était le seul à ne pas avoir sa photo. C'est fait et bien fait : pour tout programme il tente de flatter les chauvins, ceux qui seraient assez naïfs pour croire que voter Cantal, c'est sauver la France. Vincent Descoeur semble avoir oublier qu'il est candidat à une élection nationale.

Communiqué de presse

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VENT DEBOUT 15

Comité de vigilance

contre l’installation d’éoliennes industrielles en Châtaigneraie.

14 juin 2017

A partir du 26 mai dernier, nous avons interrogé les 10 candidats ayant officiellement déposé leur candidature dans le cadre des élections législatives des 11 et 18 juin sur la 1ère circonscription du Cantal. Notre exposé de 2 pages, envoyé à chacun d’entre eux, se terminait par la question suivante : 

« Prenez-vous l’engagement, après votre élection, d’appuyer notre demande de moratoire immédiat ainsi que le dépôt d’un projet de loi visant à interdire toute installation d’éoliennes industrielles sans que les différentes associations locales opposées à l’éolien aient été entendues dans leurs conclusions et qu’ait été menée une véritable enquête publique par des enquêteurs réellement indépendants ? » 

7 d’entre eux nous ont répondu. Tous d’ accord pour qu’une concertation, la plus large possible, soit conduite auprès de la population. Sur le fond, des interprétations variaient sur la justification de l’éolien mais toujours avec retenue. 

L’étonnement nous est procuré par le comportement de 3 candidats qui nous ont opposé leur silence. 

Outre les 2 « écologistes » de service, il faut s’intéresser à celui qui, indubitablement, risque d’accompagner le mouvement de destruction de nos paysages, fort entamé ici, du côté de Saint-Saury. Il s’agit du maire de Calvinet, avocat à Paris, François DANEMANS, chef local des « En Marche ! » du cru, candidat en ballottage favorable pour le second tour de l’élection de dimanche prochain. 

A plusieurs reprises, au cours de la réunion d’information que nous avions organisée à Montsalvy le 28 novembre 2015, celui-ci était intervenu vigoureusement pour nous expliquer que les intérêts individuels primaient sut l’intérêt collectif : « Chacun fait bien chez lui comme il l’entend », sous-entendu sans avoir jamais à se préoccuper de l’avis de ses voisins. 

Une référence à la Déclaration universelle des droits de l’homme et plus encore la présentation d’ un petit film tourné sur le Lévezou (Aveyron) dénonçant les nuisances de l’éolien était venu doucher quelque peu l’enthousiasme venteux de l’homme de progrès qui vient aujourd’hui solliciter nos suffrages. 

Si notre courrier déposé dans sa boîte aux lettres le 26 mai dans l’après-midi ne lui a pas permis de, ne serait-ce qu’un instant, prendre connaissance de l’actualité de ce que nous lui écrivions, une seconde tentative, couronnée de succès cette fois, nous permit de la lui remettre en mains propres à l’entrée de son meeting d’Aurillac au Centre des Congrès, le mercredi 7 juin. Il révéla alors par son attitude et ces quelques mots : « Je n’ai pas le temps de répondre … je suis en campagne … » ce qui constituait sa priorité. 

De son côté,, le cantalien Vincent DESCOEUR, également sollicité deux fois, nous a apporté la réponse suivante, plutôt rassurante : 

«  Ma position sur l'éolien dans le Cantal est connue. Je ne suis pas favorable à la multiplication des champs éoliens dans le Cantal -d'autant plus lorsqu'ils concernent le massif - en raison principalement de l'impact qu'ils ont sur les paysages, qu'ils contribuent à banaliser alors que ces paysages sont un de nos principaux atouts sur le plan de l'attractivité touristique et un élément fort de notre identité. » 

La sagesse populaire dit bien qu’entre deux maux, il faut choisir le moindre. Maintenant que l’on sait, ce dimanche, chacun fera bien sûr comme il l’entend mais n’en devra pas moins avoir à l’esprit le risque majeur que nous encourons de voir le Cantal ravagé comme l’a été voici quelques années le Lévezou voisin. Prenons pour modèle l’Aubrac également tout proche qui sait contenir la vague pseudo-moderniste qui installe en toute décontraction éhontée un système qui ne fonctionne pas et n’a pas fini de nous coûter. 

Aux urnes, citoyens. 

Pour VENT DEBOUT 15,

Jean-Claude MUET

jeanclaudemuet@gmail.com

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Communiqué de presse

de la Confédération Paysanne du Cantal.

La Conf se mobilise pour le maintien des cartons roses.

Alors que la plupart des représentants agricoles (Chambre, FNSEA, Ministère…) organisent l'identification électronique des bovins (boucles munies d'une puce) et leur gestion par informatique, la Conf se mobilise contre ce projet coûteux et inutile pour la plupart des paysans :

- Notre système est semble-t-il reconnu pour être le meilleur du monde pour la traçabilité. Pourquoi en changer ?!

- Un énorme surcoût (que personne ne veut financer !) retarde le projet, qui devait démarrer au 1er juillet 2017. Quand ils l'auront imposé à tous les éleveurs, tous les éleveurs paieront !

- Le système ne profitera qu'aux gros élevages qui automatisent l'alimentation, la traite, le tri… Et aux industriels, bien évidemment. Les petits élevages sans automatisation n'auront que le surcoût. Vive l'industrialisation de l'élevage !

Ce projet, c'est surtout la FIN DU CARTON ROSE : les passeports bovins doivent être dématérialisés pour passer à une gestion informatique des mouvements d'animaux. Aux paysans de se débrouiller :

- pour se connecter à un réseau souvent défaillant ;

- pour maîtriser l'ordinateur et les logiciels qui permettront de notifier les mouvements d'animaux.

Heureusement, certains se feront un plaisir de leur vendre ce nouveau service pour leur éviter des erreurs et des sanctions. Parce que les paysans ne sont pas des vaches à lait, parce que le système de traçabilité actuel a fait ses preuves et parce que les conditions ne sont pas données pour généraliser la gestion informatique des animaux, la Confédération paysanne s'oppose fermement à ce projet et lance une grande campagne pour faire entendre la voix des paysans.

Contacts : Jean-Pierre Chassang, membre du bureau de la Conf 15 : 06.76.22.16.65 Mathieu Goubin, animateur départemental : 04.71.43.30.50

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L'habit ne fait pas le moine, parlons du fond...

Merci aux trois candidats

d'avoir pris le temps de vous informer...

Les amis de Testu ne pouvaient pas rester de marbre pendant cette campagne. Avec le seul souci de vous informer, nous avons décidé de préparer un questionnaire qui a été adressé à tous les candidats de la 1ère circonscription et à la quasi totalité des candidats de la 2ème.

A ce jour, seuls Rémy Dauvillier, pour Lutte ouvrière, François Vermande, divers droite et Thierry Bonhoure, Insoumis, tous les trois candidats sur la 1ère circonscription, ont répondu.

Les questions ont été rédigées par un groupe de 6 adhérents, en toute indépendance en particulier par rapport à Thierry Bonhoure, habituellement membre des « Amis de testu ».

Pourquoi les autres candidats n'ont pas (encore) répondu ? Oubli ? Paresse ? Négligence ? Embarras ? Mépris ? Allez savoir, il n'est jamais trop tard pour bien faire, toute réponse qui parviendrait avant vendredi 9 juin midi serait publiée le vendredi après-midi.

Les réponses de François Vermande (FV) et de Thierry Bonhoure (TB) sont intégralement reportées après rappel de chaque question. Le texte de Rémy Dauvillier est publié à la suite.

Dans son mail, François Vermande avait tenu à nous remercier pour cette initiative.

1) Le député. Son rôle premier :

FV : le rôle de législateur doit servir celui de représentant du territoire.

TB : le député est un élu de la Nation, dont le rôle premier est de voter les lois, au service de l'intérêt général. Pour évaluer cet intérêt général, il s'appuie évidemment sur son vécu dans le territoire où vivent les citoyens qui l'ont élu : sa circonscription. 

2) Implication dossiers locaux : pourquoi les élus locaux considèrent que se faire accompagner dans les ministères est si important ?

FV : l’Etat n’est pas impartial. La loi de décentralisation dessert les départements ruraux ; et, pour obtenir un financement, la proximité avec les hauts fonctionnaires ET surtout le VOLONTARISME DU DEPUTE sont aussi déterminants que la qualité du dossier présenté.

TB : La réalité peut être un mélange de deux propositions : certaines lois, dont beaucoup sont des transcriptions de règles européennes, ne sont pas adaptées à la réalité ; les ministres et les hauts fonctionnaires sont aussi des hommes et des femmes qui peuvent être sensibles à une argumentation bien étayée sur les réalités locales, ce qui peut expliquer le besoin d'interventions dans les ministères. 

3) Quelle serait votre priorité dans l’élaboration d’un statut de l’élu ?

FV : la garantie de retrouver son emploi après son mandat pour permettre à toutes les catégories sociales de se présenter sans risques.

TB : Donner à tout citoyen la possibilité de s'engager en politique sans craindre pour son avenir. Actuellement, les fonctionnaires sont les seuls salariés qui peuvent le faire, et se mêler aux chefs d'entreprises, professions libérales et indépendants. Cela explique certainement le très faible nombre d'ouvriers et d'employés à l'Assemblée Nationale et n'exclut pas de fixer des règles claires de rémunération et d'emploi des collaborateurs. 

4 ) Votre point de vue sur le cumul des mandats, en nombre et dans le temps ?

FV : interdiction, comme actuellement, de cumuler tout mandat parlementaire avec un poste d’élu dans un exécutif local et limitation à 2 mandats consécutifs.

TB : interdiction, comme actuellement, de cumuler tout mandat parlementaire avec un poste d’élu dans un exécutif local et limitation à 2 mandats consécutifs. (même réponse mais promis juré, FV et TB ne se sont pas concertés).

5 ) Réserve parlementaire :

FV : la supprimer : pourquoi ? la somme de 90 millions d’euros serait versée aux 15 départements dont la population est inférieure à 250 000 habitants.

TB : à supprimer d'urgence, c'est un pur outil de clientélisme. 

5) Loyauté : en cas de points de vue divergents, le plus important c’est la loyauté vis-à-vis :

FV : des électeurs qui vous ont élu.

TB : la loyauté ultime doit aller aux électeurs, au nom de l'intérêt général. 

6) Loi travail :

FV : il faut l’aménager dans le sens où le travail doit être au centre des relations sociales et d’une économie « humaine ».

TB : cette loi doit être abrogée, pour rétablir la hiérarchie des normes : le code du travail doit fixer des règles générales, comme tous les autres codes. Les conventions collectives et accords d'entreprise ne doivent pouvoir qu'améliorer ces règles. Dans tous les autres domaines, la loi est supérieure au contrat. 

7) Agriculture :

FV : c’est une activité économique singulière, nourricière au service des hommes et de l’environnement, à condition que le travail agricole soit dignement rémunéré, que les prix soient stabilisés et régulés en fonction de facteurs comme l’inflation et que les circuits courts arrivent à convaincre le consommateur de son intérêt à acheter « local ».Enfin que les conditions de la transition écologique favorisent la transformation près de la production pour limiter les transports aberrants.

TB : c’est une activité économique dont le caractère singulier justifie un pacte particulier entre la société et les agriculteurs qui doit se nouer au service de l'intérêt général humain : bien nous nourrir tout en préservant l'environnement.

8)Représentativité du monde agricole :

FV : actuellement, la FNSEA est un état dans l’Etat. Pour remédier à cette situation, il faut : stopper la « cogestion FNSEA/Gouvernement ».Non aux monopoles !

TB : actuellement, la FNSEA est un état dans l’Etat. Pour remédier à cette situation, il faut :

stopper la « cogestion FNSEA/Gouvernement »

intégrer la protection sociale agricole à la Sécurité sociale, à la CAF…pour tenir compte de la réalité déjà en cours qui voit le régime général des salariés, mais aussi les fonctionnaires à travers les cotisations prélevées par l'Etat, combler le déficit chronique de la MSA ;

introduire enfin la démocratie à tous les niveaux des organismes agricoles, par l'application d'une représentation syndicale agricole systématiquement proportionnelle, en fonction des résultats des élections à la MSA.

9) La politique, un métier ?

FV : non, les raisons : ce doit être un service à la population, rémunéré raisonnablement, dans le cadre d’une justice s’appliquant tant sur le montant des indemnités que sur celui des retraites. De nombreux privilèges sont à supprimer !

TB : non, c'est une fonction et une responsabilité qui doivent pouvoir être remplies temporairement par toute personne qui le souhaite. Le carriérisme en politique fait partie des causes principales du malaise démocratique existant en France. Beaucoup de responsables ne pensent qu'à être réélus plutôt qu'à assumer au mieux leurs responsabilités. La carrière politique coupe aussi les responsables de la vraie vie vécue par l'ensemble des citoyens.

10) Protection sociale :

FV : une obligation par respect de la dignité.

TB : C'est tout simplement une des principales avancées de la vie en société : permettre à tous de vivre une vie digne en cotisant selon ses moyens et en recevant selon ses besoins. Et c'est aussi beaucoup plus efficace économiquement que les assurances privées, plus chères en frais de gestion (publicité et rémunération des actionnaires …) et la protection sociale doit permettre de mener des politiques de prévention pour agir sur les causes plutôt que seulement soigner les dégâts.

11)Millefeuille administratif : communes, communautés de communes ou d’agglos, pays, départements, régions, Etat, Europe…

FV : il faut supprimer le Pays dont les citoyens ne connaissent rien ni la constitution, ni le rôle. Il faut faire un bilan de ce qui a été détruit par les multiples réformes territoriales, arrêter d’empiler les réformes qui parfois s’opposent et compliquent la vie économique, sociale et administrative de nos compatriotes.

TB : besoin évident de rationalisation : dire qui fait quoi, ce qui ne signifie pas forcément la suppression d'un étage, et surtout pas des échelons de proximité que constituent les communes et les départements. D'accord donc pour supprimer la clause de compétence générale, et pour limiter les subventions entre collectivités à certains sujets déterminés par la loi, pour éviter les phénomènes de petite « cour » autour des élus locaux qui gèrent des budgets importants (conseils régionaux et départementaux, métropoles, communautés d'agglomération …) 

12) Application égale de la loi trop souvent sujette à interprétation et donc porteuse d’inégalité ? Que faire contre l’empilage des lois sur un même sujet ?

FV : Lors de l’élaboration d’une loi, veiller à supprimer celles qui peuvent gêner l’application de la nouvelle loi et assurer les décrets d’application dans les 12 mois qui suivent.

TB : tout texte sera toujours sujet à interprétation. Ce sont les textes qui se veulent trop détaillés qui posent souvent problèmes car ils se retrouvent souvent obsolètes rapidement. Il faut donc que l'assemblée s'astreigne à obtenir du gouvernement des textes plus courts et comportant moins d'exceptions.

13)Economies budgétaires : dans quels domaines, vous paraissent-elles obligatoires ?

FV : Economies autres que budgétaires : Suppression du CESE qui coûte 41 millions d’euros par an ; réduire la réserve parlementaire au profit des départements inférieurs à 250 000 habitants ; suppression de l’IRFM soit 64 millions d’euros ; lutte contre la fraude et l’évasion fiscales : des dizaines de milliards.

Economies budgétaires : suppression de ministères qui ne servent à rien : Ministère de la Ville, par exemple.

TB : certainement des gaspillages à éviter dans les dépenses de prestige et certains doublons dus à des décentralisations trop importantes de missions mal évaluées et mal suivies. Mais le problème de l'équilibre budgétaire ne se résume pas à la partie dépense, il faut aussi s'occuper de la partie recettes en luttant efficacement contre la fraude fiscale des entreprises et des plus riches (85 milliards d'euros par an) et par une politique d'emploi active, qui redonne des recettes aux régimes de protection sociale. 

14) Lobbyistes et circulaires européennes : comment assurer l’indépendance des parlementaires ?

FV : En supprimant les bureaux de lobbyistes au sein même des institutions pour les empêcher d’être en terrain conquis.

TB : au niveau de l'Europe comme du parlement Français, instaurer un enregistrement obligatoire des lobbyistes, et mettre en place une loi « anti-cadeau » comme cela existe pour les laboratoires pharmaceutiques par rapport aux médecins. Tout parlementaire reconnu comme ayant accepté un cadeau ou avantage devrait être condamné pénalement et rendu inéligible. Ensuite l'indépendance réelle des parlementaires est surtout une question de volonté personnelle.

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Rémy Dauvillier

Candidat Lutte Ouvrière 1 ère circonscription du Cantal

Aurillac, le 01/06/2017

Monsieur,

en réponse à votre questionnaire, permettez-moi de répondre par un courrier car j’ai bien du mal à exprimer ma pensée, sur les questions qui vous préoccupent à juste titre, en cochant des cases.

Notre société est bien peu démocratique. Nos élus le sont pour cinq, six ou neuf ans et n’ont aucun compte à rendre entre chaque élection. Sitôt élus, ils s’empressent de renier les quelques promesses qu’ils auraient pu faire, au nom d’un prétendu réalisme qui n’est que de la soumission aux puissances de l’argent. Une affiche de Mai 68 disait « La dictature, c’est ‘Ferme ta gueule’, la démocratie, c’est ‘Cause toujours’ ». Cela se confirme élection après élection. Ces élections ne dérogeront pas à la règle, malgré la tentative de rénovation de façade opérée par M. Macron et ses « marcheurs ».

Ceux qui dirigent réellement la société sont ceux qui ont le pouvoir économique, la grande bourgeoisie. Ils contrôlent les grands médias nationaux, peuvent s’acheter des hommes politiques à leur service et ont des institutions conçues pour que rien ne change. D’ailleurs, les milliardaires ne sont pas élus. C’est la loi du système capitaliste. Ils possèdent l’économie et peuvent en disposer comme ils l’entendent, sans que la population soit consultée. C’est pourquoi je pense qu’une réelle démocratie suppose qu’on s’attaque au pouvoir de cette grande bourgeoisie.

Je milite pour la levée du secret des affaires : tout travailleur devrait pouvoir dénoncer publiquement ce que fait son patron. Aujourd’hui, il risque de se faire licencier, voire d’être traîné devant les tribunaux. La population doit savoir ce qui se passe, où est l’argent et qui le possède, pour pouvoir décider en connaissance de cause. Ce serait la démocratie directe.

Je suis pour que le Parlement soit élu à la proportionnelle pour que chaque opinion puisse se faire entendre.

Pour ce qui est du statut des élus, je suis pour qu’ils soient révocables à tout moment par leurs électeurs et ne touchent qu’un salaire moyen d’ouvrier. Il est scandaleux que leur comportement et leur train de vie nous laissent entendre « Faites ce que je dis, mais pas ce que je fais ». Pour ma part, je suis loyal depuis trente ans au programme que je défends : le camp des travailleurs avant toute chose. C’est le camp qu’ont défendu Arlette Laguiller et Nathalie Arthaud à sa suite.

La politique n’est pas un métier pour moi, mais des convictions profondes. Cela ne me rapporte pas d’argent, bien au contraire. Cela ne me rapporte que la satisfaction de défendre une cause qui me semble juste.

J’ai combattu la loi travail par la grève et dans la rue. Il est bien évident que je suis pour son abrogation. Le gouvernement veut l’aggraver dans un sens encore plus favorable au grand patronat. Malgré les reculs successifs qu’à subi le camp des travailleurs, je reste persuadé que nous trouverons la force pour nous unir pour changer cette société injuste qui fait que celui qui veut vivre dignement de son travail n’y arrive pas et que le spéculateur s’enrichit. Et imposer notre droit à la vie.

L’agriculture est une activité économique singulière. Elle nous nourrit et je pense que les paysans, surtout dans nos régions, protègent l’environnement. Que serait le Cantal sans paysans ? Un désert en friche. Elle est cependant tributaire du marché capitaliste comme toute activité dans ce système. Les petits paysans se font écraser par les banques, leurs fournisseurs et les trusts de l’agroalimentaire et de la grande distribution dont les actionnaires amassent des fortunes considérables sur leur dos, celui de leurs salariés et des consommateurs. C’est pourquoi je milite pour un revenu minimum de 1800 euros net pour tous les travailleurs, quelque soit leur statut juridique, y compris les paysans, en prenant sur les grandes fortunes.

Il est vrai que la FNSEA est un état dans l’Etat qui protège les intérêts des « gros » de l’agriculture, véritables industriels, et bien peu les petits producteurs. Ceci dit, je laisse aux paysans le soin de régler leurs affaires eux-mêmes et de se donner les représentants qu’ils méritent. Je respecte cependant les paysans syndiqués à la FDSEA ou aux JA et leurs combats et ne les mets pas dans le même sac que la « machine » FNSEA sur laquelle ils ont peu de poids.

Je suis pour une protection sociale qui protège totalement le travailleur et je pense d’ailleurs que ce serait au patronat de la financer entièrement. Ce n’est pas de l’assistanat, il s’agit de notre droit à la vie. Je suis contre l’assistanat. D’ailleurs, tous les travailleurs le sont : nous réclamons du travail qui nous permette de vivre et non la charité. Aujourd’hui, ceux qui ont un travail sont pressurés de plus en plus alors que d’autres en sont privé. Il serait juste de répartir le travail entre tous en maintenant, voire en augmentant les salaires. Il faudra pour cela prendre sur les profits gigantesques qui sont réalisés. Les seuls assistés dans notre société sont les grands bourgeois qui sont arrosés par mille moyens par les subventions publiques.

D’ailleurs, les économies budgétaires qu’ont faites les différents gouvernements depuis des années n’ont eu pour seule finalité que de transférer les sommes servant aux services utiles à la population vers les comptes en banques des actionnaires des grandes sociétés.

J’espère que ma réponse, malgré sa forme et sa longueur, aura répondu à vos interrogations et aura clarifié mon programme pour vous. Sachez qu’Anne Ducamp, sur la deuxième circonscription, partage mon combat et mes convictions.

Cordialement,

Rémy Dauvillier  

verniole michel 18.06.2017 09:59

Disparition programmee du plus ancien des fromages
Le Cantal En cause une banale industrialisation contraire
à toute déontologie digne d'une AOP....
Dommage ..

baptiste 17.06.2017 21:07

^fraçoise qu'elle mouche ta piquée oui jy boni est un clown je ne sais pas le quel des deux de la chataigneraie est le moins mauvais nous les connaissons tous

François Desbruge 17.06.2017 19:45

Belle citation... Pour ne pas être dérangé, badez la "une" et faites de beaux rêves. Ne perdez pas votre temps à suivre Testu : désabonnez-vous au plus tôt !

ROQUES 15.06.2017 20:14

" LA CRITIQUE EST AISÉE, MAIS L'ART EST DIFFICILE "
Trop facile,vraiment, d'être CONTRE TOUT ET TOUS !!!
Pas étonnant que vous ayez tenté de rejoindre le
Mentor

l'Idiot 15.06.2017 13:34

VD pour qu'il puisse bien vivre. FD en marche, mais sur ta gueule. J-Y B le clown pas drôle et PR les grandes dents ? mais c'est pour mieux te manger. Cornélien

Mestries 15.06.2017 05:40

Merci à toi l'AMI dirait Brassens!!

Amester 11.06.2017 07:32

Les insoumis et le pc aurait du faire liste commune ,leurs divisions ouvre un boulevard au représentant des L R

l'Idiot 08.06.2017 17:55

En Marche, dans le 15 c'est faire de la politique "nouvelle" en recyclant les vieux polichinelles les vieilles recettes les vieilles magouilles. Comme partout

Mestries 07.06.2017 15:46

Voilà d'utiles éclaircissements!!
Mais dommage que la gauche n'ait pas un seul candidat!!

rocher 21.04.2016 11:05

Est il coherent à l'heure européenne de soutenir le maintien de structures dans un pays qui comptent 36000 communes? Quid de l'efficacité économinque?

L'idiot 09.04.2016 01:48

Peut-être faudra t-il descendre dans la rue ! Enfin, sur la nationale 122, veux-je dire !

Commentaires

20.07 | 23:56

Du bon boulot de journaliste. J'applaudis des 2 mains ! Et j'en redemande.

26.03 | 18:58

Tellement vrai, bien vu. Merci

10.03 | 15:54

Heureusement il y a aussi une majorité de bonnes volontés même si notr...

09.03 | 12:23

Je découvre votre site, bravo j'arrive de la banlieue Parisienne, installé de...