Dormez braves gens

Ce sont les élus qui ont été étonnés en visitant le "truck", qui en réalité n'est pas une voiturette sans permis, mais presque !

Tout va bien

Cela fait des décennies que, réformes après réformes, la majorité des femmes et hommes politiques regarde passer le train de la déchéance des services publics. Certains le poussent, d’autres l’acceptent (en râlant à minima), quelques-uns le prennent, en marche.

Au nom de sacro saintes économies, on tue la fonction publique. Malheureusement, toute économie réalisée sur la fonction publique consiste à transférer la charge au privé. Au final il faut payer quand même.

Aujourd'hui, on paye même, pour utiliser l’argent public.

Belles économies où pour réaliser un bout de chantier, les collectivités locales déboursent parfois plus du double en études et conseils...

Belles économies où des associations en difficulté, se font phagocyter par des boites de conseilleurs mises en place avec la bénédiction de l’Etat.

Belles économies, où pour isoler ou aménager sa maison, le particulier doit passer par des agences qui montent le dossier et n’en doutons pas, se servent au passage.

Ces boites fleurissent et se battent pour apporter l’information, sur les subventions « fléchées » (élément de langage à la mode), par le gouvernement, poussant l’absurde jusqu’au ridicule, quand une « agence », écume les marchés, annonçant un "truck" (camion américain géant), qui s’avère in fine, un truc, ou plutôt un machin, une camionnette déguisée en appartement témoin de 2 mètres cubes. D’aimables salariés y reçoivent le public, pour lui annoncer que toutes les démarches doivent se faire par internet.

A Vic-sur-Cère, je les ai entendu signaler à une dame âgée, qu’elle n’est pas éligible au dispositif. La requérante possède et habite une passoire thermique, de plus inadaptée à son grand âge. Mais ses maigres économies, la placent juste au-dessus du rang des assujettis.

Il fallait voir alors, la vieille personne partir en hurlant des propos racistes et dégradants (au sujet des ayant droits), pour saisir à quel point ces différents dispositifs, ne sont que poudre aux yeux, dépenses inutiles, sources de frustrations.

 Idem

De la commune à la région, jusqu’au sommet de l’Etat. Les conseilleurs (privés), viennent se goinfrer et manger leur part du lion, en facturant des sommes astronomiques pour la moindre "étude", résultant la plupart du temps, d’un copié collé des données produites en interne par les agents et fonctionnaires restants (source la Cour des comptes) !

En même temps (comme dit Jupiter), il faut faire plus d’économies, fermer des lits d’hôpital, des classes, des écoles, des bureaux de postes, des perceptions, diviser EDF en plusieurs entités (pour lui permettre de recapitaliser ses dettes, en bourse), embaucher des précaires, la liste n’est pas close…

Débarque un corona virus.

Il sème la mort, remet à l’heure les pendules privées et rend à leur néant, les conseilleurs (non payeurs). A ce propos, les cabinets Boston consulting group et Mc Kinsey ont empoché des millions, pour conseiller le gouvernement français pendant la pandémie. On leur doit sûrement beaucoup du succès que l’on sait, sur les masques, la recherche, les vaccins…

A la gauche socialiste, c’est l’indifférence désolée et geignarde (on avait pas voulu ça).

Le rassemblement national et les insoumis, jouent sensiblement la même partition (on vous l’avait bien dit).

Chez Les républicains, c’est la panique. Laurent not’bon maitre Wauquiez en est à exiger un « plan Marshall » pour la montagne. C’est-à-dire réclamer une intervention massive de l’état.

Pas mal, pour un chantre du privé, un parangon de la gestion maîtrisée, un suppôt de la concurrence féroce, si bonne pour le marché.

 Serge Menini

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Pour une fois qu'il y avait de la neige !

(La détresse capitalisée pour les urnes)

Au Lioran. D'un côté la colère de ceux qui voudraient pouvoir travailler, de l'autre, la présence des politiques qui n'ont rien à proposer que leur réélection

Ca sent mauvais

Y a qu'à, faut qu'on !

Nos tristes clowns s’agitent , étalent sinistrement leur impuissance et surtout l'envie de proroger le mandat, pour lequel ils touchent sans craindre maladie, ni chômage, des émoluments à la hauteur de la gabegie, dont ils sont quoiqu’ils en disent, responsables.

Le Cantal, de recensement en recensement, voit baisser sa population. Que fait son président, Bruno capo di tutti i capi Faure, si bien entouré et conseillé ?

Il se rend au Lioran, rejoindre les maires des communes alentour,  venus aux manifestations, pour entendre ouvriers et patrons unis dans ce même cri : « Laissez-nous travailler ». Pour un peu, ces braves gens se mettraient en grève pour leur droit à bosser (s’ils n’étaient pas déjà au chômage forcé).

Itou Laurent gendre idéal Wauquiez, venu plus tard, "recueillir les doléances". On sent bien que les régionales et les départementales approchent, la centaine de millions d’euros dépensée en communication par Lolo l’esbrouffe, depuis le début de son mandat, ne suffit pas. Alors, ils se déplacent (aux frais du contribuable), et ils plaignent, geignent, compatissent, essayant de tirer les marrons du feu.

Quel sera le résultat de cette mascarade ?

Sans crainte, je peux d’ores et déjà annoncer le résultat des prochaines élections qui s'inscriront dans la continuité des personnes en place, irremplaçables parce que seules en lice.

Il est difficile, voire impossible de présenter sa candidature aux élections régionales ou départementales, sans l’aval et le soutien d’un parti et sans être déjà impliqué, voire corrompu par le système. Les gens qui ne se sentent ni de droite, ni de gauche mais voudraient simplement aller dans le bon sens, n’ont aucune chance d’être entendus.

On n’a donc pas fini d’en bouffer, de la com à deux balles et des initiatives couteuses. La marque Auvergne qui s’offre quatre pages de « publi rédactionnel » dans le quotidien La Montagne du 30 janvier en est un exemple. Que disent (à nos frais) tous ces beaux messieurs (13 hommes pour 1 femme), l’air réjoui, comme s’ils sortaient d’un banquet entre soi, que nous leur aurions offert ?

Rien ! Si ce n’est qu’ils sont mobilisés et qu’il faut les rejoindre. Sûrement en payant une cotisation pour apposer la marque Auvergne sur les baguettes, les steaks, les croquants, voire les croquenots, manufacturés en s’échinant, en se crevant la paillasse et le reste. Casquer pour obtenir un label, engraisser des intermédiaires et nourrir un système, qui jour après jour fait la preuve de son inefficacité.

Mais surtout et toujours, supprimer des fonctionnaires, faire des économies, et pour les gueux, bosser toujours plus et toujours plus longtemps. Règles que nos bons sénateurs, députés, présidents de régions, de départements, votent et que surtout, ils ne s’appliquent pas. Je ne citerai que Brice Hortefeux et sa retraite de préfet (5000€ mensuels), prise à 62 ans. Sans qu’il ne quitte ses fonctions électives rémunérées.

Votez prout ! disait Coluche.

Surement parce cela sent de plus en plus mauvais pour notre démocratie, si belle, si fragile, si illusoire.

Serge Menini

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Quand la dynamique fait des miracles

(Même ceux qui n'y sont pour rien en profitent)

Beaucoup de travail et de volonté avant l'inauguration du domaine nordique à Pailherols

Pailherols (agriculture, tourisme, hôtellerie, restauration, évènements festifs quand on peut), ne cesse d’étonner par le dynamisme de ses habitants, de ses bénévoles et des élus qui les représentent.

En politique, l'essentiel n'est pas d'arriver à l'heure...

Mais de partir en retard. C'est un moyen de marquer l'importance qu'on se donne

Le dernier raout organisé sur le plateau, avait des airs de victoires sur la langue de bois, la technocratie tatillonne, les oppositions d’égos politique. Tout semblait balayé par l’Ecir, mais aussi, sans doute, par le vent des « élections qui approchent ».

En ces temps de Covid, « en place et prétendants », ont peu de bonnes nouvelles à inaugurer !

A Pailherols, samedi 16 janvier, il sont venus, ils sont tous là : Annie chic fille Delrieu et Philippe zapoï Fabre, conseillers départementaux. Dominique j’suis trop contente Bru, et Philippe cam’rade thiézacois Mourgues, respectivement présidente de la Comcom et vice-président tourisme. Claude j’fais pas d’bruit mais j’avance Prunet, maire de Pailherols, Paul-Antoine Iznogoud Nicolaudie, conseiller municipal (préposé au soulèvement des rubalises, donnant accès à la place de parking, réservé à Bruno chef de parti Faure, conduit en voiture et en retard, car, comme il le dit en forme d’excuse :

« Il n’aurait pas dû accepter l’invitation, mais bon, il voulait tant être là… »

Plus les sans grades, les bénévoles, sans qui rien ne serait possible dans nos campagnes et aussi l’un des patrons de l’Auberge des Montagnes, établissement dont la réputation d’excellence, dépasse les frontières du canton, voire de France, qui offrait (en extérieur), une collation à tous ces braves gens, dont la presse et Testu, gavés.

Pourtant, avant d’en arriver à la centaine de forfaits, vendus le jour même, par l’association « Les flocons verts » (qui gère le domaine en délégation de service public), il a fallu un énorme boulot.

La comcom (compétente en matière de tourisme), la mairie et les bénévoles, ont tous fait leur part, voire plus. Remplir la paperasse, embaucher un pisteur, réparer la dameuse en fonçant jusqu’à l’usine chercher une indispensable pièce, arrivée d’Allemagne. Le département avait bien promis de prêter un de leurs engins en dépannage, seulement leurs bestioles dament sur 6 mètres de large et à Pailherols, il n'y a parfois que 4 mètres, entre les clôtures. Sans compter les exigences sécuritaires de la Préfecture  (il faut entre autres équipements INDISPENSABLES, disposer d’une bouteille d’oxygène, au cas où). Plus un certificat prouvant la capacité du dameur à conduire l’engin. Papier qu’il a fallu chercher partout (en vain), pour s’apercevoir in fine, qu’il n’était pas obligatoire… Ambiance et stress.

Sans compter la convention de délégation de service auprès des flocons verts, créée tout exprès pour vendre les forfaits. Rien n’est simple, mais, comme résume Philippe Wladimir Ilitch Fabre : « quand il y a une volonté, il y a un chemin ».

Consensus, entente cordiale, coopération ! On aimerait souvent voir ces politiques à l’œuvre. Seulement, sauf en période électorale, c’est plutôt chacun pour soi, chacun son pré carré et les maires ruraux ont souvent grand mal à boucler les projets.

Serge Menini

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Sécurité globale

Caricature affichée dans les rue d'Aurillac. (Merci à l'auteur de contacter Testu, on aimerait profiter de son talent)

Ne pas désespérer Beauvau

En mai 1968 les pseudo-révolutionnaires (dont les plus visibles d’entre eux ont fini richissimes fils de pub), pondaient pleins des jolis slogans. Entre autres : « Il ne faut pas désespérer Billancourt ».

Aujourd’hui, il semble que ce soit « Beauvau », qu’il ne faille pas désespérer. Le changement sémantique n’est pas une bonne nouvelle. Quand un gouvernement cajole ses flics, c’est qu’il ne va pas tarder à leur demander de ne pas être trop regardant de la matraque.

L’article 24 qui fit descendre les journalistes dans la rue, n’est qu’une partie de la proposition de loi relative à la « sécurité globale », adoptée par les députés, dont parait-il, l’inénarrable Jean-Yves champagne Bony.

Que propose la loi ?

Certes l’article 24, un hochet pour la police et la gendarmerie républicaines.

Mais aussi l’utilisation de drones, pour surveiller et traiter en direct les vilains. Drones qui ne regarderont jamais par les fenêtres, ni dans les parties privées des immeubles. Promis juré, croix de bois croix de fer, si je mens je vais en enfer. Drones de surveillance, donc. Jusqu’à ce qu’il soient un jour porteurs d’armes de dispersion massive (pour commencer). Il y a aussi dans le texte, le renforcement des groupes de sécurité privés.

Pour ne pas désespérer Beauvau, nous allons doucement mais sûrement vers les systèmes (efficaces sur tous les plans), mis au point par nos amis (et fournisseurs), chinois.

Ingrid Aubon

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Exception, vous dites exception ! En êtes vous sûr ?

Les lois «exceptionnelles», semblent ignorer certains principes

Les Conseils municipaux, communautaires, départementaux, régionaux, sont des assemblées publiques. N’importe quel citoyen (sauf à troubler l’ordre public), doit pouvoir y assister. Avec le couvre-feu instauré à 20 heures puis à 18 heures, impossible.

Toutes les décisions prises pendant ces Conseils, tenus après l’heure du couvre-feu, pourraient-elles un jour se voir remises en question devant le tribunal administratif ?

Sauf à ce que le maire ou le président ait fait diffuser en direct les débats, comme la loi l’y oblige. Ou que sur les attestations officielles, existe une case « assiste à un débat public » (que je n’ai pas vu).

Mais peut-être la simple mention «état d’urgence» vaut-elle blanc-seing pour le secret des débats publics ?

Qu’en pense notre bon préfet, Serge j’prends arrêté sur arrêté Castel ?

Jean-Paul Rommot

Gilbert 12.04.2021 20:21

Merci de ces éclairages (presque toujours) pertinents; en effet, n'oublions pas le role d'infatigable bénévole de Bruno selfmade man Faure à la station du Légal

Jean-Paul Rommot 15.04.2021 10:27

N'oublions pas en effet ! Et ses efforts pour développer la méthanisation avec pour l'instant le succès que l'on sait (25 plaintes à minima)

lengagne jean-marc 05.03.2021 16:47

bravo ! vous commenciez à nous manquer ! je me permets quelques copier-coller pour ma page de l'associal FB !!!

Serge Menini 09.03.2021 16:39

Chers lecteurs ! Merci de vos encouragements. N'oubliez pas de joindre le lien à vos amis. http://amis-testu.123siteweb.fr/
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Commentaires

20.07 | 23:56

Du bon boulot de journaliste. J'applaudis des 2 mains ! Et j'en redemande.

26.03 | 18:58

Tellement vrai, bien vu. Merci

10.03 | 15:54

Heureusement il y a aussi une majorité de bonnes volontés même si notr...

09.03 | 12:23

Je découvre votre site, bravo j'arrive de la banlieue Parisienne, installé de...