Sommaire
Petit tour dans les communes par Serge Menini
Prémices aux sénatoriales par Serge Menini
Lettre d'Amérique par Christine Sherman
A droite, Daniel Meissonier, Maire de Laveissière
A droite Géraud du Jonchay, conseiller municipal
Scandale ? Mais non, broutilles !
Bel endroit où il fait bon vivre, Laveissière, est une commune touristique, mais pas une station classée de tourisme, malgré ce qu’ont bien voulu croire les élus, pendant de longues années. Il faut noter qu’une partie de la station du Lioran sur les terres communales, brouille opportunément les cartes.
La différence ? Minime (si l’on veut). Notamment un droit à majoration, des indemnités des maires et adjoints. Tout ça appliqué au maximum du quota par les différents Conseils municipaux successifs. Jusqu’au premier Conseil de la nouvelle mandature, le 3 juillet 2020, quand Géraud du Jonchay, pose la question du fondement juridique de cette disposition.
Bronca dans les rangs, cris, chuchotements, renseignements pris auprès de l’autorité préfectorale et vite, vite, marche arrière, pour se mettre en conformité avec la loi. Lors du Conseil municipal du 31 juillet, la décision prise le 3 juillet de maintenir les indemnités à leur niveau de majoration habituel n’apparait plus.
Comment cette situation a-t-elle pu perdurer toutes les années précédentes, sans que le contrôle de légalité, en préfecture, ne dénonce cette situation. Peut-être parce que les services préfectoraux amputés de personnel, sont débordés et ne procèdent que par sondage… Par exemple on peut considérer que si les services ne relèvent pas (disons plus de 20 %) d’incohérences dans les dossiers qui leur sont transmis, ils n’épluchent pas l’ensemble.
Cerise sur le gâteau, la cour des comptes (peut-être a-t-elle ses raisons), a validé cette goinfrerie.
Moralité, à Laveissière comme ailleurs, la démocratie fonctionne, quand les élus font leur travail, sans se murer dans une tour d’ivoire égotique ou politique, par principe.
Grande lessive au rond point vicois
Ils avaient promis dans leur campagne, de "s’occuper des vicois". Parole tenue samedi 27 juillet au matin. Des élus (de la majorité bien sûr, pas ces feignasses de l 'opposition), se sont attelés à arracher l'herbe, pour «nettoyer» le rond-point de l’accès sud vicois. Après ce geste symbolique, très visible, les élus (de la majorité), vont-ils consacrer leurs prochains loisirs à la plantation de fleurs et les suivants à leur arrosage ?
Déjà les mauvaises langues prétendent que les acharnés travailleurs, auraient éradiqué sans les voir, des plantes ornementales en dormance…
Comme disait Freud : "Quoi que vous fassiez, vous ferez mal"...
Jamais contents ces gosses !
Candidats sénateurs 2020
Pour l’instant quatre candidats sont déclarés, avec par ordre d’apparition dans la presse :
Numéro 1 : Laurence je parle à la télé Taillade. Arrive du PRG dont elle fut secrétaire nationale. Cantalienne d’origine, née à Paris, elle revient au pays avec sa famille, en début d’année. Est-ce pour tenter sa chance aux sénatoriales ? Pas seulement ! C’est juré, elle vient juste pour aider le Cantal, dont on se demande comment ce département a fait pour exister jusqu’à aujourd’hui, sans ce messie au féminin.
Dans le combat des chefs, une femme venue de Mars pourra-t-elle amener intelligence, amour et douceur dans ce monde rural ?
Numéro 2 : Stéphane on t’connait Sautarel. Ex directeur général au département. S’est lancé dans le conseil (qui ne sont pas les payeurs) et l’accompagnement (mieux vaut être seul que mal). Se prétend sans étiquette (comme les gens de droite qui ont honte de leur appartenance ?) Inscrit aux municipales sur la liste de Jean-Antoine je m’allie avec n’importe qui Moins. Tente aujourd’hui sa chance au sénat avec le soutien de la droite dure (celle qui bande à part). Ecrivain amateur à ses heures perdues. Il faut lire son ouvrage « Le fil ou la toile », pour apprécier la psychologie de l’auteur… S’il se conduit en politique comme le héros de son roman en amour, Stéphane n’est pas Sade qui veut Sautarel, nous promet des moments pour le moins croquignolets.
Mais bon, en amour ou en politique, rien n’est sale, rien n’est tabou, entre adultes consentants …
Numéro 3 : Michel vous m’connaissez Teyssedou. Maire de Parlan. Lui aussi, sans étiquette. Soutenu par la droite (molle celle-là). Genre UDI, divers droite. Vit dans l’ombre de l’inénarrable Vincent 90 km/h pas plus Descoeur. Et serait même le poulain de Jacques j’peux pas m’en empêcher Mézard (qui n’est plus à une contradiction près). Pro éolien, mais faut voir d’où vient le vent. Adulé des producteurs industriels de lisier, grâce à l’usage artistique qu’il en fit comme peintre sur préfecture, au temps de sa jeunesse « insoumise » à la FNSEA.
Un rebelle au sénat, ou un bâton de maréchal pour une retraite dorée ?
Numéro 4 : René Judge Dredd Pagis. Seul candidat à afficher clairement ses couleurs politiques (gauche, nul n’est parfait). Remarquable exemple de ce que peut offrir la République à ses enfants. Fils de paysan, il entre à la gendarmerie au bas de l’échelle, travaille d’arrache-pied, devient officier supérieur, continue d’étudier, abandonne la gendarmerie pour terminer sa carrière comme magistrat. L’homme est lui aussi écrivain amateur. Il signe des ouvrages empreints d’humanisme sincère. Si le Cantal envoyait un incorruptible au sénat, ça aurait de la gueule non ? « Un juge au palais » pourrait-être le titre d’une belle page d’écriture.
Mais les « grands » électeurs, inféodés aux logiques d’arrangements entre soi, en auront-ils envie ?
Le cinquième homme ? On ne peut que le subodorer. Il n’annonce pas encore sa candidature dans la presse, mais œuvre et visite à tout va ceux qui pourrait voter pour lui. J’ai nommé l’inexpugnable Bernard j’arrête pas d’bosser Delcros. S’il fut le bâtisseur du mirador (pardon de la marguerite) à 400 000 € près de Neussargues, d’où (quand il est accessible), le visiteur a une vue dégagée sur le cimetière communal, il fut tout de même assez malin pour s’infiltrer au sénat lors des dernières partielles, en profitant de l’inéligibilité de Pierre c’est pas juste Jarlier et de la division voire de la déconfiture piteuse, honteuse et complice, de la pseudo gauche.
Lâchera-t-il demain la proie pour l’ombre ? On peut en douter.
A ce jour aucun autre candidat ne s’est fait connaître. Testu et l’Ane curieux restent à l’écoute et peuvent être joints à l’adresse journal-testu@laposte.net
Après le local, les grands espaces de l'ouest
Lettre d'Amèrique
Cher Testu,
Taratata, voici l’été, la saison des vacances coûte que coûte. Sauf que, sauf que, cette année, rien n’est simple, surtout chez l’oncle Sam. Ce qui m’amène aux « vacances » télétravaillées des Sherman, version 2020 :
A la conquête de l’Amérique démasquée
Tous les étés, la famille S traverse le continent américain de New York à Seattle pour se rendre dans ses pénates secondaires près de Vancouver. En gros 3 600 kilomètres de découverte des Etats-Unis dans toute leur diversité de paysages, de réalités socio-économiques et de mentalités : des moteurs économiques traditionnels du pays que sont le Nord-est et les Grands Lacs, au cœur de l’Amérique rurale, avec ses exploitations agro-alimentaires géantes, puis direction les plaines dépeuplées de l’Ouest et la chaîne des Rocheuses, et enfin le Pacifique des hautes technologies.
Note que cette carte un peu caricaturale est en cours de révision, avec l’émergence de villes phares, telles que Boulder au Colorado, où s’installent startups et jeunes diplômés à la recherche d’une vie plus équilibrée.
Sur le plan politique, les Etats « bleus » (à majorité démocrate) représentent les centres urbains et industriels, les Etats « rouges » (à majorité républicaine) les régions agricoles, le Sud et l’Ouest (hors Pacifique). En l’absence d’une approche nationale de la lutte contre le COVID, chaque Etat vit et subit la crise du coronavirus de façon très différente. Si les Etats du Nord-est ont agi décisivement et gagné en grande partie la bataille, ceux du centre ont pris beaucoup de retard. C’est donc avec appréhension, assaisonnée de curiosité, que nous avons pris la route cette année. La frontière Canadienne étant solidement fermée aux Américains, notre périple devra s’arrêter dans le Montana, mais l’itinéraire sera celui habituel : de New York au Wisconsin (nord de Chicago) le premier jour, Wisconsin-Dakota du Sud le deuxième, arrivée le troisième jour.
Dans la voiture pleine à craquer, provisions pour trois jours, masques papier et gel hydroalcoolique (fournis par l’employeur japonais d’un des enfants, inquiet de la pénurie américaine). Pas d’étape touristique : on ne s’arrêtera que pour prendre de l’essence et pique-niquer. La nuit, ce sera l’hôtel, les chaînes hôtelières garantissant la désinfection des chambres. On dormira quand même en sac de couchage et avec la fenêtre ouverte.
Jour 1 : New York – Wisconsin via Chicago
Même si la communication institutionnelle est au rendez-vous sur les portes des stations services, le port du masque devient vite l’exception. Chaque concessionnaire semble libre d’appliquer ou non les mesures anti-COVID. Le dernier écran « plexiglas » observé aux caisses est en fait un grand plastique type rideau de douche, dans l’Indiana.
L’arrivée sur Chicago est annoncée par de grands panneaux lumineux rappelant l’obligation de quatorzaine aux visiteurs venus de zones rouges. C’est cependant la disparition des embouteillages éternels à la traversée de la ville qui nous alarme le plus, un peu comme si la circulation sur le périphérique parisien s’était évaporée en milieu de journée. Quand les rues se vident comme ça, les zombies ne sont pas loin.
Nous avons décidé de coucher à Beloit (où fut inventé le compteur de vitesse) dans un hôtel de bon standing. La réceptionniste, qui discute sans masque avec ses copines, se hâte de le mettre à notre arrivée, le quitte lorsque nous nous dirigeons vers l’ascenseur.
Nous profitons de l’heure tardive pour pique-niquer seuls sur la terrasse de l’hôtel, le long de la rivière, face aux anciennes forges devenues pépinière d’entreprise. Quelques joggeurs. Atmosphère détendue. A une heure de Chicago, on se croirait revenu en 2019.
Le policier qui nous arrête le lendemain matin pour un tournant pris depuis la mauvaise file nous fait ses remontrances sans masque. Pas d’amende. Sauf que…
Jour 2 : Wisconsin –Dakota du Sud
La route vers l’Ouest s’ouvre enfin, parfaitement dégagée. Les camions, souvent nos seuls compagnons, sont moins nombreux que d’habitude, un signe que l’économie se trouve bien dans les toilettes.
Dans le Wisconsin, puis le Minnesota, nous traversons d’immenses champs de maïs ponctués de fermes de livre d’images : maisons blanches à véranda flanquées de grands arbres, dominées par une grange peinte en rouge et un silo géant. Il est temps de faire un pèlerinage à St Charles, one-horse town (une commune « à un seul cheval »), célèbre pour ses glaïeuls.
Nous ne manquons jamais de faire une escale café crème à Cabin Coffee, une véritable institution locale abritée dans une cabane en rondins, où, quelle que soit l’heure de notre passage, nous nous émerveillons toujours de trouver le même groupe de vieilles dames en train de papoter. Hélas, COVID oblige, le café est aujourd’hui désert et le service se fait dehors, au guichet. Le nombre de cas est en forte augmentation dans le Minnesota, donc nous sommes plutôt rassurés pour nos vieilles dames, mais tristes aussi de nous dire qu’elles doivent se sentir bien seules. Un rappel que la cohésion sociale des petites villes est, elle aussi, une victime de la pandémie.
Nous entrons dans le Dakota du Sud. La gouverneur trumpiste ne fait rien pour endiguer le COVID, refusant même de fermer les usines de viande responsables de plus de 800 cas de coronavirus. A Rapid City, près du Mont Rushmore, on regarde bizarrement ces touristes masqués… Pourtant, dans le sillage de Trump le 4 juillet et après le diagnostic COVID de la copine de Trump junior, plusieurs employés de la campagne de réélection ont été abandonnés en ville pour y passer leur quatorzaine.
Plus de 10% de la population travaille à la base aérienne d’Ellsworth, célèbre pour ses bombardiers B1. On dit que la journée typique d’un pilote pendant la guerre du Golfe était d’aller bombarder l’Iraq le matin, puis de rentrer à temps le soir pour manger une pizza avec les enfants. Je suis surprise d’apprendre que l’armée, normalement vigilante, n’impose ici le masque qu’aux malades et personnes fragiles. Elle recommande d’éviter de fréquenter certains établissements, c’est tout…
Si Rapid City a évité le pire jusqu’à présent (818 cas, en hausse), la catastrophe se produira immanquablement au mois d’août : c’est en effet à Sturgis, à une demi-heure de RC, qu’a lieu chaque année un grand rassemblement de motards fans de la marque Harley Davidson, avec 500 000 participants en moyenne. Ce festival est connu pour ses défilés, ses concerts de country music et de hard rock, ainsi que ses soirées bruyantes et bien arrosées dans les bars à striptease de la ville. Le festival représentant quelques 95 % des revenus de la ville, il a été maintenu pour 2020. Certes, les Canadiens, et les Mexicains ne viendront pas, ni les Français, mais on attend quand même 250 000 personnes… Cela va être l’explosion, et pas seulement dans le Dakota du Sud, car tous ces gens-là vont rapporter le virus à la maison. Interrogé par la station de radio NPR, un commerçant explique que les motards sont heureux de la liberté que leur offre Sturgis (i.e. pas de masque), et « d’échapper à la fange communiste ». Ceux qui vont se prendre cette bombe atomique covidienne sur la tête les remercient.
Jour 3 : Le Montana
L’Ouest américain de l’imaginaire collectif, de vastes plaines s’échappant jusqu’aux Rocheuses, où le ciel participe tant à la beauté des paysages que l’on a donné à l’Etat le surnom de « Big Sky Country ». C’est la patrie de Sitting Bull et de Gary Cooper, où a vécu Calamity Jane. Des ranchs immenses (appartenant souvent à des célébrités hollywoodiennes) y élèvent quelques 2,6 millions de vaches, dont des Charolaises et des Limousines. Le Montana abrite aussi de grands parcs nationaux, comme Yellowstone et ses geysers. Cet Etat de faible densité (2,8 habitants/km2), avec seulement 4 081 cas de COVID fin juillet, est bien placé pour attirer les touristes privés de destinations internationales. Le gouverneur, qui avait déclaré l’état d’urgence en mars et imposé une quatorzaine aux visiteurs, a levé ces contraintes et rouvert certains commerces, avec masque obligatoire et limitation du nombre de clients simultanés. Mais plusieurs comtés n’ont pu éviter la crise, notamment ceux qui dépendent de l’influx des visiteurs canadiens, comme autour du parc de Glacier National. A Yellowstone, le nombre des entrées en juin était d’un tiers inférieur à celles de l’an dernier.
Les douze tribus indiennes du Montana (7 % de la population) prennent les choses très au sérieux. Elles ne disposent ni des moyens financiers, ni des installations sanitaires qui permettraient de faire face à une vague de cas. La nation Cheyenne et les Sioux Oglala ont mis en place des mesures strictes de confinement et de couvre-feu, limites de déplacement, barrages sur les routes pour contrôler la circulation des personnes étrangères à la réserve. Les nations indiennes du Dakota du Sud ont adopté une politique similaire malgré l’opposition véhémente de la gouverneur.
Les Sherman séjourneront à Ennis, bourgade à la Lucky Luke (rue principale bordée de trottoirs en planches, un bar, un drugstore, sans doute un établissement de pompes funèbres…), sur la rivière Madison prisée par les amateurs de pêche à la mouche, grands habitués de la distanciation sociale.
Le coronavirus n’a pas épargné ce petit paradis. Le seul restaurant, le Grizzly Bar and Grill, est fermé depuis que l’un des serveurs est tombé malade. La station de ski de Big Sky toute proche vient d’enregistrer cent cas parmi les équipes de construction d’un nouveau complexe hôtelier. Alors, comme au plus fort de l’hiver dans les Rocheuses, on se calfeutre et on se fait livrer ses provisions.
Nous resterons trois semaines, mais, déjà, le retour se complique : les Etats de New York, du New Jersey et du Connecticut viennent d’inscrire le Montana à la liste des Etats sous mesure de quatorzaine (35 à ce jour).
Quant à partir en France dans la foulée, cela risque d’être impossible, car l’embarquement au départ des USA n’est autorisé qu’avec test COVID négatif de moins de 72 heures. Or, les laboratoires sont débordés et il faut compter souvent sept jours pour obtenir les résultats d’analyse.
Et pendant ce temps…
Près de 5 millions de cas de COVID-19 aux USA.
Comparaison de l’évolution du nombre de cas entre les Etats-Unis, le Canada, l’UE et le Japon. Le taux de mortalité COVID atteint ici 1 000 personnes par jour.
Entre deux parties de golf, Trump veut rouvrir les écoles et supprimer l’allocation de chômage exceptionnelle votée en avril. Et « repousser » les élections. Parce qu’il lui est difficile d’empêcher le vote par courrier (droit accordé par les Etats), il travaille activement au démantèlement de la poste : éviscération des directions, ralentissement orchestré du courrier, triplement de l’affranchissement des bulletins de vote par correspondance.
Il militarise aussi le gouvernement, déployant des troupes armées sans claire affiliation, qui tabassent et arrêtent illégalement les manifestants Black Lives Matter. Etc., etc.
Une bonne nouvelle quand même : Biden est nettement en tête dans les sondages.
Cher Testu, j’ai abusé de mon temps de parole… Pardonne-moi et félicite-toi de vivre dans ta douce Auvergne.
A la prochaine,
Christine
Verniole 15.10.2020 10:31
Les grands électeurs confirment l 'ancrage à droite (dure) du département du canta
l Michel devrait remercier l' ami (?) Decoeur pour ce coup de pied de l'âne m
JM 18.08.2020 16:58
chapeau bas ! la page est partagée sur FB
Commentaires
20.07 | 23:56
Du bon boulot de journaliste. J'applaudis des 2 mains ! Et j'en redemande.
26.03 | 18:58
Tellement vrai, bien vu. Merci
10.03 | 15:54
Heureusement il y a aussi une majorité de bonnes volontés même si notr...
09.03 | 12:23
Je découvre votre site, bravo j'arrive de la banlieue Parisienne, installé de...