De la réalité au ressenti

Cliquez pour agrandir. Avant même les primaires de sa famille, Alain Calmette a déserté sa permanence parlementaire. Souvenir pour les innombrables manifestants qui ont eu l'occasion de s'arrêter devant cette vitrine de la politique qui ne passe plus dans une grande partie de la population.

Mise à jour du 27 janvier 2017

Cliquez pour agrandir. Quand une élection syndicale tourne à une réunion en tout petit comité.

Elections communales en petits comités.

La FDSEA encore et toujours en campagne. Cette année, élections des délégués communaux. Suite à une baisse du nombre d’adhérents (?), des regroupements ont eu lieu. Lacapelle del Fraisse et Lafeuillade font pot commun et Michel Lacoste, pourtant connu dans la France entière, a eu du mal à constituer une liste. Sur 8 candidats déclarés, 5 sont de la famille : le frère, le père, la belle sœur et le cousin se présenteront avec Michel qui aspire à devenir président et à représenter la section « lait », vive le cumul.

Pour un syndicat qui se dit majoritaire et ouvert sur les marchés mondiaux, ça parait un peu court, c’est le moins qu’on puisse dire. 

%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%

Funérailles socialistes dans le Cantal.

Nos VAP portent poisse : à Droite, elles soutenaient Juppé ; à « gauche » elles auront accompagné Valls vers le cimetière des éléphants.

Pour les primaires de la BAP*, pas une affiche, pas une réunion mais un déménagement : Alain Calmette a déserté sa permanence après s’être prononcé en faveur de Valls. Résultat 50% d'électeurs en moins.   

Dès lundi matin 30 janvier, une page sera tournée, la recomposition des adversaires de la gauche sera effectivement « en marche » derrière Macron et son représentant local, Jacques Mézard.

*BAP pour Belle Alliance Populaire, un nuage de fumée voulu par Hollande… le temps d’une campagne qu’il n’a jamais commencée.

%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%

Nouveau délit médical ?

Avec la pénurie d'ophtalmologistes dans le département, va-t-on vers la création d'un nouveau délit : la mise en danger de la vue d'autrui ?

Les ophtalmos sur la place d'Aurillac refusant tout nouveau patient ou ne répondant pas au téléphone, passage au service de l'hôpital. Refus automatique puis, devant l'état des yeux, acceptation. Dans la salle d'attente lecture d'un article, page 83 du "Marie France d'octobre 2016". Sur les conseils avisés du Directeur et de la vice-présidente de la Société Française d'Ophtalmologie, il est écrit à propos de la DMLA : "en cas d'alerte, on consulte dans les 48 heures en signalant les symptômes pour obtenir un rendez-vous en urgence". On fait comment quand les délais se comptent en semestres et pas en heures ?

Consultation, contrôle imposé dans les 15 jours.

Re-consultation, contrôle imposé dans 3 mois... mais impossible, fin d'un contrat de remplacement, choix entre contrôle dans deux mois (l'ophtalmo sera encore là),  ou dans huit mois (on ne sait pas avec quel médecin) !

S'il n'y a pas d'ophtalmo, c'est la faute à l'ARS qui ne semble pas avoir conscience de ce qui se passe dans le département et ne détache pas d'ophtalmo... Nos élus, champions pour recruter des conseillers en communication, vont-ils finir par se bouger ? L'ARS est une administration soumise aux décisions des politiques.

%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%

Autre info de salle d'attente :

seuls les "sachants" savent

ce qui est bon pour le peuple.

Page 23 du même magazine, le camarade compagnon Luc Ferry, philosophe habituellement à peu près les pieds sur terre, déclare : "La critique des élites devient stupide. On ne peut pas demander à nos enfants de bien travailler, d'acquérir des connaissances solides et considérer que le fait de détenir un savoir est a priori suspect." 

Le Luc n'aurait-il pas compris que tout dépend de ce que l'on apprend et que la vie familiale, professionnelle et citoyenne est très loin d'être une simple histoire de connaissances empilées ? 

%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%

La campagne est lancée

Les chiens ne font pas des chats.

Dans la famille Bonhoure, vous connaissez le père : je vous amuse, vous conforte, vous révolte ou vous ennuie avec mes mises à jour du « Blog des amis de Testu ». Avec les ans qui défilent, une priorité s’impose : répondre au besoin de partager une information, un fait, un ressenti, personnel ou rapporté. Les VIP, rebaptisées VAP pour cause d’assistanat permanent, nié ou pas, ne sont pas toujours à la fête, c’est le jeu.

Dans la famille Bonhoure, vous allez entendre parler du fils. Thierry, 45 ans, a décidé de se présenter aux législatives pour faire avancer les idées de la « France insoumise ». Le groupe des « Insoumis du Volcan » a approuvé son engagement, validé officiellement par l’« assemblée de circonscription » puis par un comité électoral national.

Benoite Favre, 29 ans, l'accompagnera en tant que suppléante. Elle aussi, c'est la passion qui l'anime. Allez sur Facebook et vous découvrirez son jardin conté si vous ne le connaissez pas.

La campagne de Benoite et Thierry portera à la fois sur la présidentielle avec Mélenchon et sur la 1ère circonscription du Cantal.

Deux mots pour vous présenter Thierry : inspecteur de la "répression des fraudes", sa profession peut faire peur à certains, il rappelle que son boulot c'est d'abord de protéger les consommateurs, ça peut en rassurer d'autres. De formation scientifique (ingénieur en physique de matériaux) il est aussi passionné d'histoire, de syndicalisme et atteint du virus de la gestion des affaires publiques depuis toujours.

Fin de l'intervention du père, place au rédacteur du blog. 

En ce début d’année 2017, me voilà donc gêné aux entournures.

« Insoumis » moi-même, vous l’avez certainement remarqué depuis des années, je ne vais pas contester l’engagement de Thierry mais comment faire pour ne pas tomber dans une  propagande familiale mal venue ?

Les « Amis de Testu » m’ont renouvelé leur confiance. Qu’ils en soient ici remerciés car, si la tolérance est notre marque de fabrique depuis plus de 8 ans maintenant, je sais que nous sommes très loin d’avoir tous les mêmes convictions politiques.

En fonction des circonstances, des évènements de campagne des uns et des autres, des répercussions locales de déclarations nationales, j’essaierai de garder une distance suffisante pour échapper à l'accusation de favoritisme.

Je compte sur vous pour me taper sur les doigts si je venais à déraper. Merci pour votre vigilance et que le « meilleur » gagne dans l’intérêt de tous.

B.B. 

%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%% 

Le blog était dans le vrai...

Annoncer que Bernard Delcros et Michel Teyssédou présideraient aux destinées de leur communauté de communes respective pouvait paraitre osé, c'est fait. Les "Hautes Terres" et la "Grande Châtaigneraie", on ne lésine pas avec les qualificatifs dans ce milieu, seront dirigées par des spécialistes de la communication aux ambitions personnelles sans limites. Les électeurs n'ont pas eu leur mot à dire, tant pis pour eux, c'est la démocratie moderne, celle qui ne juge pas utile d'écouter le peuple.

Bernard Delcros, en plus de la présidence, s'est découvert des compétences en matière de santé, il fera ainsi mieux avancer son projet de Maison de Santé à Murat dont l'utilité ne crève pas les yeux des professionnels de santé et des citoyens soucieux de gestion rigoureuse des fonds publics.

Notre envoyé spécial permanent en "Grande" Châtaigneraie ne pouvait rester insensible à cet évènement historique.   

Entêté comme une mule,

bête comme 36 cochons.

Comme cela était prévisible, c’est Michel TEYSSEDOU qui est sorti vainqueur de l’élection du 1er Président de la nouvelle « Grande » Communauté. Si le bougre l’a joué modeste compte tenu du résultat obtenu par son seul concurrent, il n’a échappé à personne que dorénavant son « génie » bouillonne et qu’il a bien en tête ce vers quoi il veut s’orienter.

La lecture de LA MONTAGNE du 21 janvier nous en apprend plus que nécessaire sur les idées qui l’agitent. A la question : - Sur quoi allez-vous travailler en priorité ?, il répond sans ambages : « Il y a une loi de transition énergétique, il va falloir s’y investir. L’énergie devient un enjeu considérable pour tous les territoires, en terme d’économie comme en terme de production. »

Dans cette prose insensée qui flaire bon son Jeune Agriculteur, Monsieur-je-sais-tout revient à son prêche habituel pour la modernité (aujourd’hui : l’éolien) dont ils sont des quantités – même ici - à ne pas vouloir. Avant d’entreprendre quoi que ce soit, l’intéressé serait bien inspiré de se renseigner sur l’évolution et la situation présente de la plus dispendieuse des énergies dites renouvelables, celle qui enrichit ceux qui font mine de vouloir la développer pour la bonne cause, dont le souci majeur est de vouloir s’enrichir toujours un peu ( beaucoup) plus. Par exemple, la lecture d’une tribune parue dans ECONOMIE MATIN le 8 novembre dernier pourrait l’y aider.(voir-ci dessous)

Sait-il – idem tous ceux qui vont devoir travailler avec lui – , a-t-il à l’esprit que n’importe lequel des citoyens de la Communauté n’aura jamais élu, directement, qu’1/4 de la nouvelle assemblée. Autant dire que la représentativité de ladite assemblée pourra très logiquement et très démocratiquement être remise en cause à la première incartade du Président nouvellement nommé. Remarque passagère : encore une performance à mettre à l’actif de la majorité défunte qui aura réussi à profondément bouleverser le bon fonctionnement de l’ensemble des structures locales pour toujours, en dépit des bonnes intentions annoncées, faire exploser leur coût d’exploitation , nettement supérieur à celui qu’il était précédemment.

Mais encore, pour ceux qui s’étonneraient des pratiques que l’on voudrait nous imposer, il est important de souligner cela : Qui a vu, la semaine passée, l’émission consacrée à la FNSEA sur la 3ème Chaîne de télévision, aura compris comment les hommes clés de ce petit milieu de filous ont suffisamment d’estomac, au quotidien, pour envisager toutes les manipulations. Baptiste SERVANS, le Secrétaire général du SMSACR15, ne nous assurait-il pas ces jours-ci de l’exactitude des faits dénoncés et la possibilité, pour lui, d’en rajouter avec force détails, permettant à ceux que les futés de la FNSEA entendent poursuivre (posture) de se défendre avec la vigueur nécessaire.

Récapitulons. Il est grandement recommandé au Président TEYSSEDOU d’attendre les élections municipales de 2020 pour décider du coup de pouce à l’éolien qu’il a en tête. C’est à dire, après qu’un vrai débat ait eu lieu et qu’une véritable information de la population ait été assurée. Rappelons-le : aujourd’hui même, il ne dispose d’aucun mandat l’autorisant à défigurer de façon durable notre belle – très belle – région. (de nombreux témoignages recueillis vont dans ce sens). 

%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%

Ludovic GRANGEON In Economie Matin – 8.11.2016

Eoliennes : chronique d’une mort prochaine

Depuis dix ans, les pouvoirs publics se sont lancés dans une politique de promotion des énergies renouvelables. Placés le dos au mur par la pression de l’opinion, ils s’y sont lancés à corps perdu et sont vite devenus l’otage de groupes de pression affairistes sentant venir l’aubaine. Les couloirs de la Conférence de Copenhague de 2009 ont à la fois enterré le protocole de Kyoto et surtout servi à sceller des alliances plus financières qu'écologiques.

Une filière éoliennes-solaire a été mise en place, contrôlée par quelques industriels et financiers, avec la complicité de quelques hauts fonctionnaires plus ou moins naïfs. Elle a obtenu des tarifs exorbitants pour "investir",  financés par le contribuable, et l’argent des pauvres est allé aux riches. Les investissements ne sont jamais venus et des fortunes se sont faites en quelques années, comme par exemple celle de Paris Mouratoglou, patron d’EDF énergies nouvelles, société où l’État français est actionnaire,  qui a amassé une fortune personnelle d’1.5 milliard €, et en plus l’a logée au Luxembourg.

Pendant ce temps, les éoliennes, symboles faciles, se sont installées un peu partout, de préférence dans les petites communes rurales où personne n’y comprenait rien, au prix de centaines de kilomètres de réseaux supplémentaires et inutiles. Les éoliennes ne tournent que 90 jours pleins par an. On les voit souvent tourner mais avec un vent de 20kmh, elles ne fonctionnent qu'à 10% de puissance, à peine quelques machines à laver. Augmenter leur nombre ne changera pas les jours où le vent souffle. Les filières de centrales classiques ou nucléaires ne sont pas remplacées, bien au contraire, car elles sont nécessaires les 270 jours par an où le vent ne souffle pas. Leur puissance installée réelle est divisée par cinq.

Pendant ce temps, une révolution silencieuse s’est poursuivie parmi des industriels, qui ont obtenu des maigres subsides de recherche bien inférieurs au pactole des promoteurs éoliens. Mais comme c’étaient de vrais industriels, ils sont parvenus à développer de vrais produits et de vraies solutions face au nucléaire. Aujourd’hui, en Allemagne, plus de 200 entreprises développent la filière pile à combustible avec les plus grands comme Daimler Benz ou RWE. En France, Michelin ou l’Air Liquide développent également des filières similaires. La différence ? Le rendement d’une éolienne est de 21 %, celui d’une pile à combustible, neuf fois meilleur,  de 175%. En  plus, elle est chez soi, sous entier contrôle, comme une chaudière individuelle, sauf qu’elle fabrique en même temps chaleur, froid et électricité à domicile, tout en émettant très  peu de CO2 car elle utilise la catalyse et non la combustion.

Le tarif d’énergie pour une éolienne est de deux fois le prix du marché pour un jour sur cinq, soit dix fois trop cher. Par contre, même un tarif trois fois plus élevé pour une pile à combustible est encore trois fois moins cher que pour les éoliennes et compétitif face au nucléaire sans les inconvénients. Mais en plus il fonctionne 365 jours par an à volonté, à domicile, et diminue à la fois la facture de froid, de chaleur et d’électricité du consommateur, au lieu de la doubler.

La production en masse des piles à combustible commence dès 2017 pour arriver à maturité en 2020. Voilà pourquoi les éoliennes vont mourir, et sans doute rouiller comme aux USA où plus de 14 000 éoliennes sont abandonnées par leurs exploitants, en dépit des lois sur le démantèlement. Dès la première sommation des organismes de protection du milieu naturel et de l'eau les propriétaires des terrains devront évacuer les débris à 700 000 € par éolienne, y compris 2000 tonnes de béton dans le sol, et les promoteurs éoliens seront disparus dans la nature avec leurs SAS fantômes au capital de quelques milliers d'euros, comme dans 95% des cas en France."

%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%

Plus on parle du Cantal, mieux il se porte…

FR3 vient de consacrer son émission « Pièces à conviction » du 18 janvier à la FNSEA, syndicat plus que tout puissant dans le monde agricole. A tout seigneur, tout honneur, le Cantal était au centre du premier reportage : la gestion des aides publiques départementales après la sècheresse de 2011.

Les faits.

Le conseil général attribue 158 000 € à l’association  « Cantal sècheresse », présidée  par Joël Piganiol, créée par la FDSEA. Objectif : aider les agriculteurs victimes de la sècheresse tout en simplifiant les démarches puisqu’on évitera les circuits administratifs habituels.

1er bémol : la FDSEA décide que seuls ses adhérents auront droit à la paille à tarif préférentiel. Les non adhérents qui voudraient bénéficier doivent signer une autorisation de prélèvement de la cotisation syndicale (160 €) sur leur compte  bancaire.

2ème bémol : la FDSEA veut vérifier que les demandeurs ont les moyens de payer la paille subventionnée. Autrement dit, ceux qui sont sur la « paille » ne seront pas aidés par la FDSEA. qui exige une levée du secret bancaire sur cette opération.  

Résultat : sur 3800 exploitations sinistrées, 329 bénéficiaires de la paille ou du foin « subventionnés ». Tous sont adhérents de la FDSEA.

Le reportage.

1er témoignage : un couple d’agriculteurs. Ils n’ont pas été aidés  par « Cantal Sècheresse » parce qu’ils ont refusé d’adhérer à la FDSEA.

2ème témoignage : le porte parole de la Confédération paysanne donne la liste précise des bénéficiaires et s’étonne de voir de nombreux « hauts » responsables de la FDSEA parmi eux.

3ème témoignage : Joël  Piganiol, ex président de Cantal Sècheresse, toujours secrétaire général de la FDSEA*, déclare à la télé :

« je ne suis pas surpris du tout, je l’assume… ceux qui voulaient  profiter de notre initiative, on les a accueillis même s’ils n’étaient pas adhérents, mais c’est vrai qu’une des conditions c’était qu’ils rejoignent les rangs de notre structure… j’ai pas de commentaires à faire sur la liste, c’est forcément des adhérents, ça c’est sûr ».

4ème témoignage, rapporté par la journaliste qui n’est pas reçue au Conseil général. Par téléphone, elle s’entend dire à propos des conditions imposées par la FDSEA : « Non, nous, on ne sait rien de tel »**

5ème témoignage. Xavier Beulin, industriel international dans l’agroalimentaire, par ailleurs président de la FNSEA, concède : « il y a peut-être eu un peu de rétention selon que l’agriculteur était adhérent ou non, mais ce type de cas a été assez rare »…

Les suites.

Si Dominique Bussereau a rappelé que la FNSEA intervient directement dans les affaires du ministère de l’Agriculture, finalement cette émission n’a strictement rien appris à ceux qui s’intéressent à l’industrialisation et à la désertification de la France rurale.

Les non initiés auront simplement découvert quelques exemples des libertés prises par la FNSEA depuis la fin de la deuxième guerre mondiale.

Le plus surprenant est la réaction de Patrick Bénézit, président actuel de la FDSEA, qui se dit décidé à porter plainte pour diffamation contre Stéphane Malroux, porte-parole de la Confédération paysanne… dont les propos ont été validés par Joël Piganiol en personne.  

*Joël Piganiol n’a pas pour habitude de se cacher dans son action syndicale : ne s’est-il pas fait filmer en train de forcer la porte de la DDCSPP à l’aide d’une pioche lors d’une manifestation nocturne à Aurillac ?

**Comment le Conseil général, financeur de l’opération a-t-il fait pour ne pas savoir ce que tout le monde savait dans le Cantal ? 

%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%

Cliquez pour agrandir. S'ils veulent que les agents se serrent la ceinture des agents, les élus feraient bien de commencer par montrer le bon exemple : pourquoi gaspiller en mettant 7 fois le même panneau sur un chantier déjà fermé au public par des grilles ? (Aurillac)

Faites de beaux rêves.

En médecine, l’anesthésie peut être générale ou locale. En politique, elle est collective. En période des vœux, un peu partout le même discours : nous avons fait les bons choix, continuons dans cette voie. Dans le même temps, publication des chiffres de l’évolution démographique cantalienne :

Naissances à la maternité d’Aurillac : 934 bébés en 2011, 888 en 2014, 784 en 2016. (chiffres de l’INSEE diffusés par la Montagne).

Population totale : 148 380 habitants en 2009, 146 618 en 2014.

Les principautés sénatoriales, CABA et Pays de Murat, les vallées autour du grand site du Puy Mary et de Super Lioran se dépeuplent. Le « développement » des exploitations agricoles, par extension des grandes aux dépends des fermes familiales, aggrave la désertification.

Pour maquiller ces réalités et glorifier les actions en cours, l’enfumage fait rage. Petits exemples.

Dénonciation sur le Blog des amis de Testu : pour ne pas froisser des électeurs, la CABA « oublie » d’installer un réseau séparatif (eaux pluviales/eaux usées) sur un lotissement à Saint-Simon. Cérémonie des vœux, Monsieur le maire se félicite de la réfection de réseaux « secs » à l’occasion de travaux de voiries, oublie de dire que les réseaux « mouillés » ont été repris pour partie en dépit du bon sens.

Un peu partout, les maires sont fiers de maitriser les dépenses de fonctionnement, ils oublient de préciser qu’ils le font en réduisant ou supprimant des services, comme le déneigement, le ramassage des résidus de tonte ou de fauche des espaces publics, l’entretien courant de la voirie… Sauf à laisser à l’abandon fossés, plates bandes et bordures diverses, il faudra embaucher pour compenser l’interdiction des pesticides.

CABA. Vœux aux élus et au personnel, Jacques Mézard a dressé un tableau idyllique et se triture l’esprit pour annoncer : « Vous pouvez tous être fiers du travail accompli parce que aujourd’hui la CABA est en voie de marche, en bonne situation… » C’est quoi une « voie de marche » ? Notre sénateur empereur radical de « gauche » en guerre contre la présidente de son parti voulait-il glisser le slogan de son champion « en marche » vers un destin national ? 

Cliquez pour agrandir

cliquez pour agrandir

Cliquez pour agrandir. L'impact des millions investis au Lioran est-il à la hauteur de ce qu'on nous raconte ?

SYLVAIN 03.03.2017 10:19

LA MONTAGNE , NEUSSARGUES EN PINATELLE: magnifique photo des salers en partance pour le salon(prise devant le stade municipal de MURAT).Les muratais apprécient

Alaska 06.03.2017 14:00

En delcrosie la suzeraineté est à Neussargues en Pinatelle, les muratais sont de simples vassaux !

Jean-Pierre L 13.02.2017 11:47

Pas d'accord avec l'article de L. Grangeon sur les Eoliennes: partial et daté. Pour les industriels et financiers,OK, mais la manne est bien moins attractive.

Laurent 01.02.2017 21:25

Assistant anesthésiste de Murat, le super menteur , super Roche Félix qui a vendu Chastel sur Murat pour la modique somme de ses intérêts personnels...

Alaska 15.02.2017 13:43

En attendant Laveissière, qui n'est pas malade, donc difficile à anesthésier, euthanasiée plus tard ?

MAX 01.02.2017 20:26

les parlementaires du CANTAL rallient MACRON pour garder leurs mandats! des girouettes qui suivent le sens du vent !

alaska 02.02.2017 17:26

il leur faut bien assurer leurs arrières "financières" , la soupe est bonne...

alaska 01.02.2017 13:51

Docteur Delcros Anesthésiste en chef...bientôt à l'hôpital de Murat...chargé du conseil de surveillance... affaire à suivre...

JACQUES 20.03.2017 10:41

Bien sûr en Delcrosie , on coule les hôpitaux pour servir les maisons de santé en perdissions ... Pour quand l'argent public au service des SERVICES PUBLICS ???

15 02.02.2017 17:32

faute de praticiens locaux intéressés pour exercer à la Maison Mèdicale BD va peut-être débaucher à l'Hôpital...ce n'est qu'une supposition !

baptiste servans 29.01.2017 15:22

158000 e plus 22000e de la chambre d'agriculture - 180000e pour 329 éleveurs cantaliens préfet et p du conseil général savaient -le smsacr15 etait intervenu

Pierre 29.01.2017 10:51

D'après ma calculette, le pays de Murat ne perd que 130 habitants. Ce qui l'affole quand même !

iaorana-maururu 28.01.2017 18:55

Bravo Baptiste bravo Marinette et maintenant Bravo TITI à +

Romega 28.01.2017 18:02

A part l'argumentaire sur l'éolien: Bravo et merci pour vos info.

LAMOUROUX Yvette 28.01.2017 16:23

Pas de problème familial Thierry est connu pour son intégrité. Chez les consommateurs et qu il affirme ses positions ne peut être que positif bonne campagne à t

Pierre 28.01.2017 11:05

Sans réponse d'un précédent courriel , je reviens à la charge.
J'y disais que dans la fusion Chastel et Murat , il manquait la consultation référendaire.

Mestries Pierre 28.01.2017 07:25

Magnifique l'engagement de Thierry: oui faisons bouger ce "Macrocosme hypertrophié!!!!!!

MAX 27.01.2017 20:09

rien ne change dans le CANTAL : corruption clientélisme népotisme immobilisme corporatisme piston mafia caste fumisterie enfumage imposture rente chienlit

MAX 27.01.2017 20:03

l'article du FIGARO: le CANTAL c'est la CORSE sans les bombes ! ça se confirme chaque jour

Commentaires

20.07 | 23:56

Du bon boulot de journaliste. J'applaudis des 2 mains ! Et j'en redemande.

26.03 | 18:58

Tellement vrai, bien vu. Merci

10.03 | 15:54

Heureusement il y a aussi une majorité de bonnes volontés même si notr...

09.03 | 12:23

Je découvre votre site, bravo j'arrive de la banlieue Parisienne, installé de...