Quand le vent soufflera

Le vent tourne, souffle... ou pas. Quelques uns se remplissent les poches.

Vent des Planèzes de Trizac

Compte rendu de la réunion publique d'information

sur les éoliennes, organisée par l'association  à Riom-es-Montagnes

vendredi 17 novembre 2017 à 20h.

 

La salle de la Halle, gracieusement prêtée par la commune de Riom-es-Montagnes, a réuni une bonne cinquantaine de personnes venues chercher des informations sur le parc éolien industriel que la société canadienne Boralex prévoit d'implanter sur les planèzes de Trizac.

Louis Mosser, agriculteur et président de l'association "Vent des Planèzes de Trizac", a ouvert la séance avec quelques mots de bienvenue, en particulier pour l'accueil bienveillant de M. François Boisset, Maire de Riom-es-Montagnes.

Anne Toty, biologiste membre de l'association, a présenté un diaporama pour expliquer, chiffres officiels à l'appui, pourquoi les éoliennes ne sont qu'un leurre écologique, qu'elles ne créeront aucun emploi dans la Communauté de communes ni dans le département, qu'elles risquent fort de mettre en faillite les fermes des propriétaires terriens qui ont signé une promesse de bail avec le promoteur, qu’en défigurant nos montagnes pour des décennies, elles compromettent le développement touristique local et dévalorisent les biens de tous les habitants de la région et enfin, qu'elles sont reconnues nuisibles pour la santé par l'Académie Nationale de Médecine.

Elle a noté en particulier que, grâce à ses nombreux barrages hydrauliques, le Cantal produit déjà 2,5 fois plus d'électricité renouvelable, sans émission de CO2, qu'il n'en consomme.

Louis Toty, médecin et secrétaire de l'association, a pris la parole quelques minutes pour faire notamment une brève revue de la presse nationale récente qui dénonce les différents scandales liés au développement des parcs éoliens. Il a aussi rappelé que l'Académie de Médecine demande qu'une distance minimale de 1500 m soit respectée entre les éoliennes et les habitations, alors qu'elle est en France à 500 m sous la pression du lobbying éolien industriel.

Une discussion constructive a ensuite été menée par le président avec la participation de personnes venues de plusieurs communes du Pays de Gentiane et même bien au-delà. Il est apparu évident que nous sommes tous concernés, car un projet éolien n'est jamais isolé et que plusieurs communes ont déjà été contactées par des promoteurs éoliens qui recherchent une rentabilité maximale (Valette, Le Monteil, St Étienne de Chomeil …). En conséquence, si le parc éolien se réalisait à Trizac, il est fort probable que l'on ne pourrait plus stopper d'autres projets sur les communes alentour et que le Pays de Gentiane se retrouverait cerné.

Le débat s'est prolongé jusqu'à 22h, pour se clôturer un peu plus tard autour de rafraichissements.

CONTACTS VENT de TRIZAC : Anne Toty. www.vent-de-trizac.fr . contact@vent-de-trizac.fr

%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%

Communiqué de presse Fédération Environnement Durable Paris le 11 novembre 2017


La Cour Administrative d’Appel de Marseille

a annulé  le “Schéma Régional Climat Air Energie” et le "Schéma Régional Eolien Languedoc-Roussillon"

Par arrêt en date du 10 novembre 2017, la cour administrative d’appel de Marseille  a annulé le “Schéma Régional Climat Air Energie” et le "Schéma Régional Eolien Languedoc-Roussillon" (SRE) qui avait été validés par le tribunal de Montpellier.

Cette annulation fait suite à quatorze   autres annulations de SRE, en Aquitaine, Ile de France, Basse-Normandie, Rhône Alpes, Bretagne, Limousin, Paca, Lorraine, Pays de Loire, Auvergne, Picardie, Bourgogne, Midi-Pyrénées partiellement, et le Nord-Pas-de-Calais.

Ces sanctions sont en grande majorité  prononcées pour défaut d’évaluation environnementale préalable en violation du droit européen. Ce défaut d’évaluation environnementale explique que la quasi-totalité du territoire français était par ces schémas déclarée éligible à l’éolien, en dépit du refus de communes et de la fragilité des territoires ruraux.  

Ces multiples annulations par la justice de notre pays, révèlent au grand jour la politique de déréglementation désastreuse en faveur de l’industrie éolienne,  menée à "marche forcée" par les gouvernements de la France et au mépris des avis des citoyens.

Les objectifs du nouveau ministère de l'environnement qui a désigné une "nouvelle commission" pour accélérer le programme éolien démontre l'obstination  des pouvoirs publics à ne pas vouloir  regarder la vérité  en face c'est à dire l'échec de cette industrie du vent.

Les industriels du vent espèrent à nouveau  pouvoir avec l'aide de l'Etat   s'exonérer des intérêts environnementaux légalement protégés : le cadre de vie et la santé des riverains, la sécurité, les paysages, les monuments historiques, la faune et la flore et plus généralement la biodiversité.

Pourtant cette industrie , sous perfusion publique depuis 2001, ne crée pratiquement pas  d'emplois, engendre un coût exorbitant pour les consommateurs d'électricité, au mépris du principe de concertation, et sans même tenir compte de nombreuses et pertinentes recommandations de certains services de l’État confrontés quotidiennement à la réalité du terrain.

%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%

Gardarem lou moral 

Chronique d’un effondrement annoncé (3).

C’est non sans lassitude que nous entendons les mêmes argumentations chez tous ceux qui ne font que manifester leur légitime inquiétude. A quoi cela sert-il quand le mépris des responsables politiques constitue la seule réponse ? On va tout droit vers le clash et l’instauration de ZAD aux quatre coins du territoire. C’est obligé.

Monsieur HULOT, devant l’impossibilité de promouvoir au seuil de 2025 une production d’électricité inférieure à 50 % du total, solution certes décidée mais pas ou très peu programmée par le précédent gouvernement, annonce courageusement (?) qu’il va s’atteler à régler le problème ; sérieusement, cette fois-ci – nous dit-il. Cet aveu d’impuissance a tout de même quelque chose de pathétique puisqu’il nous avoue au passage qu’en l’état actuel de nos connaissances, du fait du caractère intermittent de la production éolienne, tabler sur une production stable confine au rêve éveillé*. On sait en effet que sans vent de puissance exploitable, c’est les trois-quarts du temps qu’il faut se tenir en état de lâcher les forces de remplacement, essentiellement appuyées sur des centrales thermiques (gaz, pétrole ou charbon ) lesquelles, comme on sait, ainsi que le font avec performance nos amis allemands polluent à tour de bras. L’Allemagne, haut la main, n’est-elle pas devenue le 3ème producteur mondial de C02 après la Chine et les Etats-Unis du fait, justement, de ces brûleries intempestives, nécessairement tenues en veille, prêtes à boucher les trous de production. 

Monsieur HULOT vient donc d’avoir le courage de reconnaître cela. De la façon la plus claire, il vient même de nous avouer que plus d’éoliennes c’est toujours plus du fameux C02 tant honni. Mais où l’on ne comprend plus très bien ce à quoi il veut en venir, c’est qu’il confirme dans la foulée que nous devons, impérativement, nous consacrer à engendrer de plus en plus d’énergies renouvelables, au premier rang desquelles, évidence pour lui, il voit l’éolien. Totale incohérence au plan du raisonnement mais il est certainement indispensable de rassurer les tenants du dogme si dévastateur bobo-écolo, toujours prêts à promouvoir les solutions les plus spectaculaires pour peu que les béats se tiennent prêts à applaudir. 

De ses plongées au pied des icebergs isolés dans le grand nord, du temps que, star médiatique, la télévision nous le montrait dans l’émerveillement de la nature qu’il nous transmettait alors en des phrases hachées par les bulles, le Monsieur HULOT aurait-il laissé dans l’histoire quelques plumes qui l’empêchent aujourd’hui d’évaluer tous les enjeux, à commencer par les plus réels ? 

Quoi qu’il fasse, il ne changera rien à la réalité des choses, intangible. En revanche, déplorons cette nouvelle façon de faire qui ne peut être prise par les chafouins du système tout vent que comme un encouragement à poursuivre leurs néfastes actions. Cela s’aggrave encore lorsque il se plaint de ce que l’on pourrait peut-être taxer d’égoïsme chez les gens qui contestent les installations de parcs éoliens. On sait qu’à ceux-là, nul ne demande rien, pas même le moindre avis. Petit bonheur : Qu’il serait bon d’obliger tous les tartuffes de la pollution zéro à venir planter leurs pénates juste à la limite des 500 mètres légaux des aérogénérateurs ! 

Ici même, cela aidera notre génial et futé ami Michel T., maire de Parlan et Président de la Communauté de communes de la Châtaigneraie, à se sentir pousser des ailes, qui reviendra, matériel (d’importation, bien sûr) sous le bras, à la charge, à la première occasion. 

Au secours ! 

C’est pourquoi, un peu plus haut dans la hiérarchie, quand nous aurions grand besoin d’eux, nous nous inquiétons de ne pas entendre nos deux députés, Jean-Yves BONY et Vincent DESCOEUR, tous deux cependant membres à l’assemblée de la commission développement durable et aménagement du territoire, lieu tout indiqué pour discuter du problème. Qu’ils se réveillent ! Il est grand temps. Pourquoi ce mutisme? Les observateurs savent combien la prise de position de Vincent DESCOEUR contre l’invasion éolienne lors de la campagne des dernières législatives a pesé dans son élection.

Le 9 juin dernier, ne nous déclarait-il pas : « Ma position sur l'éolien dans le Cantal est connue. Je ne suis pas favorable à la multiplication des champs éoliens dans le Cantal -d'autant plus lorsqu'ils concernent le massif- en raison principalement de l'impact qu'ils ont sur les paysages, qu'ils contribuent à banaliser alors que ces paysages sont un de nos principaux atouts sur le plan de l'attractivité touristique et un élément fort de notre identité» 

Pendant ce temps, la France se couvre d’associations de défense et ce sont des jacqueries par centaines auxquelles le pouvoir, demain, aura à faire face. Les exploits des fossoyeurs de notre avenir n’en auront pas moins été rémunérés au prix fort ; le temps, d’une façon générale, aura été perdu, de trop nombreux paysages, sacrifiés et le calme de la nature, profondément éprouvé. Aux armes citoyens ! 

Et, surtout, gardarem lou moral ! 

M.J.C.

* Je viens de traverser la France. Partout, en bandes, les monstres d’acier. Combien tournent et produisent le jus électrique tant convoité ? Peu, très peu. La rentabilité, la vraie, doit se nicher dans les installations dévoreuses de subventions et pourvoyeuses de dessous de table et autres pots de vin.

%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%

 

L’écho des campagnes 

Communauté de communes de la Châtaigneraie :

une désorganisation qui dure.

 

Au lieu de se disperser dans une accumulation (programmée) d’inventions pseudo-environnementales, Michel TEYSSEDOU serait bien inspiré de s’attacher à faire fonctionner la Communauté de communes qu’il dirige d’une façon plus rigoureuse, tout simplement déjà en respectant les textes régissant le fonctionnement des collectivités locales.

Ainsi, on s’étonne dans les communes membres de ne pas connaître les dates et lieux de convocation des conseils communautaires, jamais affichés dans les mairies – pas plus que les comptes rendus, d’ailleurs – ce qui est pour le moins original. Dans ce contexte, comment voulez-vous que le bon peuple s’intéresse à la chose publique, comprenne qui fait quoi et pourquoi, quels sont les objectifs poursuivis par la Communauté, qu’est-ce qui est entrepris, avec quels moyens, etc … Le meilleur exemple étant cet engouement non concerté pour l’éolien qui divise la population, exonérée de toute information. 

Voeu : Que le Président de la Communauté de communes de la Châtaigneraie prenne enfin le temps de faire tourner sa boutique et s’attache à faire vivre et croître ensemble tous les petits pays constituant la nouvelle entité dont nous persistons à penser que la dernière réforme territoriale, en signant la disparition des bourgs centres, a engagé, au-delà du bouleversement administratif qui n’avait rien d’indispensable, l’extinction palpable d’une vie locale équilibrée. 

À suivre … 

brève, avis aux amateurs : 

Par GOOGLE, en vous rendant sur YOUTUBE, vous pouvez visionner le discours prononcé par Thierry DESJARDINS lors de la remise du 1er Grand Prix GERBERT le 9 septembre dernier. Tapez simplement : Thierry DESJARDINS ...

 

%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%

Lait de vache, on en parle encore...

Suite à la mise à jour du 30 octobre, des amis de Testu ont apporté de l'eau au moulin pour ceux qui n'auraient pas compris que tous les vaches ne se valent pas et la vache étant un herbivore, la meilleure façon de la nourrir c'est encore de lui faire manger de l'herbe.

La race bretonne "Froment du Léon", nourrie à l'herbe fournit un lait trés riche en matière grasse utilisé dans la fabrication d'un beurre jaune bouton d'or de qualité eceptionnelle. Lait valorisé à pratiquement 50 centimes le litre. 

La prestation de Michel Lacoste à Envoyé Spécial a été commenté par Argos, publication agricole nationale (voir par ailleurs). 

Au cas où vous auriez envie de savoir pourquoi l'Allemagne est loin d'être un modèle à suivre dans tous les domaines : en regardant "Planète Lait", diffusée sur Arte le 21 novembre à 20 heures 50, vous comprendrez pourquoi il faut absolument éviter de les suivre. 

%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%

 

Le Cantal fait parler de lui...

François Vermande, 13 rue de l’Oratoire, 15 600 MAURS-la-Jolie 

Conseiller général 1998-2015 ; Colonel en retraite de l’Armée de l’Air

Tél. : 06 32 33 79 50 ; francois.vermande@free.fr

De François VERMANDE à Émmanuel MACRON

Objet : deux « chantiers » majeurs pour un « chef de cordée » 

Référence : « Alarme, citoyens ! » que j’ai fait éditer chez PLON en 1993

Maurs-la-Jolie, le 6 novembre 2017

 

Vos actions volontaristes, vos convictions pour l’efficacité servent la France et les Français ; deux « chantiers » majeurs restent à entreprendre :

- un service militaire universel et obligatoire de 3 mois suivi de 3 mois de service civique pour tous les jeunes, filles et garçons, entre 18 et 21 ans, et cette forte décision mérite un référendum fin 2018-début 2019.

- un débat majeur sur la dissuasion nucléaire.

Un Service militaire universel et obligatoire

Les raisons pour reprendre le dossier « suspendu » par le Président Chirac :

- recréer la cohésion nationale pour faire face aux différents dangers et risques, internes et externes, comme les causes du terrorisme qui destabilisent la société française. Non, ce n’est pas une militarisation ou un embrigadement de notre jeunesse ! Ce service militaire universel est un facteur de démocratie, de brassage social, de connaissance du monde réel, donc, c’est un facteur de Paix.

- conforter les acquis culturels, éducatifs et citoyens de notre école.

- instiller un esprit de vigilance pour marginaliser la peur face aux risques.

- favoriser respect, dignité et fierté.

- donner un gage de responsabilité régalienne face à des « hauts gradés » qui ont voulu une armée de métier, de professionnels et ainsi ont créé une fracture sociétale.

- démontrer à chaque citoyen qu’il trouvera son intérêt personnel, voire professionnel (passerelle des métiers) pendant ces 6 mois de formation et que cette cohésion, juste, conforte la devise républicaine.

- assurer une mobilisation générale en cas de coups durs : catastrophes naturelles, risques climatiques, feux, inondation… en démontrant l’efficacité Armée/Nation.

recueillir « le renseignement » pour vous informer, aider vos décisions via le SGDSN.

- construire un socle fort d’exemplarité pour les pays européens et africains. La Suisse n’a-t-elle pas toujours eu cette conscription pour sa cohésion nationale ? 

Trop souvent les décisions ne prennent pas suffisamment en considération tous les aspects humains, culturels et sociaux dans l’intérêt général de la population et ne surlignent que l’aspect financier : la balance financière de ce « chantier » doit intégrer la relance de construction de casernes dans les départements ruraux pour une harmonie territoriale, la diminution des incivilités (évaluées à 3,5 milliards d’euro), participer à la baisse du nombre des chômeurs et permettre à toute la jeunesse de partager les valeurs du bénévolat au sein des institutions telles que sapeurs-pompiers, gendarmerie, police, hôpitaux, tribunaux, communes, associations … Ce brassage humain et social n’a pas de prix ! 

En résumé de « Si vis pacem, para bellum », passons à  « Si vis pacem, para mentem »… Soyons tous vigilants pour transcender la peur !

Un débat majeur sur la dissuasion nucléaire 

Ce débat est indispensable pour la France et pour le Monde : le concept stratégique de la dissuasion nucléaire du « faible au fort » est obsolète depuis la chute du Mur de Berlin, la fin de la « guerre froide », la généralisation des conflits, guerres locales, nouvelles tensions… de par le monde.

La France servira la Paix en lançant ce vaste débat « international », car son histoire, ses valeurs humanistes et démocratiques, ses capacités diplomatiques comme Membre Permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU lui permettent de faire valider les arguments que nous sommes nombreux à partager.

J’ai eu, personnellement, l’occasion d’échanger avec des personnalités concernées comme Michel Rocard. Le Ministre Paul Quilès milite aussi en ce sens… 

Posons-nous la question avant le drame : Si la Corée du Nord lance un missile nucléaire … comment les démocraties répondront-elles ? Les états démocratiques et leurs populations, via l’ONU, auront-ils le courage d’éradiquer le risque d’un « fou nucléaire » avant la catastrophe ?

l'Idiot 02.12.2017 01:56

Plus qu'une fracture, l'armée crée une facture.

Commentaires

20.07 | 23:56

Du bon boulot de journaliste. J'applaudis des 2 mains ! Et j'en redemande.

26.03 | 18:58

Tellement vrai, bien vu. Merci

10.03 | 15:54

Heureusement il y a aussi une majorité de bonnes volontés même si notr...

09.03 | 12:23

Je découvre votre site, bravo j'arrive de la banlieue Parisienne, installé de...