Régionales en attendant Noël

Mise à jour du 23 décembre 2015

Pour vous remercier de votre fidélité, pas besoin de cliquer en haut à gauche : les articles de cette mise à jour sont regroupés sur cette page. 

Bonnes fêtes !

Un peu d'humanité en cadeau de fin d'année

Et pendant ce temps là…

Daesh, armé de canons made in occident. COP 21, conférence la plus polluante jamais organisée. État d’urgence que certains rêvent de prolonger, état d’un État qui a perdu le sens de la mesure. Régionales, autour de métropoles qui vont se prendre pour autant de capitales. Redécoupage de la carte des intercommunalités, pour broyer les communes … Nos gouvernants, à court d’idées pour rendre supportable le vécu de millions de gens en France, de milliards de pauvres dans le monde, ne manquent pas d’idées pour occuper le terrain médiatique avec l’évidente complicité de médias ravis d’avoir quelque chose à se mettre sous la dent pour nous bourrer le crâne ou nous laver le cerveau rendu disponible par un lessivage quotidien.

Loin du tintamarre politico-médiatique, des hommes et des femmes de bonne volonté, à titre individuel ou dans le cadre associatif, participent à des actions dont le seul but est d’apporter un peu d’humanité, de fraternité.

Deux  exemples de fraternité,

parmi des centaines d’autres.

« On est fait pour s’entendre ». La dernière réunion du collectif a été l’occasion, entre autre, de faire le bilan des « p’tits déjs » du théâtre de rue.

Pour les non-initiés, du jeudi au dimanche du festival d’Aurillac, de 5 heures à 7 heures du matin, les centaines de personnes présentes dans les rues de la ville sont invitées à  partager un petit déjeuner, totalement gratuit, offert par des « fanatiques » de la rencontre fraternelle. Pas la moindre communication. Café, thé, chocolat, lait, tartines de beurre, confiture, fromage à volonté… mais c’est mieux qu’un buffet : on est servi par des gens qui aiment discuter et ça discute ! Des habitués reviennent tous les ans, le bouche à oreille fait merveille. Arrivés le cerveau souvent embrumé par des vapeurs diverses, les festivaliers repartent le ventre plein, l’esprit libéré d’éventuelles tensions. Les employés de la ville et de la CABA prennent un café en passant et peuvent nettoyer la voirie ainsi libérée de ses attroupements.

Comment ça marche ? Mystère de l’action collective désintéressée. Pas d’organigramme. Chacun apporte ce qu’il peut. Un noyau dur assure l’intendance en s’appuyant sur un réseau d’associations, de professionnels et de commerçants donateurs. La ville fournit la logistique et paye uniquement le pain… le collectif tient à garder sa totale indépendance.

Effets secondaires.

Sur les festivaliers. À de rarissimes exceptions près, tous sont enchantés du système et souhaitent le voir perdurer tout en demandant comment ce miracle est possible. 

Sur les bénévoles. Beaucoup ne savent plus s’ils participent pour donner… ou pour recevoir. Témoignage des nouveaux particulièrement éloquent. En venant à la réunion ils pensaient connaitre les dessous de l’organisation, du financement, de la planification… Surprise en découvrant que les p’tits déjs c’est un peu comme un pique-nique sorti du panier : avec ce que chacun apporte en fonction de ses capacités, de ses disponibilités et de son expérience, le hasard fait bien les choses. De la confection des tartines, à partir de 4 heures 30, au rangement après 7 heures, tout fonctionne dans la bonne humeur et l’échange, sans la moindre agressivité. L’image du jeune festivalier fauteur de troubles en prend un coup même si, ne soyons pas naïfs ou béats, il peut arriver qu’un convive réclame de l’eau fraîche qui ne lui sera pas fournie : les p’tits déjs ne sont pas prévus pour faciliter la consommation d’apéritifs anisés ou autres boissons alcoolisées au lever du jour.

Sur les autorités. Il n’a pas fallu longtemps pour que les responsables du festival comprennent l’intérêt de cette opération. Une anecdote mérite d’être rapportée cette année. 5 heures 30. Petit chahut qui titille les CRS présents, nul ne sait pourquoi, à 50 mètres du lieu. Un responsable s’approche pour évaluer la situation. À la question lancé à la cantonade vers les bénévoles, « c’est qui le chef ? », il reçoit une invitation à venir prendre un café et repart transformé après quelques minutes de discussion fraîche puis chaleureuse. Les forces de l’ordre remontent dans leurs véhicules, tout se passe pour le mieux jusqu’à la fin du festival.

Une fois de plus il est dit que rien ne remplacera la fraternité.   

Dialogue entre citoyens de convictions différentes.

Quand une bonne vingtaine de citoyens catholiques, musulmans ou non croyants se réunissent pour parler du 13 novembre, il se passe quoi ? Une superbe soirée au tour de salle qui surprend. Certains ont découvert les attentats avec une journée ou plus de retard. Pour les autres, la fin victorieuse du match France/Allemagne a tourné au cauchemar. Fasciné par les infos, horreur en apprenant les nouvelles, besoin de quitter la télé qui attire cependant.

Certains ont prié pour les victimes, les familles et même les auteurs et leurs proches. Question maintes fois posées : comment une société a pu fabriquer cette barbarie ? Comment un jeune, apparemment socialement bien intégré, peut-il se radicaliser ? Racines du mal ? Jusqu’où remonter ? L’Afghanistan ? Le partage du monde à Yalta ? Toutes ces interrogations nourrissent le débat médiatique. Vécues en groupe, elles prennent une autre dimension, on n’est plus devant sa télé. Quand deux jeunes musulmans affirment, témoignages à l’appui, que l’état d’urgence c’est d’abord l’état d’insécurité pour tous ceux qui ont le « look islamiste » ou sont supposés musulmans, un malaise s’installe. Quand ils culpabilisent et se demandent comment le Coran a pu engendrer ces événements, les rassurer en rappelant que le problème n’est pas religieux, même si la religion est invoquée, une solidarité forte s’installe dans le cercle.

Que faire pour avancer ? Dénoncer encore et toujours mais aussi rayonner, affirmer la primauté du dialogue dans la reconnaissance des différences sans chercher un consensus mou qui gomme les convictions… mais aussi se persuader que donner n’a de sens que si on est prêt à recevoir, à écouter.

Pas de chansons pour finir la soirée mais un casse-croute arrosé de cidre, vin, coca, sirop… avec ou sans charcuterie et une franche convivialité. La réunion devait durer une heure trente. Trois après l’ouverture de la salle, il était temps de plier bagages.

Promesse faite de se retrouver rapidement en ouvrant le cercle. Goutte d’eau fraternelle dans un océan de confrontation et de haine ? Certainement… mais les gouttes d’eau font les petits ruisseaux qui font les grandes rivières…

C'est mal parti.

Pas encore installé et déjà le bazar. 

Le pèlerin du Puy n’a qu’un mot à la bouche : « clarté ». Joli mot que l’adjectif « obscure » précise à merveille quand il sort de la bouche de LW.

Préalable. À propos de technique militaire moyenâgeuse. Pour tenir un bouclier il faut au moins une main, pour utiliser un arc et les flèches qui vont avec, il en faut deux. Conclusion, un seul homme ne peut pas à la fois tirer des flèches avec son arc et se protéger avec son bouclier : totalement décomplexé, LW a la prétention de pouvoir le faire.

Contexte. Pour embobiner les électeurs, les ruraux en particulier, LW n’a pas hésité à utiliser tous les moyens, y compris les plus limites : le président de l’actuelle Chambre Régionale d’Agriculture de Rhône-Alpes vient de porter plainte pour utilisation abusive de fichiers d’adresses internet. Clairement, une multitude d’électeurs du secteur agricolo-rural-agricole ont reçu des nouvelles du candidat Wauquiez sans avoir donné leurs adresses. Seule explication, un décomplexé, armé de flèches à cibler les disques durs, se serait servi dans les ordinateurs de la Chambre d’Agriculture Régionale.

Mettez-vous à la place des responsables, ils n’ont pas apprécié. Tendance FNSEA, ils avaient avalisé un accord de bonne conduite avec la Chambre Régionale d’Agriculture d’Auvergne, elle aussi dirigée par des militants tendance FNSEA, plus que proches de LW. Avec le sentiment d’être cocus dans cette histoire, les Rhône-alpins ne sont certainement pas décidés à se laisser faire. Du coup ils ont voté l’installation de la Chambre Régionale d’Agriculture à Lyon.

Conséquence. Si LW, avec ses « amis » FRSEA auvergnats, au lieu de jouer les boucliers* comme si on était en guerre, ne met pas de l’eau dans son vin pour trinquer avec les viticulteurs Rhône-alpins, on risque de se retrouver dans une situation unique en France : séparation des deux grandes instances agricoles pour une région, Direction Régionale d’Agriculture à Clermont-Ferrand, Chambre Régionale d’Agriculture à Lyon.

Pendant la campagne LW s’est cru seul au monde, il serait temps qu’il atterrisse avant qu’une obscure clarté ne vienne perturber sa route vers un destin national (Sarko grillé, il se verrait bien prendre la place).

*Sarko, aux manettes avec le soutien de LW, nous avait déjà fait le coup du bouclier, c’était contre l’impôt. On avait vu le résultat : au moins 500 milliards de dette supplémentaire pour la France et l’échec du chevalier au bouclier en 2012. LW, le Lyonnais, va-t-il nous sortir le bouclier à tout bout de champ pour masquer ses propres errements ? 

Joyeux Noël

Cliquez pour agrandir. Même floue, l'image en dit long sur l'efficacité du service du ramassage des ordures façon CABA. Depuis quelques semaines des bouts de rues d'Aurillac rappellent ceux de Marseille par temps de grève des éboueurs. Rappel : les agents ne sont pas en cause, ils appliquent les consignes des politiques. Jacques Mézard va faire combien d'années d'études au Sénat pour comprendre l'art et la manière de traiter correctement ce dossier ?

Cadeau à l'attention de Jacques Mézard, étudiant en gestion des déchets. 

Les responsables du ramassage des ordures ménagères ne comprennent pas pourquoi le volume du tri a augmenté de 68 % depuis l’instauration des collectes différenciées. La réponse est toute simple même si elle pantois : sur ordre, les agents mélangeaient allègrement 68 % de ce que nous avions trié avec le non recyclable !

Soulagé d’avoir trouvé la solution au mystère qui alimentait la réflexion des têtes pensantes de la CABA, nul doute que Jacques Mézard, président sénateur, vice-président du groupe d’études de gestion des déchets au Sénat passera de bonnes fêtes de fin d’année. 

Mise à jour du 15 décembre

Les électeurs ont fait le tri. Mézard, grand organisateur du traitement des déchets pour la CABA, peut être fier de son coup : il a largement participé à la défaite de son camp dans le Cantal. Cliquez pour agrandir.

Bilan électoral du Roi René pour le Cantal : catastrophique.

Le pèlerin du Puy et le FN en profitent.

Content du mauvais score des écolos et du Front de Gauche au 1er tour, le Roi René s’est déclaré, hier sur France 3, prêt à donner des conseils pour la reconstruction du PS.

Seul conseil possible au PS : si vous souhaitez réellement retrouver les chemins de la victoire, n’écoutez plus René, laissez l’ex conseiller d’orientation vivre une retraite plus que dorée dans une paix royale. Dans le Cantal, avant son arrivée à la tête de la Région Auvergne, le 13 février 2006, la Gauche, conduite par Bonté, avait obtenu 35 232 voix et la Droite, conduite par VGE, 42 969.

Comparatif des résultats pour le Cantal.  

VOTANTS

UMP/LR

EXPRIMES

PS

FN

2010

69 585

33 647

65 933

32 286

Non représenté

2015

69 659

34 769

66 290

21 274

10 247

Pas besoin de se gratter la tête bien longtemps. En 5 ans, sur un nombre de suffrages exprimés pratiquement identique, le PS de Souchon/Bru/Queyranne a perdu plus de 11 000 voix qui sont allées, à 10 %, à l’UMPRépublicaine de Wauquiez/Marleix et, à 90 %, au Front National de Boudot/Geoffroy.

Laurent Wauquiez va prendre son bâton de pèlerin pour prêcher la bonne parole du repliement sur soi mais il aura un problème pour tenir ses promesses à propos de la sécurité qui ne dépend pas des régions.

Il parait qu’un nouveau souffle va s’installer en Auvergne Rhône-Alpes. Après l’enfumage de la campagne, un peu d’air frais ferait du bien mais les nuages s’amoncellent déjà. Cliquez sur « régionales bis », en haut à gauche de cette page, pour retrouver les fondements de la philosophie agricolo-anti environnementale de Laurent Wauquiez et sa capacité à raconter des balivernes totalement décomplexées. 

Affronter ou éviter le FN ?

Pourquoi la montée du FN ?

Les extrêmes se nourrissent toujours du traitement infligé au peuple par ceux qui se gavent tout en se disant responsables, raisonnables, de gouvernement, choisissez le terme qui vous convient. Tomber dans la morale et prendre les électeurs du FN pour des gamins qui ne savent pas ce qu’ils font est ridicule. Mépriser les gens de gauche, quand on est député socialiste, est également ridicule.

Alain Calmette, dans son commentaire des résultats, considère que les mauvais scores des écolos, de la gauche et de l’extrême gauche sont la preuve que les gens ne veulent pas de virage à gauche, qu’il faut persévérer dans la voie hollandaise avec Valls à la baguette. Aveuglément.

Les écolos perdent parce qu’ils ne sont plus crédibles : la couleuvre risque de devenir une espèce en voie de disparition tellement ils en avalent dans leur chasse aux plaçous. Le Front de Gauche est mort : comment être audible quand on dénonce le PS avant de se rallier au 2ème tour, quand on passe sa vie à cumuler ou à essayer de cumuler toujours plus, façon Chassaigne ? La Gauche fait de mauvais score parce que les partis de Gauche sont mauvais.

Stratégiquement, le FN a pris la place qu’il occupe aujourd’hui parce qu’il n’a jamais cherché à copiner avec d’autres partis politiques.

L’idéal de justice sensé animer la Gauche n’est pas mauvais : il fait toujours recette, le FN l’a intégré. Le FN joue sur la peur, mais il n’est pas le seul, la haine de l’immigré, mais il n’est plus le seul non plus, et il rajoute une couche autour de l’idée de justice sociale.

Le programme économique du FN, basé sur le repli sur soi, s’il venait à être appliqué, viderait les caisses. Il  déboucherait sur une catastrophe sociale à plus ou moins court terme, mais des millions de citoyens, au fond du trou dans les campagnes ou les quartiers difficiles, mal traités dans le monde des entreprises, des collectivités  ou des administrations, cherchent à moins mal vivre l’instant présent. Il faudrait peut-être se décider, dans les hautes sphères socialistes à prendre en compte cette urgence sociale et humaine, ne pas s’arrêter à l’urgence sécuritaire et toutes ses dérives.

Pendant le « Grand Débat » au théâtre d’Aurillac, Comte Sponville a clairement détaillé l’impérieuse nécessité de vivre au présent : Alain Calmette assistait à la soirée, aurait-il oublié cet éclairage ? 

BB

Courage ou fuite en avant ?

Tout le monde n’est pas convaincu de l’efficacité du Front Républicain pour contrer la montée du Front National. 

Dans un mail adressé avant la publication des résultats de dimanche, Pierre Amiral nous explique les raisons de son rejet de cette démarche. Cliquez sur « régionales » pour découvrir son analyse… fort intéressante, comme d’habitude.  

 Se passer du personnel pour le gérer: exemple de ce qui ne passe pas.

Statutairement, le personnel de la ville d'Aurillac n'est certainement pas le plus malheureux du département. Si les agents le reconnaisent et sont prêts à faire des efforts, ils ne comprennent pas pourquoi une réorganisation des services a été mise en place sans la moindre volonté de concertation. 

Un super chef venu de la préfecture en accord avec des chefs déjà dans la place a pondu un organigramme qui a laissé sans voix, dans un premier temps, ceux qui sont supposés le vivre au quotidien. Ce qui devait arriver arriva : la mise en évidence d'avantages accordés aux uns et de contraintes irrationnelles imposées à d'autres a créé stress et mal être allant jusqu'au "burn out", médicalement reconnu dans quelques cas. De promesses d'entretiens en rendez-vous impossibles à fixer, le maire, l'adjoint au personnel et le Directeur Général des Services ont réussi un tour de force : créer un front syndical commun entre la CGT et la CFDT ! Ceux qui s'intéressent un minimum à la vie syndicale savent qu'il s'agit là d'un véritable exploit.

Et dire que pour éviter ce conflit, il aurait suffi de pratiquer un minimum de démocratie participative, expression toujours en vogue dans les instances du Parti Socialiste.

Toute récupération de l'opération par la droite est difficillement envisageable : pendants des mois les pompiers professionnels gérés par  le Conseil général ont fait grève pour des motifs à peu près similaires.

Ci-dessous le tract distribué au marché d'Aurillac le mercredi 9 décembre dernier. 

Ne cliquez pas pour agrandir. Un moment favorable, FO a fini par ne pas s'associer : partie remise si le dialogue ne s'installe pas pour de bon ?

Mise à jour du 11 décembre 2015

Vivement lundi ! 

En cliquant sur « régionales(bis) », en haut à gauche de cette page vous trouverez quelques remarques d’entre deux tours à propos du vote des cantalous.

Avant de plonger dans le commentaire des résultats du 1er tour, il n’est peut-être pas superflu de s’interroger sur le sens de notre démocratie « déléguée ». Voter veut-il dire abdiquer, renoncer à son pouvoir de citoyen pour la durée d’un mandat ? Trop de citoyens, en se désintéressant  de la vie publique, confortent ces élus qui affirment  avoir raison sous prétexte qu’ils ont été élus.  Contrairement à ceux qui disent « ne votez pas », en vertu du fameux « tous pourris », notre conclusion, à tout débat de ce type,  reste encore et toujours : « ALLEZ VOTER »… et pour être précis « VOTEZ MAIS NE VOUS CONTENTEZ PAS DE VOTER », ne laissez pas passer le moindre manquement aux engagements pris. Notre société nous donne les moyens d’être libres, faut-il en avoir la volonté. Internet peut être le pire des outils, inutile de vous faire un dessin. Internet est aussi un excellent moyen d’assoir notre liberté individuelle. Exprimez-vous, diffusez autour de vous, sinon, à quoi bon avoir des contacts sur votre messagerie ?

Dans trois jours, nous tournerons la page du piètre spectacle offert par les candidats aux Régionales. Il sera temps de :

-tirer quelques enseignements du 2ème tour ;

-revenir à notre quotidien ;

-mettre en lumière des comportements et des actions qui redonnent confiance en l’homme.

Vivement lundi prochain 14 décembre.

En attendant, cliquez sur "régionales", en haut à gauche de cette page, pour découvrir une analyse comparative des superficies, des populations, des moyens et des compétences des régions européennes. 

Silence radio de nos deux compères sénateurs/présidents entre les deux tours. Le 27 octobre dernier, ils avaient oeuvré à l'enterrement de la charte européenne des langues régionales. Nous leur souhaitons quand même la bienvenue... dans la langue de chez nous. C'est aussi l'occasion de compléter les panneaux de bienvenue plantés aux entrées de la ville sur lesquels on a oublié de parler patois... Cliquez pour agrandir.

Message de François Vermande

Vous êtes 1653 électrices et électeurs du Cantal à nous avoir fait confiance : merci, sincèrement !
Nous étions animés par une ardente volonté de participer une nouvelle fois et objectivement à la revitalisation du Cantal. 
Oui, faire re-décoller le Cantal, grâce à nos atouts valorisés par vous, est incontournable par des actions où les élus  se retrouveraient enfin ensemble dans l’intérêt général : quarteron d’élus qui doivent faire respecter le Cantal à l’Assemblée de Lyon !
Avec Gerbert RAMBAUD, tête de liste régionale et moi-même, tête de liste du Cantal,  « DEBOUT LA FRANCE » présidé par Nicolas DUPONT-AIGNAN ne donne pas de consignes de vote. 
En effet  nous estimons que, jugeant ainsi les dégâts de l’UMPS,  vous êtes aptes à sanctionner les politiques politiciennes. Vous êtes aptes à contrer le système d’ « écuries politiques » qui  promettent de faire demain ce qui, pendant 30 ans, n’a pas été réalisé dans l’intérêt général des Cantaliens! Vous êtes aptes à favoriser l’émergence d’un renouveau électoral pour assurer l’exemplarité républicaine : respect, honnêteté, proximité, service à la population pour construire une société de travail, de justice, de sécurité.
Nous faisons confiance à votre sens des responsabilités, qui dépasse les intoxications politiciennes et médiatiques nationales. Vous êtes libres ; partagez avec « DEBOUT LA France », la « crise d’enthousiasme » salutaire pour que vive le Cantal, au cœur de la France !

Message du P G Cantal.

Suite aux résultats des élections régionales de notre département, 

Le Parti de Gauche du Cantal tient à préciser : 

- pour le second tour, le Parti de Gauche du Cantal fait confiance aux électeurs pour apprécier la situation dans laquelle  les politiques libérales des gouvernements successifs ont conduit à des votes de dérive et les appelle à se prononcer en conséquence.

Avertissement

Un représentant de l'extrême gauche l'a fait savoir sur "un autre Cantal " : je suis de mauvaise foi pour avoir signalé que l'extrême gauche est la tendance politique à avoir le plus perdu entre 2010 et 2015. 

En 2010, il y avait deux listes identifiées "extrême gauche". En additionnant leurs voix on obtient bien 2 328.

En 2015, il n'y avait qu'une liste "extrême gauche". Elle a obtenu 788 voix. 

La différence (2328 - 788) est bien de 1 540 voix, soit plus de 66 % de perte.

Pour les spécialistes, globaliser l'"extrême gauche" peut être considéré comme une faute. Aux yeux du citoyen moyen, je ne suis pas certain que beaucoup fassent la différence entre Nouveau Parti Anticapitaliste, Lutte Ouvrière, Parti des travailleurs, Ligue Communiste Révolutionnaire... et des groupuscules de quelques centaines de militants sur toute la France. 

B.B.

Mise à jour du 4 décembre 2015

Coup de chapeau au professionnalisme des colleurs décomplexés cantaliens de l'UMP Républicaine qui ont su exploiter le collage de la liste de Gauche pour faire croire que Laurent Wauquiez fait d'abord dans l'humain. Cliquez pour agrandir.

Régionales et COP 21 jumelées,

"en voilà une idée qu'elle est bonne" !

Coluche, l'expression entre guillemets est de lui, aurait eu 71 ans le 28 octobre dernier. Par les temps qui courent, il nous manque. Pour décarboner la planète, nos gouvernants ne trouvent rien de mieux qu'une gigantesque foire au bilan carbone jamais égalé dans la "pourritude" avec des millions de kilomètres cumulés par la voie des airs.  

Cela dit, notre beau pays en rajoute une couche, de gaz à effet de serre, en organisant les nouvelles grandes régions et les élections qui s'y rattachent. 

Quiconque a connu les joies des aller-retours Aurillac-Clermont-Ferrand pour une réunion de deux heures tout juste utile à justifier la paye de l'organisateur sait à quel point il est ridicule de « recentraliser » dans une capitale régionale ce que l'on a décentralisé depuis la capitale nationale. Si un ministre ou un chef de service ministériel hésite à convoquer ses subordonnés à Paris, un petit chefaillon régional, histoire de se donner l'importance qu'il n'a pas, peut multiplier des réunions pour démultiplier des consignes venues d'en haut alors qu'un simple courrier ferait l'affaire, les destinataires étant communément supposés aptes à la lecture.

Pour deux heures de réunion à Clermont il fallait 7 heures de mobilisation, trajet et café de bienvenue inclus. Stupide mais faisable dans la journée. Désormais pour la même réunion, à Lyon cette fois, il faudra 10 heures de mobilisation, rembourser 630 km au lieu de 350 et rajouter restauration et hébergement... bonjour les économies et le bilan carbone !

Régionales et décomplexitude

Un moment réticents, tous les ténors se sont jetés dans la course aux plaçous lyonnais. Nous avions décidé de ne pas évoquer le sort des "grandes listes" avant le 1er tour, mais trop, c'est trop.

Un certain Laurent Wauquiez s'est permis de déranger au beau milieu du repas familial, mercredi 2 décembre. Il faisait appeler une machine pour annoncer qu'il était candidat et, vue son amitié profonde pour le Cantal, seul en mesure de redonner du souffle à la Région (qui ne peut pas être essoufflée puisqu’elle n’existe encore pas). Adepte du monologue républicain, sûr de son bon droit, il raccrochait sans laisser le temps de lui répondre un seul mot. Incorrection absolue certainement imaginée dans une crise de décomplexitude.

Pas possible de décevoir le ponot tout penaud dès qu’il est pris en flagrant délit de dérapage sarko-marine et Dieu sait à quel point il est coutumier du fait. Il veut faire parler de lui, parlons-en. Pour éviter toute accusation de favoritisme, quelques mots également sur son adversaire socialiste en cliquant sur « régionales bis », en haut à gauche de cette page.

Nous ne parlerons pas du candidat FN qui dit souvent vrai quand il pose les problèmes et à peu près toujours faux quand il propose ses solutions. Les médias, qui nous serinent avec la montée de ce parti et se complaisent à ne parler que des régions où il pourrait l’emporter, en ont fait assez comme ça.  

nichias 05.01.2016 07:32

bonne année à TESTU! baisse des dotations de l'état mais toujours vœux en chatâigneraie avec cochonailles fnsea et galettes ump et 15 vice- présidents en région

L'Idiot 16.12.2015 13:46

les comptables ne savent qu'additionner, soustraire, multiplier et diviser. Les comptables sont des ânes. Ne leur parlez pas de social, ils ne savent pas !

NICHIAS 14.12.2015 08:45

Réchauffement climatique à lafeuillade,marché vente de bananes et kiwis de la ferme .

auré 10.12.2015 20:52

je trouve que le panneau d'affichage à coté de la poubelle, c'est symbolique ...

Danielle Arpaillanges 04.12.2015 23:30

bravo Testu de nous éclairer encore et encore

Commentaires

20.07 | 23:56

Du bon boulot de journaliste. J'applaudis des 2 mains ! Et j'en redemande.

26.03 | 18:58

Tellement vrai, bien vu. Merci

10.03 | 15:54

Heureusement il y a aussi une majorité de bonnes volontés même si notr...

09.03 | 12:23

Je découvre votre site, bravo j'arrive de la banlieue Parisienne, installé de...