Pressions entre amis.
Ci-dessous le message envoyé à un secrétaire Fédéral du Parti Socialiste. En réalité les majoritaires du PS ont souhaité mettre la pression sur les députés sortants, tentés par Macron, en passant par les secrétaires fédéraux. Imaginez dans le Cantal.
Philippe Dubourg doit tout à Alain Calmette puisqu'il est son attaché parlementaire.
Avec l'embrouille actuelle, secrétaire fédéral du PS cantalien, Philippe Dubourg s'est retrouvé chargé d'expliquer à son chef que soutenir Macron ça ne se fait pas quand on est socialiste. Nous le savons passionné de ski, souhaitons lui un excellent niveau en slalom pour lui éviter toute déchirure dans ce grand écart incontrôlable.
Souhaiter, malgré tout,
une bonne année pour le Cantal.
Descoeur et Marleix, orphelins de Jupé, ont un compte à régler avec le ROC* de Delcros, ex soutien de Jarlier. Mézard soutiendra Macron contre le vainqueur de la primaire de gauche qui aura le soutien de Calmette... par ailleurs Macronophile. Marleix avait aidé Mézard à rester sénateur : en guise de remerciements, Mézard aidera Descoeur à reprendre son fauteuil à la Chambre des députés.
Cet invraissemblable cafouilli percute la vie des communautés de communes. Montain, président de Cère et Rance en Chataigneraie vient d'en faire les frais. Qu'ils aient été favorables ou pas à la réforme territoriale, ceux qui "gèrent" l'action publique dans le département se frottent les mains : la loi leur permet de traficoter sans avoir à demander l'avis des électeurs.
Bien évidemment, dans les bulletins officiels de propagande, aucun de ces messieurs n'abordera ces embrouilles. Tous nous parlent et nous parleront de développement alors que le déclin démographique devrait les inciter à se remettre en question. Beaucoup regretteront les baisses de dotations de l'Etat... en s'apprêtant à les aggraver si leur champion arrive au pouvoir.
Le réchauffement climatique condamne à terme les stations de sports d'hiver en moyenne montagne. Dans toutes les villes moyennes les grands centres commerciaux périphériques ont vidé le centre-ville. Il se dit que le salut de l'agriculture de moyenne montagne passera par l'élévation du niveau de la qualité des produits, orientation incompatible avec toute industrialisation. Sur ces trois sujets majeurs pour l'avenir, le Cantal semble tout faire à l'envers.
Tout n'est pas perdu pour autant. Le monde associatif est très vivant. Portée par des humanitaires, la fraternité et la solidarité ne sont pas des mots vides de sens. Sans bruit, avec pratiquement une année d'avance sur le reste de la France, Aurillac a accueilli et continue d'accueillir une petite trentaine de migrants.
Les élections du printemps prochain vont mobiliser. Espérons que des clarifications naitront du débat : c'est possible si, sans faire la guerre, chacun se mobilise et ne vit pas les six prochains mois en simple spectateur.
*ROC. Rassemblement et Ouverture pour le Cantal. Groupe de conseillers généraux élus sous l'étiquette "majorité départementale" pour la plupart mais pris en main par Bernard Delcros soucieux de mettre Vincent Descoeur sur la touche...
B.B.
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Voeux adressés par des amis de Testu.
"Voici la nouvelle année : la 2017
Année de choix pour les poètes !
Des vœux,
tant et tant on en souhaite :
De Paix, de Santé, de moments de fête,
De rencontres amicales, familiales où l’on
mette
Tout son cœur, sans chercher la p’tite bête !
De voyages à Londres, Athènes ou Tamanrasset ;
De lectures qui vous comblent le cœur et permettent
De s’élever, de planer loin de notre planète ;
D’œuvres d’art apportant jouissance discrète ;
De spectacles audacieux pour un public en quête
D’épanouissement – non d’un miroir aux alouettes !
De concerts : au piano, à l’alto, la trompette
Ou de danses au rythme de l’épinette ;
De courses en sac ou de défis sur la tablette ;
De bons repas arrosés, non pas de piquette
Mais de bière ou de vin qui vous laisse just…’ pompettes !
Pleins d’Espérance, en chœur, souhaitons-nous à tue-tête :
« Heureuse année 2017 ! »
F.V.
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" 2017
Oyez, vivants !
Le millésime dix-sept
N'aboutit à rien !
Vendée globe :
Les aquatiques destriers
Fendent lames, prennent voiles
Et ne touchent ni eau, ni terre.
Hors système !
Elysée globe :
Fillon le torride négociera-t-il la courbe
Ou se crashera-t-il en bout de droite ?
L'anti-euro, la roublarde Le Pen sincèrera-t-elle
Dans la serrure du plafond de verre ?
Mélenchon le ronchon saura-t-il vallser Avec Manuel, le catalan helvétique ?
Macron l'hérétique hystérique
Amènera-t-il Hamon à son rythme de marche ?
Monte-bourg s'abaissera-t-il jusques aux hameaux ?
Tous proches du peuple !
Hors élite !
En mille-neuf- cent-dix-sept,
Les pioupious mutins furent les premiers aux poteaux
Et ne gagnèrent pas
La guerre, dispensés d'armistice …
Hors jeu !
Meilleurs vœux
De bonheur, de réussite, de santé !
A consommer avec modération : dix-sept=disette ?
Ne vous grisez-pas de mes injonctions !
J.P.I.
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Le conseil du mois
Voeux de passage
Le droit de savoir, c’est bien mais, beaucoup mieux encore, concevez et cultivez le plus impérieux des devoirs humains, celui qui consiste à faire l’effort de comprendre.
Alors, dans quatre mois, avant d’aller voter, un simple souhait : Amis qui, par les chemins détournés, pour vous faire une idée un peu plus élargie de ce qui se passe réellement autour de nous, accédez aux nouvelles du Pays via l’inégalable TESTU, remuez-vous, prenez-vous par la main et allez au-delà : faites sans tarder la lecture de trois livres essentiels :
-du sociologue Jean-Pierre LE GOFF : « Malaise dans la démocratie » ( STOCK éditeur)
-de l’historien Marcel GAUCHET : « Comprendre le malheur français » (STOCK éditeur)
-du géographe Christophe GUILLUY : « Le crépuscule de la France d’en haut (FLAMMARION éditeur).
Vous ne serez pas déçus. Les choses les plus simples et les plus vraies y sont exposées et développées, pour l’édification de tous. Enfin ...
J.C.M.
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Gaston Mourgues, le retour.
2008/2014, Gaston Mourgues présidait la communauté de communes du pays Gentiane. Démantèlement du Scénoparc, fermeture du village vacances de Saint Amandin où il est toujours maire, tiraillements incessants au conseil communautaire… Depuis 2014, on n’avait pratiquement plus entendu parler de lui si ce n’est à propos du départ mouvementé des gérants de l’Amandine, restaurant communal de Saint-Amandin comme son nom l’indique. Gaston Mourgues débarrassé de gérants, efficaces mais peu enclins à supporter les caprices de leur tutelle, ne pouvait en rester là. Idée : restaurer le restaurant pour relancer l’activité restauration moyenne gamme sur le Pays Gentiane. Pas idiot puisque le secteur, qui se veut touristique, est très peu équipé dans ce domaine. Projet au-dessus des moyens d’une commune de 230 habitants, dossier transmis à la communauté de communes par convention de mise à disposition.
13 avril 2016 : à l’unanimité le conseil communautaire confie la maitrise d’œuvre de la restructuration au cabinet Trinh§Laudat pour la somme de 15 750 €, montant des travaux estimés à 150 000 €.
20 décembre 2016 : le père Noël communautaire présente l’avant projet adopté en bureau. A supposer qu’aucun dépassement ne vienne alourdir la facture, le cabinet d’architectes ne percevra pas 15 750 € mais 42 000 € : il sera rémunéré sur la base de 10,5 %, comme prévu, mais le montant de travaux est passé de 150 000 €, en avril, à 400 000 € en décembre ! La belle unanimité du printemps vole en éclat. Le conseil communautaire (25 votants pour 31 conseillers) adopte le projet par 10 voix pour, 9 abstentions et 6 voix contre. En clair, plus de 400 000 € seront dépensés sur un projet adopté par moins d’un tiers des conseillers communautaires…
La perspective de repasser le bébé à la future grande communauté au 1er janvier 2017 a peut-être joué un rôle mais si le gaspillage d’argent public augmente en proportion de la taille des collectivités on voit mal où se situeront les économies promises.
Gaston Mourgues a bien roulé son monde dans la farine, pas évident que le Pays Gentiane sorte grandi de ce dernier épisode… avant son élargissement à Sumène Artense.
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Pourquoi certains parlent de "MAFIA"
à propos de la FNSEA ?
Ci-dessous un message transmis par FR3. Impossible de ne pas conseiller cette émission même si certains sujets (MSA, photovoltaïque entre autres) n'ont pas été retenus par les responsables, l'info vient de nous parvenir. Constater qu'une chaîne publique met un coup de pied dans la fourmilière Beulin et compagnie est un agréable encouragement à dénoncer ce qui passe chez nous avec la FDSEA et les JA.
" Pièces à conviction
FNSEA : enquête sur un empire agricole
Regardez ce mercredi 18 janvier sur FRANCE 3 à 23:30 le programme "Pièces à conviction" produit en France en 2017. D'une durée de 50 min ce programme est adapté à tous publics.
La FNSEA est le premier syndicat des agriculteurs. Elle a recueilli 53% des voix aux dernières élections professionnelles. Son très médiatique président, Xavier Beulin, est le seul visage connu de cette organisation qui tient les rênes de l'agriculture française. Les représentants de cette fédération, qui oriente les politiques agricoles, joue un rôle décisif dans l'attribution des terres et monopolise les financements, occupent des postes clefs dans toute la France. Mais un vent de contestation souffle dans les rangs de la FNSEA. Des voix s'élèvent contre ce syndicat tout puissant et contre son président, qui est aussi à la tête de l'un des géants mondiaux de l'agro-industrie."
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Petit pense-bête à l'attention de
Madame Isabelle Sima, Préfet du Cantal
C’est bien connu : les grandes mesures qui décident de l’impact d’un(e) politique sur la gestion des affaires publiques se prennent dans les trois mois suivant l’installation de l’heureux(se) « élu(e) ».
Isabelle Sima est cantalienne depuis le 7 novembre : il lui reste un mois et demi pour s’imposer dans le paysage politique local. La tâche sera d’autant plus rude que la première déclaration laisse craindre le pire. La nouvelle représentante de l’Etat semble se fier à l’illusion, elle a affirmé : « Vu de l’extérieur, le département a une image très positive…».
Premier point, l’agriculture. Madame Isabelle Sima arrive tout droit de l’Elysée. Espérons qu’elle saura ne pas reproduire, ici, ce qu’elle n’a pas pu ne pas voir à propos de la cogestion Le Foll/Beulin, là-bas. La FDSEA et les JA ont pour habitude de dicter leur loi, un peu de changement ne ferait pas de mal.
Deuxième sujet d’étude : la poignée des décideurs politicards cantalous.
Imaginons un bus aux couleurs du SACARA* rempli de décideurs cantaliens en partance pour une station de sports d’hiver au naturel. L’image serait belle… de l’extérieur. A l’intérieur, brouhaha autour d’embrouilles voulues, traitées, détricotées par l’indétrônable faiseur de petits princes. Madame le préfet n’est peut-être pas au courant. Dans le Cantal, quel que soit le plaçou à gagner, point de salut sans la bénédiction impériale de Jacques Mézard et la caution ruralicide** de la FDSEA. Cette situation est le fruit d’un long travail de sape mené de main de maitre par celui qui voulait devenir, comme son père, sénateur maire d’Aurillac.
A tout seigneur, tout honneur, fait d’arme qui résume la capacité de nuisance de celui qui tire les ficelles dans le département. Remontons à 2008.
Pour gagner son ticket d’entrée au Palais du Luxembourg, Jacques Mézard doit dézinguer Bernard Filhol, maire d’Ytrac, candidat potentiel et favori de la droite aux sénatoriales. En réunion restreinte avec lui-même, Jacques Mézard décide d’aller déposer les ordures ménagères de la moitié du département dans la forêt d’Ytrac. Révolte locale. Filhol est battu aux municipales, il ne peut plus se présenter aux sénatoriales. Champ libre à Mézard qui, en cumulant les titres de Sénateur, Empereur (de théâtre de rue) Président de la CABA, va se croire tout permis… avec la permission des élus éblouis par tant d’habileté manœuvrière, obsédés par un jeu qui fait fureur dans les cours de récréation : « Jacques a dit ». Le problème c’est que lorsque Jacques dit des âneries, les élus le suivent. La manœuvre « décharge d’ordures ménagères à Ytrac » a couté des centaines de milliers d’euros en études et frais de justice parfaitement inutiles. La ronde des camions pour exporter les ordures continue…
2016. Devenu président d’un groupe fourre-tout au Sénat, élu depuis toujours grâce aux socialistes, Jacques Mézard, PRG, s’engage, aujourd’hui, aux cotés de Macron contre la présidente du PRG et l’ensemble des candidats socialistes.
Deuxième sénateur : Bernard Delcros qui se décarcasse sur hauts plateaux cantaliens (lui parle de « Hautes Terres ») pour organiser une seigneurie à sa guise (voir article sur l’intercommunalité en cliquant sur "janvier 2017 bis" en haut à gauche de cette page). La Delcrosie est un territoire à part en France, doté d’une image virtuelle audacieuse qui n’a qu’un défaut, celui d’être une coquille vide où chaque pseudo évènement n’est là que pour faire oublier le précédent.
Exemple : le centre de télé travail est déjà dépassé. Une « Cocotte de coworking » lui succède. Tintamarre médiatique pour masquer un nouvel enfumage. Des locaux, souvent surdimensionnés, restent vides. Pour donner un semblant d’utilité à cet ensemble, Bernard Delcros, moyennant un loyer dérisoire, a transformé un bureau en permanence parlementaire. Jamais personne n’avait annoncé que la maison des services de Murat, financée par les contribuables, avait vocation à devenir un nid de coucou parlementaire : sur ce sujet, le sénateur des Hautes Terres reste étrangement silencieux et pour détourner l’attention il fait adresser son courrier papier à la « boite postale 14 » à Murat.
Député aussi longtemps qu’il le voudra : Alain Marleix. Magicien en charcutage électoral pour la droite devenue républicaine, il passe un mauvais moment. Son champion, un certain Alain Juppé, étant reparti cultiver l’identité heureuse sur les quais de la Garonne. Localement, il n’a aucun souci à se faire. Assurance tous risques : le réseau chasseurs/FDSEA/professions libérales, tissé depuis des décennies.
Député plus pour longtemps : Alain Calmette, en voie de recomposition du microcosme politique. Il a tout misé sur sa proximité avec Hollande le temps de se faire élire (toujours l’image vue de l’extérieur) et depuis il ne sait plus comment dire qu’il le soutient en soutenant ceux qui ne le soutiennent plus. Hier Macron, aujourd’hui Valls, demain ?
Député il n’y a pas si longtemps avec l’ambition de le redevenir dans pas longtemps : Vincent Descoeur. Plus cumulard et plus pleurnichard, tu meurs. Là aussi, une méthode : l’enfumage médiatique. La seule chose qui compte désormais dans le Cantal c’est de faire parler du Cantal. Caricature avec le Lioran où l’on investit des millions pour fabriquer de la neige artificielle qui fond à la première pluie naturelle. La terre entière sait que le réchauffement climatique fait et fera des ravages. Les cantalous du conseil départemental sont au-dessus de ces rumeurs, ils sont à peu près les seuls à croire en l’avenir des stations de sports d’hiver en moyenne montagne.
Pour le reste ça pleurniche devant la baisse des dotations de l’Etat en attendant le printemps prochain… et la promesse républicaine de faire beaucoup plus d’économies avec, par conséquent, une nouvelle baisse des fameuses dotations. Comprenne qui pourra.
Le Cantal est bien plus petit que le monde. Ici, tout le monde connaît (trop) tout le monde, les uns et les autres se tiennent par la barbichette. Madame Isabelle Sima a du pain sur la planche, elle peut compter sur le blog des « amis de Testu » pour lui révéler quelques embrouilles qui lui auraient été masquées.
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Commentaires
20.07 | 23:56
Du bon boulot de journaliste. J'applaudis des 2 mains ! Et j'en redemande.
26.03 | 18:58
Tellement vrai, bien vu. Merci
10.03 | 15:54
Heureusement il y a aussi une majorité de bonnes volontés même si notr...
09.03 | 12:23
Je découvre votre site, bravo j'arrive de la banlieue Parisienne, installé de...