Rencontre avec une entreprise vicoise
Testu : « François Courbebaisse, vous tenez l’hôtel restaurant « Le Family », à Vic. On parle de plus de 300 établissements de cette branche à vendre dans le département, que pensez-vous de cette situation ?
François Courbebaisse : « Votre chiffre me semble exagéré. Selon l’union des métiers et des industries de l’hôtellerie (UMIH), du Cantal, 120 établissements sont actuellement proposés à la vente. Mais bien sûr, au fond de lui, chaque hôtelier, restaurateur ou cafetier, rêve de voir débarquer un investisseur qui achèterait son commerce au triple de sa valeur. A ce prix bien entendu, 90% au moins sont vendeurs ! »
Testu : « Votre métier a-t-il changé ? »
FC : « Enormément. Et il change tous les jours. Les nouveaux outils informatiques et Internet révolutionnent les modes de consommation. Nous sommes sollicités par de nombreux opérateurs, qui s’interposent entre les clients et nous. Ces « organismes », prélèvent une commission, mais nous amènent des clients que sans eux nous n’aurions jamais eus. Si l’offre s’est mondialisée, la demande aussi. Avec sa tablette ou son Smartphone, le client d’aujourd’hui réserve en ligne, construit son séjour, dans le tiers temps entre sa vie privée et son travail et même pendant, quelle que soit l’heure du jour ou de la nuit, quel que soit le lieu où il se trouve. La présence que nous devons consacrer au Web nous prend de plus en plus de temps. Quant au cœur de notre profession, qui est de nourrir, et loger des voyageurs, il a aussi évolué. Face à la concurrence des habitats divers qui sont proposés (yourtes, maisons dans les arbres, chambres d’hôtes, locations entre particuliers), nous devons être à l’écoute des désirs particuliers de chacun, proposer le mouton à cinq pattes ou la poule aux œufs d’or, allant toujours plus loin, dans les services aux clients. Ceci bien entendu, sans oublier le cadre, comme par exemple, les heures des repas ou le départ des trains et des navettes.
Testu : « Les clients sont-ils plus difficiles à satisfaire ? »
FC : « Je ne dirai pas les choses ainsi. Les clients ont évolué avec leur temps. Le Family a été acheté par mes parents. Ils ont succédé à la famille Lambert, le 1 janvier 1958. J’ai repris l’affaire en 1987. En 1988, avec mon épouse, nous avons agrandi en ajoutant 27 chambres supplémentaires et une piscine couverte (le terrain de tennis existait déjà). En 1993, nous avons bâti une piscine extérieure et le village, qui comprend 16 « cottages ». Nos hôtes y vivent en autonomie ou profitent des services repas que propose le restaurant. Ils bénéficient des piscines, du terrain de tennis et de toutes les animations ou visites que propose l’hôtel. Alors oui, bien sûr la clientèle a changé par rapport à 1958. Leurs envies et les moyens de les satisfaire n’ont plus rien à voir. Mais je le maintiens, c’est à nous de nous adapter, d’être innovants, inventifs »
Testu : « Les clients ne sont-ils pas devenus trop exigeants, voire capricieux ? »
FC : « Les clients ennuyeux, pour ne pas employer un autre mot, sont ceux sur lesquels on aurait tendance, à se focaliser. Pourtant, ils ne représentent que 1 à 2% de notre clientèle. Il faut les écouter, les comprendre et souvent, leurs réclamations qui paraissaient énormes ou infondées, ne tiennent qu’à un petit malentendu, qui se résout dans 95% des cas par le dialogue. Le client capricieux, comme vous dite, a parfois beaucoup à nous apprendre ».
Testu : « Quels sont les contraintes et les avantages de votre métier ? »
FC : « Contraintes et avantages, se mêlent intimement. La contrainte pouvant même devenir un avantage. Par exemple, nous sommes immergés 24H/24 dans notre lieu de travail. Comme nous ne fermons pas, ou sur de très courtes périodes, nous ne pouvons ma femme et moi, partager des vacances, au sens où l’entendent nos clients… C’est une contrainte. L’avantage est qu’à l’écoute de nos clients, nous partageons leurs expériences. Ils nous racontent leurs voyages, nous parlent de leur vie professionnelle. C’est une richesse incroyable, ce brassage des genres. Notre métier est très sédentaire, rythmé par des tâches répétitives, c’est la contrainte. Pourtant, chaque matin, nous plongeons dans l’inconnu, dans l’urgence et la surprise. Même si cela peut-être déstabilisant, j’y trouve personnellement beaucoup d’épanouissement et je ne m’ennuie jamais plus d’une seconde. De toutes façons, il est bien de ne pas toujours être comme tout le monde, parce que le copier coller, ça devient fade et lassant. Notre travail ne nous a pas empêchés d’élever nos enfants, avec qui nous avons beaucoup partagé (peut-être du fait de notre présence permanente et de notre vie sur notre lieu de travail).
Il me semble que le plus gros inconvénient est l’isolement. Je ne sais pas si c’est lié au département, mais l’isolement semble régner dans toutes les catégories socio professionnelles, du paysan à l’ouvrier, en passant par l’artisan, le commerçant, le cadre ou le fonctionnaire. La division, l’isolement, l’encouragement au repli sur soi, semblent être la règle qui fait marcher le monde. Diviser pour régner est de plus en plus d’actualité, même si tout le monde s’en plaint ».
Testu : « Que pensez-vous des politiques en matière de tourisme » ?
FC : « Si l’on parle des hommes politiques et de leur action, je dis à dessein hommes, car la loi sur la parité, n’a pas encore eu les effets escomptés (et quand cela viendra, les femmes, seront-elles meilleures que leurs homologues masculins ?) En tout cas, dans les discours tenus, ils (ou elles), veulent tous développer le tourisme. Ils (ou elles), veulent tous attirer de nouvelles populations, de nouveaux habitants, de nouvelles activités économiques. Dans les discours certes ! Mais dans les faits, qu’en est-il ? Plus on monte dans la hiérarchie, plus on semble s’attacher à favoriser son petit fief et au sein même de cette baronnie, les lieux où se rassemblent le plus d’électeurs, en capacité de permettre de durer dans le temps et les mandats successifs (souvent de père en fils)… C’est pitoyable. Ces actions ne servent en aucun cas le territoire, le département, la région, la France, et au delà. La désaffection des électeurs n’arrange pas les choses. Pour recentrer, mon discours, on cherche actuellement me suis-je laissé dire, un logo identifiant le Carladès… Pourquoi pas ? Mais ne serait-il pas plus judicieux d’instiller dans l’esprit du public, que le Cantal dans son ensemble mérite le détour, quelle que soit la saison».
Testu : « D’aucuns se plaignent de l’image déplorable que donnerait la station météo et aimeraient la voir déménager »
FC : « La station météo ne dit rien d’autre qu’une réalité à un moment donné. Il ne faut pas être sorti d’une grande école pour comprendre qu’elle contribue à réduire la saison touristique aux périodes chaudes. Pourtant le Cantal se vit toute l’année et la température affichée le matin à Aurillac, ne rend compte que de la vérité d’un instant en un lieu donné. Il faut aussi analyser la température en termes d’amplitude. Quand il fait moins dix le matin, on rencontre souvent plus dix l’après midi, soit 20° d’amplitude. Cela signifie qu’il y a eu plein soleil. À Paris si on a moins un le matin, il y a souvent deux l’après-midi… Ces 3° d’amplitude veulent dire, temps maussade, froid constant et humide. Nos critiques devraient méditer là dessus. De toute façon, la station existe, elle relève des données et pour que ces données soient fiables et utiles, elles doivent être pérennes. Il faudra donc faire avec. Je ne manque jamais de dire à mes clients individuels ou en groupe, qu’il est très facile de se protéger du froid sec en se couvrant d’un pull ou d’une écharpe. Et aussi que la vue porte loin quand l’air est vif ». Notre patrimoine, c’est notre massif, nos paysages notre ensoleillement, la qualité de la vie ici et les habitants qui peuplent ce terrain. Je reste épaté par la mobilisation des bénévoles en direction de l’accueil et du tourisme. Partout des gens disent bonjour, sourient, discutent, partagent avec les visiteurs. Mes clients sont souvent étonnés par l’accueil qui leur est réservé. C’est une richesse qu’il faut préserver ».
Testu : « Qu’attendez-vous des hommes et des femmes politiques » ?
FC : « Qu’ils pensent plus aux citoyens qu’aux électeurs. Qu’ils soient plus près des gens. Qu’ils soient des relais, qu’ils nous informent des appels à projet, des subventions et des aides auxquels nous avons droit. Il parait que des fonds européens seraient retournés dans le tronc commun, faute d’avoir été utilisés ou demandés. Il parait aussi qu’actuellement (ce sont des élus de petites communes qui me l’affirment), tout un tas de projets communaux ici ou là sont bloqués depuis deux ans et que les fonds européens qui frappent à la porte, n’arrivent pas faute d’un co-financeur institutionnel. Le département ayant perdu la compétence sur plusieurs dossiers, d’où vient le problème ?
Propos recueillis par Serge Menini
Quizz pour esprits studieux
Sachant que près de 50% des «ordures ménagères» du département arrivent à Aurillac, pour être envoyées au centre de tri (très performant) de Montech (près de Montauban). Sachant qu’en plus, une voie ferrée passe à Montauban (voir carte des transports TER en région Occitanie).
Pourquoi ces ordures continuent-elles de voyager par la route ?
Autre problème : Pourquoi Jacques Mézard notre ministre de la cohésion territoriale, répond t-il à une question posée par l’entrepreneur Philippe Matière (qui l’interpelait sur les manquements à répétition de la compagnie « Hop » en charge de la ligne d’aviation Aurillac / Paris, « qu’il était temps que les élus réfléchissent au choix d’une autre compagnie » (Les indiscrétions, Journal La Montagne) ? N’était-ce pas un certain Mézard Jacques (alors président de la CABA) qui avait choisi cette compagnie ?
Le vieux monde relève la tête :
9 août au Puy Mary,
Le collectif rassemblant toutes les associations d’anti-éoliens du Cantal (CASC) avait ce jour-là organisé la manifestation commençant par une marche partant du col de Serres pour arriver au Pas de Peyrol, une éolienne de toile étant même symboliquement plaquée sur les flancs du volcan (voir photo). Malgré une météo apocalyptique, ce furent plus de 200 personnes qui se retrouvèrent à l’arrivée pour affirmer leur opposition aux projets multiples de dénaturation du département par l’implantation d’aérogénérateur industriels. Beau succès même relevé dans LA MONTAGNE du lendemain. Pendant ce temps, la colère gronde et ne cesse de s’amplifier, dans la Châtaigneraie notamment où ce sont plus de 180 projets qui sont d’ores et déjà inscrits sur le calendrier des promoteurs. Tôt ou tard, du fait des procédés utilisés et soutenus par certains élus, tout le monde s’accorde pour dire que ça pourrait, ici ou là, tourner au vinaigre. Nous apprenons par ailleurs que le Conseil départemental abordera le sujet le vendredi 21 septembre prochain, à 14 heures 30. Les uns et les autres pourront s’exprimer mais, à la différence de ce qui a eu lieu dans l’Allier, il n’y aura pas, à l’issue, de délibération suivie d’un vote. C’est bien dommage. Courage, fuyons ! …
À tout seigneur tout honneur …
Jacques MEZARD.
Celui que l’on moquait naguère, suspecté de rassembler ses affidés lors de spectaculaires congrès réunis dans une cabine téléphonique (vieille blague), fait cet été, en direct, une belle crise de croissance. Complaisamment photographié à la tête de ses troupes (voir L’UNION du 18 juillet, LA MONTAGNE du 19) lors de l’assemblée générale du (nouveau) Mouvement radical/social-libéral, il est loisible de s’interroger sur la signification de l’appellation qui, pour beaucoup, restera un mystère. Peut-être sur l’air : « En veux-tu, en voilà ! » Celui dont tous ceux qui suivent l’évolution de la vie politique aurillacoise depuis une bonne trentaine d’années ont en mémoire les circonvolutions, le mouvement de jambes et autres acrobaties de circonstance de celui-là même qui eut tant de génie pour s’inventer de toutes pièces un avenir à l’ombre du PS, ne peuvent que s’interroger sur le comportement d’icelui avec la République en marche. Surprenant ministre de l’incohérence des territoires, toujours inconnu des foules idolâtres (nombreuses enquêtes journalistiques qui en attestent), on le dit régulièrement « partant » du gouvernement, mais il est toujours là, bien là, même accompagné de son chien Lucrèce en son palais ministériel (voir PARIS MATCH du 9 août) – Pourquoi pas ? Véritablement un bien drôle de citoyen ce radical libre, tel que définit ce type de personnage une encyclopédie médicale de renom : « Un radical libre est une espèce chimique (atome ou molécule) qui possède un électron célibataire c’est-à-dire non apparié. Cette caractéristique le rend instable et lui procure une grande réactivité vis-à-vis des molécules environnantes. Un radical libre se stabilise au détriment de la molécule voisine qui devient à son tour un radical libre et ainsi de suite. Le phénomène se propage par des réactions en chaîne. » Comme aurait dit Pierre DESPROGES : « Inquiétant, non ? » Sans que cela soit explicitement précisé dans les articles sus-indiqués, nous observons qu’il doit être possible d’être en même temps nouveau radical et républicain en marche. Ah ! Bon. Cacophonie à venir ? … Sûrement.
C’est bon pour le moral
« Indiscrétions »,dans cette rubrique sans surprise que l’on retrouve chaque dimanche dans LA MONTAGNE avec un appétit véritablement déclinant, comment ne pas avoir relevé (édition du 3 juin) cet écho, titré « Glyphosate » où il est fait état des déclarations du Président de la Ligue départementale contre le cancer – médecin de son état (???) visant au dédouanement du produit miracle, qui serait non dangereux, non polluant, ... ? On sait, depuis des lustres, à quoi s’en tenir. Mais peu importe, allons-y ! A votre santé M’sieurs dames !
Soumission
Et comment, 2 jours plus tard, interpréter la prise de position des deux députés du Cantal – BONY et DESCOEUR – contre une interdiction du poison de MONSANTO-BAYER ? Les profonds intellectuels qui, envers et contre tout, continuent de dicter leur loi aux pôvres « politiques » ruraux – nous voulons parler ici, vous l’avez deviné, du lobby agricolo-financier F.N.S.E.A. - ne s’en font pas. Hardi petit ! Comme disait ma grand-mère. Misère ! Mais que n’ont-ils, l’un et l’autre, visionné le reportage en Argentine, le pays du soja transgénique heureux, round-upé à souhait, présenté fin août lors de l’émission « Dimanche 13H15 » sur France 2 où furent montrés quantités d’enfants souffrant de malformations toutes plus atroces et monstrueuses les unes que les autres toutes imputables (dixit les médecins locaux) à la bonne purée de MONSANTO ? Merci Docteur...
Et pendant ce temps-là,
ENEDIS poursuit l’installation des compteurs LINKY sans rien demander à quiconque, pas même aux intéressés, sans jamais sérieusement justifier la démarche dont le fond consiste à permettre de constater, quasiment en direct, la consommation électrique exacte de chacun, pour le plus grand bonheur des prétendus producteurs de renouvelables dont il convient de faire, encore et encore, le lit. Mais, taisez-vous, Pauvres Ploucs, vous ne savez pas, vous ne pouvez pas comprendre … Que l’on est bon avec vous : quand on pense que tout ça, c’est pour votre bien. Cependant, rappel : n’oubliez pas de payer, payer, toujours payer (taxe CSPE, entre autres visible sur votre facture EDF). Des opposants s’organisent ; vous pouvez les joindre : stoplinky15@free.fr.
Sauver nos barrages
Les meilleurs de nos correspondants nous envoient force documentation, coupures de presse, échos … Nous qui, dans le Cantal, sommes particulièrement bien pourvus en barrages hydro-électriques, notre attention a été attirée par diverses mises en garde concernant ce patrimoine formidable que sur injonction de la Commission européenne, le gouvernement s’apprête à brader, notamment sur le site CITIZACTION. Prenez la peine de lire ce qui suit car c’est avec notre argent qu’ils s’enrichissent, sans état d’âme ...
ALERTE : Bruxelles veut offrir nos barrages aux multinationales !
Selon le journal La Dépêche, Bruxelles aurait annoncé aux syndicats du secteur de l’énergie que la liste des 150 barrages à ouvrir à la concurrence n’était pas suffisante à la vue des 433 barrages que compte l’Hexagone…
Ils en veulent toujours plus !!!
Non contents de déposséder la France d’un tiers de ses barrages pour les servir sur un plateau d’argent à quelques entreprises privées bien placées…
… les hauts décisionnaires de la Commission européenne semblent déterminés à dépouiller la France de l’intégralité de ses biens publics…
Il faut d’urgence que tous les Français se mobilisent pour pousser les autorités nationales à tenir tête à cette directive insupportable afin d’empêcher la mainmise de Bruxelles sur nos centrales hydrauliques… Alors que leur construction a été financée à grands frais par nos impôts, et qu’ils commencent maintenant à rapporter de l’argent, l’Etat est en train de vendre 150 barrages français, tout ça pour se plier à une demande de la Commission européenne que tous les autres pays ont refusée !
Ne laissons pas privatiser nos centrales hydrauliques construites avec l’argent public de générations entières de contribuables, et qui, à l’image des autoroutes, vont maintenant aller enrichir de grosses sociétés françaises ou étrangères, qui n’ont pas donné un centime pour les financer, et qui vont devenir propriétaires de la 2e ressource de production d’électricité du pays!
C’est sans hésitation que nous vous recommandons de vous rendre sur le site de CITIZACTION pour y lire la suite de cette déclaration.
Ça eut payé ! … mais ça ne paye plus.
Enfin, ça va payer de moins en moins.
Il faut tout de même et, parfois, se laisser rassurer… Car au moins, c’est bon pour le moral :
Sous la plume de Ludovic GRANGEON, sur le site ECONOMIE-MATIN, ce 26 août, nous avons lu avec intérêt : « S'il faut donner un conseil aux investisseurs particuliers et institutionnels, c'est de s'éloigner au plus vite des secteurs éoliens et solaires dont la chute est désormais programmée. La bulle va probablement éclater sous peu. Depuis dix ans, la convergence d'intérêts financiers et politiques a propagé une croyance selon laquelle les énergies renouvelables, alternatives au nucléaire, étaient l'éolien et le solaire, jouant ainsi avec l'espoir d'une grande partie de la population. Pour favoriser le développement de cette filière, des avantages exorbitants ont été imposés : tarifs de deux à cinq fois le prix du marché, obligation d'achat par le bais d'une taxe interdisant le jeu de la concurrence, pourtant religion de Bruxelles. Malgré tout cela, le flop est total. Au lieu d'investir en recherche de procédés performants pour le consommateur, les surprimes ont été empochées par de petits noyaux de spéculateurs financiers, avec des matériels semblables depuis dix ans. Le "syndicat des énergies renouvelables", qui est aussi un lobby, ne comprend aucune section du secteur recherche et développement de procédés performants, qui a du s'organiser ailleurs. Ce marché de dupes touche à sa fin avec l'arrivée des vraies énergies renouvelables qui explose avec bonheur cette année. »
Vous lirez utilement la suite sur le site d’ECONOMIE MATIN.
Une pensée pour nos buis,
victimes de la pyrale
Dans nos jardins de campagne, même les plus modestes, de beaux massifs de buis témoignent de la présence immuable de la vieille civilisation rurale qui caractérise encore et souvent nos contrées, nous ramène vers les temps médiévaux où brillait l’art topiaire du buis parfaitement mené. Tout ça est, hélas ! bien menacé aujourd’hui. Dans les parcs de nombre de nos châteaux ( Versailles, Vaux le Vicomte … mais aussi, à nos portes, tout au long de la vallée du Lot, entre Entraygues et Estaing, par exemple) est apparu le ravageur infâme qui ronge, brûle et assèche jusqu’à la lie les plus beaux spécimens : la pyrale, venue de Chine il y a quelques années au milieu de containers destinés aux jardineries. Les pouvoirs publics n’ont pas l’air de trop s’offusquer de la chose : on sait bien que ce qui compte, qui est primordial, c’est la « libre » circulation des marchandises, à n’importe quel prix.
Alors, au particulier de s’arranger avec le problème : Les traitements chimiques sont possibles mais souvent redoutables pour la gente ailée qui nous est proche (mésanges, chardonnerets …) ; les traitements dits bio étant, eux, souvent d’un usage compliqué et chronophage, reste le système D dont nous a fait part un artiste potager qui, pour se défaire de l’insecte malfaisant, attaque avec succès nids, toiles, cocons et chenilles au jet d’eau sous pression (karcher). Amateurs, à vos tuyaux !
*Par J C M : Jean Claude Muet.
Marcher pour une belle œuvre
L’association « Terre de demain » s’occupe d’une maison d’enfants à caractère social : "La petite maison" à Brezons. Cette structure à caractère familial accueille 13 enfants de 6 à 12 ans, confiés par les services de l’aide sociale à l’enfance du département. Depuis de nombreuses années, « Terre de demain » organise une rando annuelle : « Les balcons de Brezons » au profit des enfants de la petite maison. Elle aura lieu le 23 septembre, avec deux circuits de 10 et 20 kms. Les participants des deux circuits se retrouveront pour casser la croûte au lieu dit l’Estival à 1000 mètres en compagnie du Quatuor « Les violons du Mamou ». Départ salle des fêtes de Brezons.
Inscriptions sur place à 9 heures : 5 euros adultes gratuit pour les enfants. Contact 04 71 73 44 86 ou 06 82 35 09 32
Aurillac, bd d’Aurinques, bd Lintilhac.
Trottoirs impraticables10 jours avant le festival… dégagés 15 jours après le festival. Interdire la circulation des piétons dans des secteurs dangereux, une nouvelle façon de promouvoir la mobilité douce ?
Aurillac Tulle.
La tuile pour Descoeur. Avec la nouvelle limitation de vitesse, le fabuleux plan pour nous faire gagner un temps fou de Saint-Paul à Montvert tombe à l’eau. Sur la route Vinci, outrageusement financée par les contribuables cantaliens, à 80 l’automobiliste a vraiment la sensation de faire du sur place.
L’interrogation pour les festivaliers. Après plus de 1200 km parcourus sur la route des vacances sans l’ombre du moindre képi, au retour, à partir de Tulle contrôles routiers répétitifs routiers : la gendarmerie cherche à faire du chiffre en croquant tout véhicule, en provenance d'Aurillac, un tant soit peu « original ». Les festivaliers seraient-ils victimes d’un délit de « carrosserie » en ruralité… comme d’autres sont victimes d’un délit de faciès dans les banlieues ?
L’ironie pour Philippe, 1er ministre marcheur : en Corrèze, pas de panneau indicateur de vitesse à 80 km/h mais un message : « le nouveau monde vous demande de ralentir » !
Aurillac Saint Simon.
Économies de pot de peinture. La sécurité routière est une priorité nationale mais à Saint Simon, commune manœuvrée par un maire « nouveau monde », la priorité est aux économies (de bouts de chandelles ?). Plus aucun tracé au sol, même les passages, dits cloutés, aux abords des écoles, ne sont plus entretenus.
La Région Auvergne Rhône Alpes
dans ses œuvres.
Wauquiez, figure nationale, effraie, y compris dans son propre parti. Histoire de s’offrir une couverture, président de Région, Wauquiez, cheveux vieillis artificiellement, joue le bon père de famille soucieux de ses « enfants » : les entreprises, les communes, les lycéens, les chasseurs… et pour cela un seul mot d’ordre : communiquer autour de tout ce qui est récupérable.
Un sportif réalise un exploit, une page de « fierté » dans la Montagne. Une commune se laisse embobinée, un panneau « La Région aide ses communes ». Un lycéen obtient la mention « très bien » au baccalauréat, bourse de 500 € avec invitation à venir récupérer le chèque lors d’une cérémonie à l’hôtel de Région à Lyon. Déplacement, restauration, hébergement : si la famille cantalienne accompagne le lauréat, elle dépensera au moins 500 €, mais elle sera sur la photo officielle et fera de la pub à Wauquiez.
Tout serait merveilleux si sur le terrain l’affichage était vérifiable, ce qui est loin d’être le cas avec les millions d’euros gaspillés pour laisser croire que le risque zéro, à l’entrée des lycées, existe avec Wauquiez et ses portillons électroniques.
Lycée Technique à Aurillac, travaux d’installation du contrôle des entrées et sorties commencés tardivement, comme si la date de rentrée n’était pas connue. Actuellement les lycéens se voient invités à suivre les cours dans un chantier interdit au public.
C’est beau et con à la fois, la com à la Wauquiez, parole de J.Brel !
Météo fromagère.
Trop beau temps cet été.
Le manque d’eau depuis juillet pose problème, en autre, pour les producteurs de Salers. Deux réactions possibles :
-stopper la production pour manque de fourrage vert, alimentation d’excellence exigée au cahier des charges.
-envisager de demander une dérogation pour fabriquer un « salers sécheresse » avec moins d’herbe... et moins de goût.
Si individuellement de nombreux producteurs ont choisi la 1ère solution, les syndicats dits majoritaires ont pensé à la 2ème, on ne les refera pas !
Orage, alerte rouge sur Saint Mamet.
La mise aux normes du système de traitement des effluents à l’usine de Saint Mamet poserait un très gros problème financier que la SODIAL, groupe dit coopératif, propriétaire de la structure, devrait rapidement gérer... sans pouvoir compter sur les bénéfices espérés avec le lait infantile à destination des bébés chinois.
Marché mondial du lait.
Dans le cadre de l’intégration à la mondialisation, la SODIAL/FNSEA a signé de gigantesques marchés avec les chinois qui ont rapidement trouvé des raisons de ne pas honorer les contrats, plongeant des centaines producteurs laitiers du grand ouest dans l’incertitude.Titres et sous titres de la page 3 de Ouest France le vendredi 24 aout.
Lait : Synutra, géant chinois qui inquiète l’Ouest.
Pour satisfaire le boom du lait infantile en Chine, les usines ont fleuri dans l’Ouest. Mais chez SODIAL et les Maitres Laitiers du Cotentin, le rêve vire au cauchemar.
À Méautis, usine à l’arrêt, contrat suspendu.
Une holding passée de la Bourse aux îles Vierges.
Causes de cette inquiétude : des millions d’impayés, des pratiques financières plus que douteuses, des difficultés à couvrir les emprunts contractés pour la construction des usines…
b.b.
Soirée débat autour du film "Un village dans le vent".
Le cinéma Le Cristal,
en partenariat avec la Confédération paysanne et la Halte Paysanne, diffusera le film "Un village dans le vent", lors d'une séance unique jeudi 20 septembre, à Aurillac, à 20h30.
« Film – portrait » du village de Burdignes, dans la Loire, il dépeint une commune rurale très vivante et pleine d’initiatives liées à l’alimentation, l’énergie, l’habitat
et la vie culturelle. De jeunes agriculteurs s'y installent. Un documentaire joyeusement optimiste qui peut donner espoir dans des campagnes qui souvent se meurent.
La
Halte Paysanne, magasin de producteurs récemment ouvert à Maurs, offrira l'apéritif dès 19h45.
2 courts métrages sur des fermes illustrant l'agriculture paysanne en Châtaigneraie cantalienne précéderont le film. Enfin, un échange avec le public clôturera la soirée.
Pierre Bernard 08.10.2018 16:41
Un bon film intéressant à voir.
Ne lâchez rien continuez Testu
L'Idiot 13.09.2018 08:33
Youpie, Testu reste dans la place, ne baisse pas les bras et nous offre un florilège de brèves. Vous avez failli nous manquer. Manquerait plus que ça !
Commentaires
20.07 | 23:56
Du bon boulot de journaliste. J'applaudis des 2 mains ! Et j'en redemande.
26.03 | 18:58
Tellement vrai, bien vu. Merci
10.03 | 15:54
Heureusement il y a aussi une majorité de bonnes volontés même si notr...
09.03 | 12:23
Je découvre votre site, bravo j'arrive de la banlieue Parisienne, installé de...