Après la présidentielle,
retour dans le panier de crabes.
Deuxième tour de la présidentielle, ce qui devait arriver, arriva.
Marine Le Pen, habitée, a révélé son vrai visage pendant le débat : peu importe le programme ; l’important c’est de montrer l’autre du doigt. Puisque rien ne va, quelqu’un est responsable... et le responsable ne peut être que l’étranger, si possible islamiste et pourquoi pas terroriste.
Tous les électeurs FN, sincères dans leur colère d’avoir été bafoués par les gouvernants depuis 20 ans, ne méritaient pas d’être aussi mal représentés le 7 mai.
Emmanuel Macron, soutenu par toute une cohorte de vieux roublards de gauche et de droite (surtout pas ni de droite ni de gauche) n’a eu aucun mal à démasquer son adversaire et à l’emporter en faisant éclater les syndicats d’élus, socialistes, beaucoup, républicains, un peu mois. Là aussi les électeurs sincères ne méritaient pas d’être bafoués à ce point par Fillon d’un coté, Valls, Hollande et tout le gouvernement de l’autre.
Présidentielle passée, retour sur terre : un président de droite, de gauche ou d’ailleurs, ne peut rien faire s’il n’a pas la majorité à l’Assemblée.
Place aux législatives.
Là aussi ce qui devait arriver, arrive, Testu l’avait annoncé depuis longtemps : Mézard à la manœuvre, Danemans, avocat parisien, maire, PRG de Calvinet a dépouillé Calmette qui n’a plus de parti, plus d’étiquette : le macrono-valsisme, c’est fini ! Que feront tous les élus socialistes aurillacois : voteront-ils pour Fréchou, investi rose et vert, mais qui avait monté une liste contre eux aux municipales ? Pour garder une indemnité de vice-présidence à la CABA ou un poste d’adjoint à la mairie d’Aurillac, les communistes ont toujours suivi Mézard dans ses zigzags derrière les socialistes : quand finiront-ils dans le mur des réalités ?
A gauche les insoumis affichent clairement la couleur : seront-ils au 2ème tour ?
Au FN, une parfaite inconnue se présente : quel score peut-elle espérer alors que l’offre à droite est déjà très fournie avec Vermande, Descoeur et autres candidats au financement de leur « parti »?
A propos de la « droite » rira bien qui rira le dernier. Vincent Descoeur, jupéiste se présente contre Danemans soutenu par le PRG local, mais pas national, pour soutenir un gouvernement dirigé par un jupéiste !
Sur la deuxième circonscription, même situation, ou pire, à vous de juger.
A gauche, les insoumis n’ont pas cherché à nuire à la candidature de François Boisset, maire communiste de Riom es Montagnes , qui devrait faire un bon score d’autant plus que les « socialistes » non marcheurs ont à nouveau sollicité l’éternel candidat aux élections quand rien ne va, Marc Petitjean.
C’est à droite et au centre que l’on s’amuse.
Tous les locaux de chasse remis aux normes, Alain Marleix a eu peur de s’ennuyer et il a choisi de jouer au suppléant derrière Bony, parfait député godillot en son temps. Le voilà donc, en quelque sorte, suppléant du néant, parfaite transition vers une retraite qu’il faudra bien prendre un jour, le Cantal a besoin de renouvellement. Le match à suivre se jouera entre Jarlier, girouette un temps inéligible pour non respect de la loi en matière de frais de campagne, et Patricia Rochès, jeune mairesse de Coren, investie puis désinvestie par la République en marche.
Le feuilleton mérite un peu de clarification. Patricia Rochès, centriste, répond à l’appel de candidatures lancé par En Marche. Elle remplit tous les critères : renouvellement, jeunesse, probité, parité. Logiquement la commission indépendante d’investiture l’investit. Pierre Jarlier, dit Saint-Pierre de Saint-Flour, entend des voix : son frère ennemi Marleix ne se présente pas. Sitôt ouï sitôt compris : y a une place à prendre, Bony ne fait pas la maille. Conséquence, il faut se présenter… mais si Patricia Rochès porte le maillot Macron, elle sera difficile à battre. Bayrou n’est pas content de la première liste des marcheurs investis, son compère local Tatischeff non plus. Mézard ne verrait pas d’un mauvais œil le retour de Jarlier au Parlement. Les expert en embrouilles entrent dans la danse : Jarlier, marcheur mais non investi, n’aura plus de marcheuse investie contre lui. Patricia Rochès vient, une fois de plus, d’en prendre plein la tête de la part de ceux qui la courtisaient pour en faire une suppléante ! Elle est pas belle la vie des machos cantaliens ? Christiane Missègue supportrice en chef de Jarlier, elle en dit quoi ? Dans les sphères parisiennes on parle du nécessaire rassemblement…
Le FN, même s’il est représenté par un « étranger » venu de la Haute Loire, pourrait en profiter…
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Danemans apprend vite,
effets de manches dans le vide.
Dans le communiqué ci-dessous, daté du 20 mai, Danemans, avocat parisien PRG, devenu vice président chargé des affaires juridiques pour le PRG cantalien et maire de Calvinet en application du plan Mézard pour la conquête de la Chataigneraie accuse des forces mystérieuses d'avoir "des pratiques politiciennes d'un autre âge".
Souhaitant venir au secours de ce néophyte en politique mais pas en embrouille, ce matin, 22 mai, peu avant 7 heures, consultation du site officiel des marcheurs. Hélas pour Danemens, réconfort pour tous ceux qui ont compris les tentatives de déstabilisation de Patricia Rochès, la jeune mairesse de Coren n'est plus sur la liste des investi(e)s par en marche.
Où sont les priorités ?
Petit message à l’attention de ceux qui ne comprennent pas pourquoi les classes dites populaires ne croient plus aux formations politiques traditionnelles.
Le rejet de la politique est tout simplement à la hauteur du mépris affiché par ceux qui ont les moyens à l’égard de ceux qui n’ont rien. En illustration, image du terrain de « sport » « aménagé » à l’intention des enfants de la Montade, grand quartier Logisens d’Aurillac pour ceux qui ne connaitraient pas. Interrogés des enfants ont avoué que pour jouer sur ce terrain « il faut faire très attention »… on finit par comprendre pourquoi ils vont jouer ailleurs au risque de déranger le voisinage. Pendant ce temps, multiplication des pelouses et des terrains synthétiques, utilisés quelques heures par semaine, pour des sportifs reconnus et déjà super bien équipés.
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Petites visites chez nos anciens.
Pour parler en connaissance de cause, les amis de Testu ont décidé de faire un petit tour dans des maisons de retraite du bassin aurillacois.
A trois ou quatre, nous sommes allés partager un repas de midi dans les EHPAD, de la Louvière (association autonome), de Limagne (municipale) et de la Providence (association religieuse) à Aurillac et à Ytrac (association départementale des cités cantaliennes de l’Automne). Si nous n’avons pas la prétention d’effectuer un classement par rapport aux repas servis, nous souhaitons vous faire connaître notre réaction.
Partout nous avons été très bien reçus et les différents établissements ont joué le jeu : ce qui nous a été servi correspondait à ce que mangeaient les pensionnaires.
Ytrac et la Louvière sont en mesure de répondre à des demandes particulières parce qu’elles disposent de cuisines autonomes dans leur établissement. La Providence doit commander à l’avance par l’intermédiaire d’une société, mais elle dispose aussi d’une cuisinière qui peut parfaitement adapter son menu. Exemple avec des coquilles gratinées : il y a des pensionnaires qui n’aiment pas le fromage cuit, d’autres qui n’aiment pas le poisson, la cuisinière peut s’adapter et préparer des coquilles de saumon sans fromage ou des coquilles gratinées sans saumon. Si le repas était livré froid à réchauffer, impossibilité de prendre en compte ces demandes… alors que ce petit plaisir, manger ce que l’on apprécie, reste un des derniers plaisirs de la vie.
Limagne est soumise à une programmation plus stricte parce qu’elle doit commander ses repas une semaine à l’avance : elle ne peut recevoir de la SODEXO que ce qu’elle a commandé et, pour l’avoir partagé, disons que les plats servis ne sont pas d’une qualité gastronomique.
Si Ytrac et la Louvière ont semblé les mieux placées, disons qu’Ytrac aurait un petit plus au niveau de la présentation des assiettes… mais le vécu des plats partagés entre convives à la Providence a laissé une impression plus chaleureuse, rendu possible par le fait que les pensionnaires sont globalement autonome dans cet établissement non médicalisé alors que des personnes plus dépendantes sont dans l’incapacité de se servir toutes seules à table.
Il n’y a pas que le casse-croute dans la vie.
Si les repas ont une grande importance dans une maison de retraite, la vie des pensionnaires dépend aussi largement des conditions d’accueil et des animations proposées. Sur ce dernier point, la palme revient à la Louvière qui, avec deux animatrices à temps plein, parait la mieux armée pour sortir les pensionnaires de l’isolement qui les guette.
Côté « chambre », palme d’or à Limagne qui dispose de petits appartements pour la simple et bonne raison qu’elle est installée dans un ancien foyer d’accueil autrefois équipé pour recevoir des personnes seules ou des couples.
Pour l’insertion dans la vie de la cité, si Ytrac est la plus isolée, la Louvière et Limagne sont les mieux placées pour offrir aux pensionnaires la possibilité d’aller vers la ville, ses commerces et ses services.
A la Providence, seul établissement non médicalisé, sensation d’arriver dans une communauté religieuse même si, désormais, des laïques y sont pensionnaires.
Les locaux des quatre établissements visités sont bien tenus et adaptés même si une curiosité mérite d’être soulignée : comment un architecte, certainement diplômé, a-t-il trouvé judicieux de créer une salle de pansement… sans y installer un point d’eau ? Partout, responsables et personnel semblent particulièrement à l’écoute même s’il ressort que tous les métiers autour de l’accueil des personnes âgées sont difficiles. Pressions pour le personnel pour des raisons physiques (déplacer des personnes en perte d’autonomie n’est pas chose facile) et psychologiques (avec les années qui passent, les troubles du comportement ou/et les forts caractères peuvent parfois devenir difficilement supportables).
Gestion ; pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?
La Louvière et la Providence sont gérées par des associations autonomes, propriétaires des locaux. Ailleurs c’est plus complexe.
Ytrac : la commune a construit puis a confié aux cités cantaliennes le soin de gérer moyennant le versement d’un loyer.
Limagne : Logisens, propriétaire, loue les locaux à la ville d’Aurillac qui gère l’établissement dans le cadre du CCAS.
Personnel.
Partout nous avons ressenti que le personnel travaille à un rythme soutenu et parfois plus : le prix de journée est fixé par le département qui ne veut pas faire de folies (pour ne pas avoir à trop accorder en aides sociales) et les dotations en personnel dépendent de l‘Agence Régionale de Santé, soucieuse de viser au plus juste… sans toujours tenir compte des besoins réels. Trop souvent les halls d’accueil des maisons de retraite semblent envahis de personnes en fauteuils. On peut imaginer que des promenades seraient bénéfiques : avec quel personnel ?
Place dans la société.
Partout, l’admission se fait autour de 85 à 90 ans et la pension demandée, très basse par rapport à des établissements à but lucratif (autour de 1400 à 1600 €) n’est pas à la portée de toutes les bourses. Pour des raisons diverses les encadrants constatent que les familles ont tendance à se reposer entièrement sur les structures : situation justifiée par le sentiment de payer déjà cher ?
Peut-être parce que nous étions, tous les quatre, retraités, nous nous sommes sentis particulièrement concernés et nous avons regretté que l’accueil en établissement des personnes âgées ne soit pas mieux pris en charge dans la société. Une obligation de sensibilisation des élus ferait-elle avancer le dossier… en attendant la création d’un service public chargé du quatrième âge ou d’une nouvelle branche de la sécurité sociale, l’allocation perte d’autonomie ou l’aide sociale n’apportant que des réponses partielles ?
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Message à l'attention de Jacques Mézard
"Jacques,
tu voulais être sénateur maire, te voilà ministre, pas si mal médiatiquement… même si humainement cette nomination ne doit pas compenser la réalité : ton objectif premier ne sera pas atteint.
Si à titre personnel je te souhaite de vivre de grands moments dans tes nouvelles fonctions, politiquement, contrairement aux louanges qui tombent drues sur l’ex capitale du parapluie, permets moi de lister une série de craintes fondées sur un vécu, partagé quelques années, profondément antagoniste depuis des décennies.
Je n’ai jamais pratiqué le culte de la personnalité.
Ce qui m’intéresse dans l’action publique, c’est l’amélioration du sort des plus démunis, des exclus de ce que, toi et tes comparses, vous appelez la mondialisation qui n’est rien d’autre que la main mise des plus fortunés sur le reste de la population.
C’est aussi, même si je ne suis pas écolo compatible, l’impérieuse nécessité de prendre en compte le massacre de la planète.
Ta compétence à gérer l’agriculture française sera-t-elle à la hauteur de ta compétence à gérer les ordures ménagères de la CABA et de tout l’Ouest Cantal, nulle ?
Sur le premier point, tu vas nous raconter qu’il faut créer la richesse avant de la distribuer : la France est un des pays les plus riches du monde… un des pays où le taux de pauvreté a augmenté parce que la richesse existante est mal ou pas partagée, un des pays où les inégalités se sont le plus développées.
Sur le deuxième point, tout Aurillac, toute la CABA et tout l’Ouest Cantal ont pu constater à quel point tu as été incapable de trouver une solution. Ta plaisanterie à Ytrac « je mets les ordures ménagères à Branviel », sans en parler officiellement à quiconque, dans une réunion régulièrement convoquée, a couté, aux contribuables, des centaines de milliers d’euros en frais de justice et en études diverses… pour en arriver à une mise à la poubelle du dossier.
Politiquement, tu passes ta vie à dénigrer les socialistes non marcheurs : as-tu oublié que, sans eux, tu n’aurais jamais été élu nulle part ? Sans René Souchon, Alain Calmette, Pierre Mathonier et les militants socialistes, tu n’aurais jamais été élu à la mairie d’Aurillac, à la CABA ou au Conseil général… car ton (très mauvais) caractère t’a toujours interdit de constituer une liste aux municipales.
Tu as largement utilisé ton énorme capacité de travail et ton intelligence à te faire un palmarès hors du commun mais depuis ta prise de pouvoir sur la politique cantalienne, le déclin avance.
Les équipements que tu baptises « structurants » ont englouti des sommes énormes : le confort des amateurs électeurs s’en est trouvé amélioré mais où sont les retombées en terme d’emplois pérennes ? Si l’énergie dépensée à transformer le bassin d’Aurillac en parc de loisirs avait été concentrée sur la sauvegarde des centres de décisions dans l’administration, la sécu, la msa, les assurances, la banque, ou le secteur privé (exemple Flauraud), le bassin irait moins mal, nos enfants et petits enfants ne seraient pas tous obligés de partir pour trouver du boulot.
Ta dernière lubie, un centre commercial à la Sablière, si elle se concrétisait, ferait illusion le temps de la construction mais ensuite que deviendraient le centre-ville et le tissu commercial existant ? Quand tu viendras à Aurillac, prends le temps d’aller voir les salariés de « Monsieur Bricolage », ils t’expliqueront mieux que personne si l’avenir du bassin passe par un nouveau centre commercial loin du Square. Les villes moyennes françaises crèvent du développement anarchique des grandes surfaces en périphérie et avec tes amis tu tires à boulets rouges sur ceux qui ont, jusqu’à aujourd’hui, retardé l’installation de Carrefour, porteur de la disparition de centaines d’emplois à Géant, Leclerc, Simply, Intermarché, Leader Price, Netto et ailleurs dans le petit commerce.
Je n’aurai pas la cruauté de rentrer dans le détail des passe-droits accordés dans le traitement des eaux usées, de l’immobilisme au niveau des transports en commun.
Revenons à tes nouvelles fonctions.
Ministre de l’Agriculture et de l’alimentation : seras-tu plus crédible que René Souchon ministre délégué de l’agriculture et des forêts avant de devenir inspecteur général de l’Agriculture ? Localement, René Souchon a laissé une trace, une tache : l’usine de Saint-Mamet, qui, avec l’appui de la FDSEA, a détruit l’AOP Cantal. Le syndicat, majoritaire chez les exploitants agricoles qui votent, mais largement minoritaire chez les paysans du Cantal (2357 voix sur 7162 inscrits aux élections de la Chambre en 2013) veut transformer les fermes en exploitations agricoles et énergétiques. Les grandes structures doivent manger les petites : rien n’est plus dangereux pour notre département.
Président de la CABA, tes courtisans, en mal de plaçous rémunérés, n’osent pas t’adresser la parole publiquement sans commencer par « Monsieur le Président ». Dans l’avion et ailleurs, tu ne vois pas d’inconvénient à ne pas être traité comme tout le monde. Devenu ministre, quels seront tes nouveaux privilèges de VAP, Very Assisted Person ?
Il parait qu’Emmanuel Macron veut rassembler et renouveler : en quoi ta nomination et les embrouilles autour des investitures « En Marche » dans le Cantal répondent-elles à ces intentions affichées ? Ce qui se passe sur la 2ème circonscription, du coté des marcheurs, est parfaitement inadmissible. Au milieu de tous les spécialistes en retournement de vestes qui entourent Emmanuel Macron, tu seras certainement comme un poisson dans l’eau…
Tu t’es toujours dit de « gauche », te voilà aux ordres de la droite aux finances et de la FNSEA… la boucle est bouclée, le PRG va-t-il se décider à t’exclure de ses rangs ?
Bien évidemment, ce blog te reste ouvert si tu veux t’exprimer...
En toute sincérité citoyenne."
Bernard Bonhoure.
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Lettre ouverte à Madame le Maire de Paris
aux maires adjoints
aux conseillers municipaux
Honte à vous
"Je suis un citoyen indigné et triste.
Comment pouvez-vous justifier de promouvoir la candidature de Paris pour l'organisation des jeux olympiques avec un slogan stupide, en anglais commercial ?
Faut-il vous rappeler que la langue fondatrice des jeux olympiques moderne est le français ? L'anglais s'y est ajouté ultérieurement....
Je vous en prie, Madame le Maire, Mesdames et Messieurs les maires adjoints et conseillers municipaux, ressaisissez-vous.
Ne soyez pas les serviteurs zélés d'un marketing sans âme.
Claude Weisz
(cinéaste)
claudeweisz@hotmail.fr / 06 70 84 55 13
Réponse de la Mairie :
"Bonjour,
Pour faire suite à
votre courriel, nous tenons à vous rappeler que le Comité International Olympique a deux langues officielles, l'anglais et le français et il était donc logique pour nous d'avoir une signature bilingue, anglaise et française,
qui nous permet de nous adresser au monde entier.
Notre objectif de l'emporter nous contraint à convaincre à l'international, et nous devons porter notre message dans la langue utilisée par la très grande majorité
du mouvement sportif international.
Dans un second temps, une fois la victoire acquise, nous serons en mesure de promouvoir le français aux Jeux Olympiques plus qu'aucune ville hôte ne l'a jamais fait, et contribuer à
renforcer la place du français dans le monde.
Enfin, nous vous précisons que notre slogan existe aussi en français "Venez partager" et qu'il a aussi été diffusé sur la Tour Eiffel.
Cordialement,
LE CABINET DE LA MAIRE DE PARIS
Merci de ne pas répondre à ce mél."
Contre réponse de C.Weisz :
"Bonjour,
Votre réponse ne correspond pas à ma demande.
Par contre il est inquiétant de constater que certains employés de l'administration de la mairie de Paris ne comprennent pas les textes qu'ils sont censés lire et porter à la connaissance de Madame Hidalgo.
Il est regrettable que le temps des robots soit déjà celui de la mairie de Paris.
Depuis 6 mois la réponse que vous me faites est celle que vous opposez à toute demande de réflexion sur ce sujet.
Je vous prie de bien relire ma lettre et de comprendre que :
1) je ne vous demande pas de remplacer ce slogan ridicule par sa traduction française,
car même en français : « venez partager » cela ne veut rien dire, partager quoi?
Peut-être une portion de frites supplémentaire (French Potatoes) comme le proposait un ancien président de la République.
En vérité, à l'origine de ce slogan c'est du partage des bonbons dont il s'agissait !
2) nous vous demandons d'utiliser et de promouvoir le mot : «FRATERNITÉ»
Ce n'est pas un mot "bizness-pub.", c'est le troisième mot de la devise qui affirme les valeurs imprescriptibles de notre république. Dois-je vous la rappeler, « liberté, égalité, fraternité " incarne à la fois l'esprit de ce qu'a été la grande révolution française et son retentissement mondial ainsi que la valeur qui symbolise, je l'espère la Ville de Paris et l'esprit des jeux olympiques.
Je ne peux comprendre votre entêtement maladif à sanctifier ce slogan, à moins que vous l'ayez payé très cher aux bonbons "Quality Street" et à l'agence qui l'a concocté en vous engageant à l'utiliser envers et contre tout et contre tous.
J'ose espérer qu'il existe dans le cabinet de Madame le Maire de Paris quelques esprits qui ne soient pas complétement décérébrés.
Nous n'en resterons pas là.
Une campagne citoyenne sera lancée pour voir si les Français et les humanistes du monde entier accepteront votre volonté d'accréditer l'idée que les jeux olympiques sont une affaire commerciale et financière ayant perdu toute exemplarité de ce qu'était l'esprit olympique défini par Pierre de Coubertin.
Je vous en prie, ne vous déconsidérez pas davantage.
Paris mérite mieux. "
Claude Weisz
Amester 29.05.2017 11:52
Trop tendre Patricia face aux vieux requins de la politique une honte courage nous sommes avec toi
JACQUES 24.05.2017 12:29
Honte à Jarlier, Mézard et autres Macronistes cantaliens qui doivent renouveler le paysage politique et nous montrent le pire exemple de magouille politicarde..
L'Idiot 22.05.2017 12:34
En marche! Une nouvelle façon de faire de la politique? A Saint-Flour, non. Toujours la même cuisine nauséabonde trop cuite et faisandée. Pauvre Patricia Rochès
michel gazagnaire 19.07.2014 07:57
bravo pour le bon sens de vos critiques et leurs propositions constructives.OuinOUin dit moi président ne se préoccupe que de sa réélection.
CANTUEL 19.07.2014 07:39
Rhône Alpes ou Pyrénées: nous n'avons aucun point commun. par contre une fusion de l'Auvergne et du LIMOUSIN serait l'idéal
Gervais 13.07.2014 17:03
Je suis pour la création d' une région AUVERGNE comme certains l' exposent ds cette page avec des arguments que je partage .
Pégot 26.06.2014 10:29
Longue vie à Testu (et merci)
Arpaillanges Danielle 25.06.2014 23:20
Bravo François Vermande, je suis 100 % d'accord avec ces propositions ! Quand pourrons nous débattre en démocratie, sans nous mettre devant le fait accompli !
Commentaires
20.07 | 23:56
Du bon boulot de journaliste. J'applaudis des 2 mains ! Et j'en redemande.
26.03 | 18:58
Tellement vrai, bien vu. Merci
10.03 | 15:54
Heureusement il y a aussi une majorité de bonnes volontés même si notr...
09.03 | 12:23
Je découvre votre site, bravo j'arrive de la banlieue Parisienne, installé de...